Les éléments de l'escadron territorial de la gendarmerie et les limiers du commissariat de Tambacounda ont violement réprimé l'exécution de certaines menaces des élèves des établissements secondaires publics de la capitale orientale, soutenus par le Président de l'Association des Etudiants Ressortissants de Tambacounda (ASERT), Made Dramé et ses camarades, pour réclamer des professeurs, des toilettes, un terrain et une meilleure hygiène de leur environnement. L'Inspection d'Académie et le Conseil régional ont été saccagés. Grenades lacrymogènes, jets de pierres, matraques et des arrestations ont fait leur apparition.
Il faut reconnaître que le front scolaire est en effervescence ces derniers temps à Tambacounda. Deux mois après l'ouverture des classes, les problèmes ont débuté dans les établissements de la commune de Tambacounda, à l'instar de ce qu'on observe dans quelques autres localités du pays.

Les chefs militaires mauritaniens à l'origine du putsch contre le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi le 6 août dernier avaient été limogés quelques jours auparavant par ce dernier parce qu'ils incitaient des ministres à démissionner et projetaient d'organiser des manifestations populaires destinées à le pousser à la démission, indique un document que publie en exclusivité l'hebdomadaire mauritanien "Le Calame" dans son édition de mardi.
Chaque année, des centaines d’étudiants ressortissants de Tambacounda démissionnent de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) du fait des dures conditions de vie. L’Association a mis à profit la caravane de la Tabaski pour sensibiliser les autorités locales sur la question et demander plus de soutien.