Le mini-mouvement au sein de l'administration territoriale opéré lors du conseil des ministres hebdomadaire du mercredi 18 décembre dernier, a emporté le wali du Gorgol et le Hakem de la Moughataa centrale de Kaédi, respectivement Mohamed Mahmoud O. Khattra et Diop Mamoudou.

Ces deux administrateurs en poste depuis l'investiture du président démocratiquement élu, renversé par le putsch du 6 août 2008 ont ainsi été mis au "garage". Dans la capitale du Gorgol,de l'avis de plusieurs personnes, leur limogeage n'est pas une surprise et était attendu depuis le coup d'état; Et pour cause, l'appartenance des deux administrateurs limogés à deux formations politiques (App et Ufp) très actives au sein du FNDD opposé au putsch. Les listes établies par l’administration ( les walis)et très largement contestées par les soutiens du HCE, pour la cooptation des participants de l'intérieur du pays aux états généraux de la démocratie qui se tiendront à partir du 27/12/2008, ne seraient qu'un alibi pour se passer de leurs services, estime un soutien du FNDD. Par ailleurs, il faut noter que si le limogeage du wali était souhaité par plusieurs cadres et élus qui lui reprochaient son manque de "professionnalisme" et son monolinguisme dans une wilaya majoritairement francophile, il n'en est pas de même pour le hakem qui jouit d'une bonne réputation tant au sein des populations que des cadres de la moughataa. 

La situation alimentaire est satisfaisante dans la région.

La hauteur mensuelle de pluies enregistrées et le cumul du 1er mai au 30 septembre 2008 sont normaux à largement excédentaires dans les stations des chefs-lieux de cercle excepté à Kéniéba où la hauteur mensuelle est déficitaire. Ils sont partout supérieurs à ceux de septembre 2007 excepté à Bafoulabé et Kita où ils sont nettement inférieurs.

Les côtes relevées sur les principaux cours d'eaux sont inférieures à celles du mois précédent mais supérieures à celles de l'année dernière à la même période sur le fleuve Sénégal et ses affluents.

La situation phytosanitaire est marquée par des dégâts légers à importants des sautériaux et des cantharides sur le maïs, le mil, le niébé et les derniers semis de sorgho dans les cercles de Diéma, Nioro, Kayes et Yélimané. Ces dégâts sont plus importants dans les cercles de Diéma et Nioro. La présence des oiseaux granivores sans dégâts sur les cultures est également signalée dans le cercle de Yélimané.

BAKEL-RENCONTRE INTERVILLAGEOISE DE TABANDING.
Décidément les responsables de la coordination régionale de Tostan à Tambacounda ont beaucoup de souffle. Après le département de Tambacounda et la nouvelle région de Kédougou, ils sont allés à l’assaut de Bakel où les communautés de Tabanding ont emboîté le pas à celles de Bala, pour tourner le dos à jamais à toute forme de pratique néfaste à la santé de la mère et de l’adolescent.
Les populations du bourg de Tabanding et celles de 29 autres villages le ceinturant sont plus que jamais décidées à ne plus se livrer aux mutilations génitales féminines et à toute forme de mariage précoce et forcé. Elles l’ont très clairement exprimée ce dimanche à Tabanding, localité du département de Bakel située à environs 34 km de Tambacounda.

Les centres ouverts par l’Ong Tostan et les enseignements dispensés aux communautés jadis réticentes, relatifs aux droits humains, à l’hygiène, à la santé ainsi qu’à la résolution des problèmes y sont pour beaucoup. « Nous ne cesserons jamais de remercier le bon Dieu d’avoir orienté vers nous cette structure qu’est Tostan qui nous a ouvert les yeux sur pas mal de choses qui font qu’aujourd’hui le paludisme a reculé dans notre contrée. Plus personne ne s’adonne à l’excision et les mariages sont devenus des sujets de débat entre conjoints, d’une part, et entre les préposés au mariage, d’autre part, » explique avec une certaine note de jovialité Hamady Wane, le chef de village.

A peine la mort du président Lansana Conté connue, mardi 23 décembre, une tentative de coup d'Etat était en cours en Guinée-Conakry. Les autorités ont en effet annoncé aux premières heures de la matinée le décès du général Lansana Conté, lundi dans la soirée, à l'âge de 74 ans, "des suites d'une longue maladie". Peu après, des militaires ont annoncé, à la radio d'Etat, "la dissolution du gouvernement, des institutions républicaines et de la Constitution". "A compter d'aujourd'hui, la Constitution est suspendue, ainsi que toute activité politique et syndicale", a déclaré un capitaine de l'armée, Moussa Dadis Camara, sur les ondes de Radio Conakry, précisant qu'un "conseil consultatif" allait bientôt être mis en place, "composé de civils et militaires".

 A peine la mort du président Lansana Conté connue, mardi 23 décembre, une tentative de coup d'Etat était en cours en Guinée-Conakry. Les autorités ont en effet annoncé aux premières heures de la matinée le décès du général Lansana Conté, lundi dans la soirée, à l'âge de 74 ans, "des suites d'une longue maladie". Peu après, des militaires ont annoncé, à la radio d'Etat, "la dissolution du gouvernement, des institutions républicaines et de la Constitution". "A compter d'aujourd'hui, la Constitution est suspendue, ainsi que toute activité politique et syndicale", a déclaré un capitaine de l'armée, Moussa Dadis Camara, sur les ondes de Radio Conakry, précisant qu'un "conseil consultatif" allait bientôt être mis en place, "composé de civils et militaires".