L'education de l'enfant africain, une piste de reflexion pour l'Occident!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam Marigatta,
Je voulais poser une question s'apprente à ça le jour même du débat. Tu as soulevé un point névralgique entre les enfants nés en ville ( je prefere globaliser que de dire les francikalémous car c'est pareil à Dakar, St louis, Nouakchott...), bref les grandes villes et ceux nés dans les villages ou les villes qui ont un visage villageaoise.
Dans les villages d'atan, je precise cela car il faut remonter un peu plus loin en parrallèle aux villages d'aujourd'hui, une personne agée avait les pleins droits sur la progéniture du village. Qu'ils soient les enfants de sa famille, de son voisinage ou le village tout court ou meme village environnants, tu criagnais les personnes agées. Ils peuvent te corriger comme aurait fait ton propre père en cas de bétise.
Certes moi, je n'ai pas connu l'apogée de ce genre d'education où tout le monde te lorgnait dans tes va et vient... mais je peux témoigner que cette éducation etait vraiment une des meilleures. L'enfant avait des gardes fous et controlait tous ces faits et gestes dans le village ou aux environs. Il s'agit surtout du profond respect envers les supérieurs.
Un jour, étant xaralémas de Marabout Cheikhna , mes collèges et moi jouions au foot à coté de la mosquée d'un marabout Fodyé. Le marabout Fodyé nous ordonne sur le champ d'arrêter le match. Ce fut chose faite directement par la plupart des grands... Néanmoins un collègue tétû comme une mule contniue à jouer au foot ên solo et disait il est pas notre Xaramoxo. C'est pas son problème. Le marabout Fodyé ayant entendu , n'eut rien dit et fait. Il attendit aux alentours de 19 h après la prière du Foutouro moment ou on s'appretait à revoir nos cours d'arabe pour venir regler son problème.
dés qu'il entra , il salua et identifie le supect et ordonna aux plus grands de l'attraper et de l'attacher. Il frappa le petit recalcitrant pendant un moment devant notre cher Marabout Cheikhna sans que ce dernier n'eut dit un mot.
Apres la bastonnade, le marabout fodyé se dirigea vers le marabout Cheikhna et expliqua le pourquoi de son acte. Notre marabout dit alors... à son tour attacher le... on l'attacha et il le frappa à son tour en lui disant et le laissa pendant une nuit entière à l'ecart. Il etait dans une sorte de grade à vue.
Tout ce blabla c'est pour dire qu'au village , un vieux quelconque te frappe d'abord avant de s'expliquer et d'ailleurs il est pas tenu de le faire.
Les anciens avaient des codes qui sont ajourd'hui bafoués avec l'occidentalisation de vos villages, dans les grandes villes n'en parlons pas.
Pour revenir au sujet, ce modèle n'est pas transposable à nos jours même dans nos propres villages surtout en occident. Le constat est amère car le delaissement de ce genre d'education a conduit pas mal de jeunes à la derive car si un vieux te corrige, ton pere s'interpose en demandant dare dare des comptes. De ce fait, ce système est presque desuete à nos jours parce que chacun prenant son enfant pour un intouchable.
Les conséquences : indiscipline caractérisé, non respect des superieurs, délinquance juvénile, plus de honte, plus de "béréké"... meme plus de honte de faire des avances aux filles même dans leurs propres maisons entre autres... C'est le douna léguéré...
Les temps passent et emportent nos valeurs les plus nobles car moi je suis adepte de cette education mais sans abus ou de reglement de compte...

Makalou, je t'assure que si tu n'étais pas sur ce forum, on t'aurait inventé. Tu dis tellement bien les choses. Formidable, est ton discours. Je suis très d'accord avec ta description de l'éducation et de l'autorité parentale soninkées d'antan. C'est quand, ton roman?