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  • A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?

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Discussion: A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?

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  1. 28/08/2013, 00h14 #1
    Diko hanoune
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    Par défaut A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?


    Ce document n’est pas exhaustif mais se veut une contribution à la connaissance de l’esclavage et des pratiques esclavagistes en milieu soninké. Dans la société soninké, les noms de famille sont un premier indicateur du statut social. Tous les noms de famille à consonance bambara comme Traoré, Diarra, Coulibaly, etc. sont assimilés à des esclaves ou des descendants d’esclaves, même si nombre de familles n’ont jamais connu la servitude.

    Par ailleurs, si aucun maître n’ose faire travailler son esclave sans son consentement au Fouta, ce dernier reste encore soumis, chez les Soninké, au service de son maître. A Agoueïnit, par exemple, un maître continue à faire travailler ses esclaves notamment dans les travaux agricoles en période d’hivernage jusqu’à la fin des années 90. Ces esclaves aujourd’hui libres, continuent pour certains d’entre eux à cultiver pour leurs anciens maîtres. Ainsi, le type de relation qui se rétablit entre maître et esclave est profondément enraciné et, très souvent, les personnes tenues en esclavage dans le passé et leurs descendants continuent à être victimes de discrimination dans tous les cas, l’esclave ou son descendant continue à vivre dans la marginalité sociale et politique. Il y a une véritable discrimination fondée sur le statut social.

    Au niveau social, ils ne sont jamais associés aux décisions du village et se contentent plutôt de les exécuter. Au niveau politique, les dernières élections municipales et législatives ont mis à nu le système social au Guidimakha. Le pouvoir politique se confond avec la chefferie traditionnelle. Ne peuvent être maires ou députés que les candidats issus de familles régnantes. Les descendants d’esclaves et les artisans sont exclus du jeu politique. Cette logique a engendré des situations conflictuelles dans plusieurs localités notamment à Sélibaby, Bouanze, Boully et Diadié Biné où des descendants d’esclaves et des artisans ont brigué les différents postes électifs. Le pouvoir politique, en l’occurrence celui de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, qui a toujours nié l’existence de l’esclavage, s’est fortement appuyé sur cette hiérarchie sociale esclavagiste pour promouvoir les cadres de la société soninké. L’intégralité : Au secours des Haratine:SOS-Abolition: A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?
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  2. 28/08/2013, 08h55 #2
    Fodyé Cissé
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    Citation Posté par Diko hanoune Voir le message

    Ce document n’est pas exhaustif mais se veut une contribution à la connaissance de l’esclavage et des pratiques esclavagistes en milieu soninké. Dans la société soninké, les noms de famille sont un premier indicateur du statut social. Tous les noms de famille à consonance bambara comme Traoré, Diarra, Coulibaly, etc. sont assimilés à des esclaves ou des descendants d’esclaves, même si nombre de familles n’ont jamais connu la servitude.

    Par ailleurs, si aucun maître n’ose faire travailler son esclave sans son consentement au Fouta, ce dernier reste encore soumis, chez les Soninké, au service de son maître. A Agoueïnit, par exemple, un maître continue à faire travailler ses esclaves notamment dans les travaux agricoles en période d’hivernage jusqu’à la fin des années 90. Ces esclaves aujourd’hui libres, continuent pour certains d’entre eux à cultiver pour leurs anciens maîtres. Ainsi, le type de relation qui se rétablit entre maître et esclave est profondément enraciné et, très souvent, les personnes tenues en esclavage dans le passé et leurs descendants continuent à être victimes de discrimination dans tous les cas, l’esclave ou son descendant continue à vivre dans la marginalité sociale et politique. Il y a une véritable discrimination fondée sur le statut social.

    Au niveau social, ils ne sont jamais associés aux décisions du village et se contentent plutôt de les exécuter. Au niveau politique, les dernières élections municipales et législatives ont mis à nu le système social au Guidimakha. Le pouvoir politique se confond avec la chefferie traditionnelle. Ne peuvent être maires ou députés que les candidats issus de familles régnantes. Les descendants d’esclaves et les artisans sont exclus du jeu politique. Cette logique a engendré des situations conflictuelles dans plusieurs localités notamment à Sélibaby, Bouanze, Boully et Diadié Biné où des descendants d’esclaves et des artisans ont brigué les différents postes électifs. Le pouvoir politique, en l’occurrence celui de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, qui a toujours nié l’existence de l’esclavage, s’est fortement appuyé sur cette hiérarchie sociale esclavagiste pour promouvoir les cadres de la société soninké. L’intégralité : Au secours des Haratine:SOS-Abolition: A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?
    Qu'il existe certaines poches de résistance au Guidimakha ne doit pas vous pousser à faire des généralisations tous azimuts. Allez au Haïré, au Gajaaga, vous allez voir que ce que vous racontez est complètement faux.
    Au Haïré, dans une ville célèbre, tout le monde sait que l'ancien maire, qui fut aussi député était issu d'une famille qui, jadis était de condition servile.
    Et puis les relations entre nobles et anciennes familles de condition servile se sont plutôt transformées en laada gagnant-gagnant où chacun y trouve son compte.

    En exemple, quand la famille noble a un évènement (mariage, décès, etc), l'ancienne famille de condition servile vient s'occuper de la cuisine et autre tâches. Et vice-versa, quand c'est l'ancienne famille de condition servile qui a un évènement, c'est l'ancienne famille "noble" qui vient s'occuper de la corvée. Donc, dans ces conditions, peut on parler de la perpétuation du système que vous incriminez ?

    Mettez un peu d'eau dans votre sangoumé.
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    http://www.waounde.com

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  3. 28/08/2013, 22h50 #3
    Diko hanoune
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Qu'il existe certaines poches de résistance au Guidimakha ne doit pas vous pousser à faire des généralisations tous azimuts. Allez au Haïré, au Gajaaga, vous allez voir que ce que vous racontez est complètement faux.
    Au Haïré, dans une ville célèbre, tout le monde sait que l'ancien maire, qui fut aussi député était issu d'une famille qui, jadis était de condition servile.
    Et puis les relations entre nobles et anciennes familles de condition servile se sont plutôt transformées en laada gagnant-gagnant où chacun y trouve son compte.

    En exemple, quand la famille noble a un évènement (mariage, décès, etc), l'ancienne famille de condition servile vient s'occuper de la cuisine et autre tâches. Et vice-versa, quand c'est l'ancienne famille de condition servile qui a un évènement, c'est l'ancienne famille "noble" qui vient s'occuper de la corvée. Donc, dans ces conditions, peut on parler de la perpétuation du système que vous incriminez ?

    Mettez un peu d'eau dans votre sangoumé.


    Mr Fodyé Cisse, deux villages en guise d'exemples ne doit être aussi réjouissant au point de crier scandale.Il n'y a pas que quelques poches, c'est tout le Guidumakha "Mauritanie,Mali et Sénégal" ou l'esclavage sévit.Soyons modeste en reconnaissant la dure réalité, si vous avez honte, eh bien descendez sur le terrain et combattez le phénomène au lieu de se contenter à minimiser un crime aussi grave. Bien sûr, nous parlons de la Mauritanie et le phénomène est général dans tous les villages soninké.Chaque village, on y trouve la mosquée des esclave, le quartier des esclaves et dès fois les cimetières des esclaves à part. Ces fameux rapports gagnant-gagnant, en quoi les descendants sont ils gagnant? Ils ne peuvent conduire les mosquées en tant qu'Imam, ni remplacer le chef du village, ils ne sont pas propriétaires des terres fertiles cultivables alors je ne sais pas qu'est ce qu'ils ont gagné? Certes vous vous identifiez comme des hommes pour la promotion de la culture des soninké, mais il ne faut pas aussi cautionner le côté barbare injuste d'une culture, seriez prêt à fermer les yeux sur tout au nom de la culture?
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  4. 28/08/2013, 22h55 #4
    Diko hanoune
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Qu'il existe certaines poches de résistance au Guidimakha ne doit pas vous pousser à faire des généralisations tous azimuts. Allez au Haïré, au Gajaaga, vous allez voir que ce que vous racontez est complètement faux.
    Au Haïré, dans une ville célèbre, tout le monde sait que l'ancien maire, qui fut aussi député était issu d'une famille qui, jadis était de condition servile.
    Et puis les relations entre nobles et anciennes familles de condition servile se sont plutôt transformées en laada gagnant-gagnant où chacun y trouve son compte.

    En exemple, quand la famille noble a un évènement (mariage, décès, etc), l'ancienne famille de condition servile vient s'occuper de la cuisine et autre tâches. Et vice-versa, quand c'est l'ancienne famille de condition servile qui a un évènement, c'est l'ancienne famille "noble" qui vient s'occuper de la corvée. Donc, dans ces conditions, peut on parler de la perpétuation du système que vous incriminez ?

    Mettez un peu d'eau dans votre sangoumé.


    Partage de lecture de ce témoignage, bonne lecture


    En complément à l'article de Boolumbal sur le mariage mixte qui va au delà des castes. Je dois vous dire Frère SY rédacteur de ce billet frappant par la fidélité de la photographie que les couples mixtes entre divers castes et pas seulement entre anciens maîtres et anciens esclaves existent mais les réactions n'ont .Dans ma ville natale mon oncle m'a rapporté que le fils d'une famille notable avait été enfermé dans un grenier et expulsé de sélibaby manu militari car ce dernier voulait épouser une fille Harratine ( dont la famille est assimilée soninké) de sélibaby . Il s'est retrouvé en occident à faire des hautes études : pour ce cas chers frères on peut dire que c'est raté. J'ai une de mes tantes qui est marié à un soumaré, elle est Coulibaly : le couple fait profil bas mais accepté car le mari a tenu bon! Un autre de mes cousins un TRAORE a épousé la fille de l'imam l'union est acceptée car les parents ont fait preuve de bon sens ! Notre compatriote Myriam Soumaré athlète française de surcroît a épousé un compatriote de la même communauté mais de caste différent : ils ont tenu bons car les parents ont fait preuve de bon sens! Un autre ami de famille maraboutique du côté du fleuve a épousé une jeune d'une autre caste (somono) : ces grands frères ont dit, séparons les marmites (rires) et lui a rétorqué partageons l'héritage de papa et soudain tout le monde revient à la raison .Suite:Au secours des Haratine:SOS-Abolition: Témoignage : « En complément à l'article de Boolumbal sur le mariage mixte qui va au delà des castes »
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  5. 28/08/2013, 23h34 #5
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    Citation Posté par Diko hanoune Voir le message
    A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?
    Xa sounka,

    Oui dans mon village il y a quelqu'un qui soi-disant serait descendant d'esclave et maire, il a été élu 2 fois. Moi à votre place, j'aurais fait attention à ne pas mélanger les soninkés arabisés et les soninkés restés pures. Pour moi dans certains villages soninkés se trouvent la vraie démocratie parce qu'on y trouve des komés, horés, des cordonniers, des griots, des imams tous ensembles sans aucune humiliation de la part des uns envers les autres, le respect est mutuel, tout ca s'harmonise.
    Je pense que l'humanité devrait s'inspirer de cette "vraie" démocratie basée sur la moralité, la dignité et non sur les blas blas de Babylone !
    Certains trucs que vous dénoncez sont vrais par exemple Billl, sa façon de penser, arabisé jusqu'à la moelle, les soninkés comme lui vont faire des cimetières à part pour les esclaves sans aucun doute.
    "Chacun sa rrrrrrrrrrrrrroute de marcher, marcher, de rouler, de penser, d'organiser, d'aimer et de rigoler
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    vive les Sonikés, vive l'Amour,
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    Il vaut mieux être berger que mouton.
    Le créateur est là pour tout le monde, il n'appartient à aucun peuple plus qu'un autre


    Infraction du profil 08/07/2008 21h50 Expiré 1 Inappropriate Language
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  6. 29/08/2013, 00h10 #6
    Fodyé Cissé
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    Citation Posté par Diko hanoune Voir le message
    Mr Fodyé Cisse, deux villages en guise d'exemples ne doit être aussi réjouissant au point de crier scandale.Il n'y a pas que quelques poches, c'est tout le Guidumakha "Mauritanie,Mali et Sénégal" ou l'esclavage sévit.Soyons modeste en reconnaissant la dure réalité, si vous avez honte, eh bien descendez sur le terrain et combattez le phénomène au lieu de se contenter à minimiser un crime aussi grave. Bien sûr, nous parlons de la Mauritanie et le phénomène est général dans tous les villages soninké.Chaque village, on y trouve la mosquée des esclave, le quartier des esclaves et dès fois les cimetières des esclaves à part. Ces fameux rapports gagnant-gagnant, en quoi les descendants sont ils gagnant? Ils ne peuvent conduire les mosquées en tant qu'Imam, ni remplacer le chef du village, ils ne sont pas propriétaires des terres fertiles cultivables alors je ne sais pas qu'est ce qu'ils ont gagné? Certes vous vous identifiez comme des hommes pour la promotion de la culture des soninké, mais il ne faut pas aussi cautionner le côté barbare injuste d'une culture, seriez prêt à fermer les yeux sur tout au nom de la culture?
    Le titre de ce thread est :
    A-t-on déjà vu un descendant d’esclave soninké ministre ou maire ?
    A cette question, la réponse est OUI.
    Et plus loin, je lis une autre généralisation :
    "Par ailleurs, si aucun maître n’ose faire travailler son esclave sans son consentement au Fouta, ce dernier reste encore soumis, chez les Soninké, au service de son maître. "
    etc ///
    Ce qui n'est pas vrai. Vous connaissez tout le Fouta pour avancer de telles choses ?
    Il faut arrêter.
    La lutte contre l'esclavage est un combat qu'il ne faut pas "dé-crédibiliser" avec des affirmations fausses.
    Si vos arguments sont que l'esclavage perdure en milieu Soninké parce que l'imam ne peut pas être remplacé par une personne de condition servile ou que le chef de village ne peut pas être remplacé par une personne de condition servile, c'est aussi faire une énorme amalgame. Car, dans tout village Soninké, vous verrez aussi d'autres familles nobles qui ne pourront prendre la place de chef de village car, ne faisant pas partie du cercle des familles régnantes. De même, l'imamat peut être attribué à une unique famille dans le village alors que d'autres familles maraboutiques dont appartiennent des érudits ne pourront jamais diriger la prière. Donc, cela n'a rien à avoir avec l'esclavage. Et utiliser ces arguments là, ce n'est pas du tout sérieux.

    Et puis, le fait aussi d'affirmer qu'en milieu Soninké, certains patronymes sont typiquement de condition servile, est aussi absolument faux.

    Mon conseil, c'est :
    1. Il faut savoir de quoi on parle d'abord
    2. Éviter les généralisations tous azimuts où l'on va salir toute une communauté
    Dernière modification par Fodyé Cissé 29/08/2013 à 00h16
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  7. 29/08/2013, 01h31 #7
    Diko hanoune
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Le titre de ce thread est :
    A cette question, la réponse est OUI.
    Et plus loin, je lis une autre généralisation :
    etc ///
    Ce qui n'est pas vrai. Vous connaissez tout le Fouta pour avancer de telles choses ?
    Il faut arrêter.
    La lutte contre l'esclavage est un combat qu'il ne faut pas "dé-crédibiliser" avec des affirmations fausses.
    Si vos arguments sont que l'esclavage perdure en milieu Soninké parce que l'imam ne peut pas être remplacé par une personne de condition servile ou que le chef de village ne peut pas être remplacé par une personne de condition servile, c'est aussi faire une énorme amalgame. Car, dans tout village Soninké, vous verrez aussi d'autres familles nobles qui ne pourront prendre la place de chef de village car, ne faisant pas partie du cercle des familles régnantes. De même, l'imamat peut être attribué à une unique famille dans le village alors que d'autres familles maraboutiques dont appartiennent des érudits ne pourront jamais diriger la prière. Donc, cela n'a rien à avoir avec l'esclavage. Et utiliser ces arguments là, ce n'est pas du tout sérieux.

    Et puis, le fait aussi d'affirmer qu'en milieu Soninké, certains patronymes sont typiquement de condition servile, est aussi absolument faux.

    Mon conseil, c'est :
    1. Il faut savoir de quoi on parle d'abord
    2. Éviter les généralisations tous azimuts où l'on va salir toute une communauté


    La Société Soninké est très hiérarchisée, elle est également très solidaire quant il vous arrive un drame. Les soninké tiennent généralement parole jusqu’à récemment puisque le monde a changé. Le plus grand souci d’un soninké là ou il se trouve, c’est comment s’en sortir en aidant ceux qui sont restés aux villages. Les immigrés se privent en France et ailleurs pour satisfaire les besoins de leurs parents aux villages. Il n’empêche, cette société à un point faible. Les soninké sont peu ouverts aux autres cultures. Rare est de voir d’autres ethnies qui arrivent à épouser une femme soninké, par contre les soninké épousent pratiquement toutes les races et ethnies sans problème. J’aime bien cette société, seulement les inégalités sont dès fois cruelles. Il faudra aider cette société à assumer le glissement en douceur vers le progrès, la tolérance et l’ouverture. Dans cette société, il y a le sommet qui est dirigé par le TOUNKA LEMOU « on peut interpréter le mot comme étant les fils de Dieu », puisque Dieu est appelé aussi TOUNKA, donc se sont les chefs de villages généralement. Se sont des cruels guerriers qui n’ont à répondre de leurs actes que devant Dieu, voila peut être l’origine du mot TOUNKA LEMOU. Ensuite vient les marabouts « MODINI », ils sont les gardiens du temple de la connaissance et la maitrise de la religion généralement des musulmans. Les anges gardiens de la moralité religieuse des mosquées en gros. Je saute tous les GNAXAMALANI, j’atterris directement au KOMO « esclaves ». Ils jouent un rôle important dans la société. Seulement ils n’ont aucun droit à la gestion des villages, des mosquées ni ne peuvent représenter la société etc…. Ils sont marginalisés depuis l’antiquité. Pourtant cette société se repose essentiellement entre les mains des soi-disant « nobles », « marabouts » et « esclaves ou captifs ». Lien: Au secours des Haratine:SOS-Abolition: Réflexion, la société soninké est appelée à progresser !
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  8. 29/08/2013, 20h10 #8
    samba remmé
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    Monsieur vous dites vraiment n'importe quoi,moi je suis originaire du village de Harr et le maire est un descendant d'esclave qui est mon oncle il faut revoir vos sources il ne fautt pas tout generalisé.
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  9. 30/08/2013, 01h42 #9
    Diko hanoune
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    Citation Posté par samba remmé Voir le message
    Monsieur vous dites vraiment n'importe quoi,moi je suis originaire du village de Harr et le maire est un descendant d'esclave qui est mon oncle il faut revoir vos sources il ne fautt pas tout generalisé.


    Oui évitons de généraliser comme vous dites, seulement se ne sont pas quelques rares cas d'exception qui nous ferons taire les 95% des cas dans le Guidumakha. Attention, le document ci-dessus est un travail scientifique qui est basé sur des cas très précis de l'époque c'est à dire 2000.
    Voila ce que j'ai écrit et l'assume.

    "Voila pourquoi, il faut les aider à abandonner les vieilles traditions pour éviter l’implosion des villages. Le partage des rôles doit se faire équitablement, je propose que dans tous les villages, lors des élections si le maire est un ancien prétendant d’une noblesse fictive, que son adjoint soit automatiquement de la couche discriminée, vis-versa et que cela se généralise partout au niveau de l’administration locale. Une fatwa interdisant toute opposition à une union sacrée venant des Imams soninké pour parer au phénomène d’infanticides, suicides des filles et les enfants qu’on prive de pères en les appelant honteusement des « bâtards ». Il suffit de faire un tour dans les villages pour s’en rendre compte du désastre. Qu’en pensez-vous ?"
    Lien: Au secours des Haratine:SOS-Abolition: Réflexion, la société soninké est appelée à progresser !
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