Wade accusé de complicité de coup d'etat
Le Président Wade est attrait, ce vendredi, au tribunal de ses pairs de la Cedeao, dont le président en exercice a convoqué un sommet extraordinaire pour demander des sanctions contre la Guinée et rappeler à l’ordre les Présidents Abdoulaye Wade et Mouammar Kadhafi. Ils sont accusés de complicité de coup d’Etat pour leur soutien manifeste à la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara. Le Président nigérian Umaru Musa Yar’Adua, président en exercice de la Cedeao, a convoqué ce vendredi un sommet extraordinaire des pays membres de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la Guinée, en général, et sur les attitudes des Présidents sénégalais Abdoulaye Wade et libyen Mouammar Kadhafi. Ces deux chefs d’Etats africains sont considérés par leur homologue nigérian comme des complices de la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée, le 24 décembre 2008.

Une délégation française est attendue ce mercredi 7 janvier à Bamako pour tenter de signer un accord bilatéral sur l'immigration et le co-développement. Un rassemblement est prévu à Paris pour dénoncer ce projet. Côté malien, on craint que les sans-papiers ne soient expulsés plus facilement, alors même que les transferts financiers des émigrés dépassent de loin l'aide publique au développement. Environ 250 millions d'euros sont envoyés chaque année vers la région de Kayes d'où viennent la plupart des Maliens vivant en France.
La Biennale artistique et culturelle 2008 qui vient de se tenir à Kayes a été une réussite sur plusieurs plans. A commencer par l’organisation.
Les Mauritaniens retourneront aux urnes dans six mois, par la volonté des généraux qui ont destitué le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Le « sauvetage » de la démocratie, argument de poids des « rectificateurs », consolidé, pense-t-on, par la tenue des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) risque de n’être que de la poudre jetée aux yeux de tous les Mauritaniens ayant soutenu le coup d’Etat du 6 août 2008.