Il existe des idoles habitant le cœur de l'être humain, du fidèle homme ou femme, comme il existe des statuts souillant les temples et autres lieux de cultes. Une tradition que l'on attribue à la culture juive, citée par le savant musulman Ibn Rajab Al-Hanbali, affirme qu'Allah aurait dit : ni mon ciel ni ma terre, ne peuvent me contenir. Cependant, le cœur de mon serviteur fidèle me contient. Ibn Rajab ajoute : lorsqu'il y dans le cœur autre chose qu'Allah, Allah est alors celui qui a le moins besoin d'associés. Il n'accepte de voir les idoles de la passion y prendre place en le pressant... Allah est jaloux de voir le cœur de son adorateur habité par un autre que Lui, ou d'y trouver caché ce dont Il n'est pas satisfait [...] Nul ne sera secouru demain, sinon celui qui viendra à Allah avec un cœur pur, ne contenant que Lui, comme nous pouvons le constater dans ce verset : le jour où les biens, ni les enfants ne seront d'aucune utilité, sinon celui qui viendra à Allah avec avec un cœur sain. (Coran, 26 : 88-89). De fait le cœur saint, poursuit Ibn Rajab, c'est le cœur qui est pur des souillures dues aux actes de désobéissance. Les idoles du coeur
Il existe des idoles habitant le cœur de l'être humain, du fidèle homme ou femme, comme il existe des statuts souillant les temples et autres lieux de cultes. Une tradition que l'on attribue à la culture juive, citée par le savant musulman Ibn Rajab Al-Hanbali, affirme qu'Allah aurait dit : ni mon ciel ni ma terre, ne peuvent me contenir. Cependant, le cœur de mon serviteur fidèle me contient. Ibn Rajab ajoute : lorsqu'il y dans le cœur autre chose qu'Allah, Allah est alors celui qui a le moins besoin d'associés. Il n'accepte de voir les idoles de la passion y prendre place en le pressant... Allah est jaloux de voir le cœur de son adorateur habité par un autre que Lui, ou d'y trouver caché ce dont Il n'est pas satisfait [...] Nul ne sera secouru demain, sinon celui qui viendra à Allah avec un cœur pur, ne contenant que Lui, comme nous pouvons le constater dans ce verset : le jour où les biens, ni les enfants ne seront d'aucune utilité, sinon celui qui viendra à Allah avec avec un cœur sain. (Coran, 26 : 88-89). De fait le cœur saint, poursuit Ibn Rajab, c'est le cœur qui est pur des souillures dues aux actes de désobéissance.

La notion d’unicité est une notion centrale, et on ne peut plus capitale dans les traditions religieuses monothéistes. Tous les messagers et prophètes d’Allah, d’Adam (paix sur lui) à Muhammad (saw), ont été envoyés aux hommes avec un seul objectif : rétablir le culte du monothéisme pur, de l’unicité d’Allah chaque fois que les hommes se sont éloignés de la droite ligne du monothéisme. Plusieurs versets du Coran, comme nous allons le voir, n’ont de cesse de revenir sur l’impératif de rester attaché à cette unicité : dis : Lui, Allah, est unique. Allah l’absolu. Il n’a pas engendré, et n’a pas été engendré. Et nul n’est égal à lui » (112 : 1-4). Cette très courte sourate de la période mecquoise contient dans ses quatre versets l’essentiel du monothéisme musulman. Monothéisme pur, clair et total, qui satisfait aussi bien la conscience du croyant que sa raison. On rapporte de fait que les polythéistes de la Mecque s’étaient rendus auprès du prophète Muhammad pour lui poser cette question : décris – nous la généalogie de ton Seigneur ! La réponse se fit alors sous la forme de la révélation de cette sourate, appelée al-ikhlâs, terme arabe qui connote l’idée de pureté, de sincérité, dans le sens du culte pur rendu à Allah seul.