La Société Soninké est très hiérarchisée, elle est également très solidaire quant il vous arrive un drame. Les soninké tiennent généralement parole jusqu’à récemment puisque le monde a changé. Le plus grand souci d’un soninké là ou il se trouve, c’est comment s’en sortir en aidant ceux qui sont restés aux villages. Les immigrés se privent en France et ailleurs pour satisfaire les besoins de leurs parents aux villages. Il n’empêche, cette société à un point faible. Les soninké sont peu ouverts aux autres cultures. Rare est de voir d’autres ethnies qui arrivent à épouser une femme soninké, par contre les soninké épousent pratiquement toutes les races et ethnies sans problème. J’aime bien cette société, seulement les inégalités sont dès fois cruelles. Il faudra aider cette société à assumer le glissement en douceur vers le progrès, la tolérance et l’ouverture. Dans cette société, il y a le sommet qui est dirigé par le TOUNKA LEMOU « on peut interpréter le mot comme étant les fils de Dieu », puisque Dieu est appelé aussi TOUNKA, donc se sont les chefs de villages généralement. Se sont des cruels guerriers qui n’ont à répondre de leurs actes que devant Dieu, voila peut être l’origine du mot TOUNKA LEMOU. Ensuite vient les marabouts « MODINI », ils sont les gardiens du temple de la connaissance et la maitrise de la religion généralement des musulmans. Les anges gardiens de la moralité religieuse des mosquées en gros. Je saute tous les GNAXAMALANI, j’atterris directement au KOMO « esclaves ». Ils jouent un rôle important dans la société. Seulement ils n’ont aucun droit à la gestion des villages, des mosquées ni ne peuvent représenter la société etc…. Ils sont marginalisés depuis l’antiquité. Pourtant cette société se repose essentiellement entre les mains des soi-disant « nobles », « marabouts » et « esclaves ou captifs ». Lien: Au secours des Haratine:SOS-Abolition: Réflexion, la société soninké est appelée à progresser !