Une histoire de mariage soninké qui devient une histoire de Police!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Grande contradiction entre ce qui est écrit au-dessus et ceci,(post du 19/09 a 19h45), je cite : Même s'il est toléré de parler d'autres cultures, d'autres thèmes, il ne s'agit pas du tout de renoncer à notre idéal ou de parler de la vie privée de qui que ce soit sur un espace public fréquenté par des milliers et des milliers de gens par jour.

Cheickna, c'est ce que tu viens de faire, reconnais le. Je te cite encore : "Un cousin vient de porter à ma connaissance une histoire de mariage qui s’est déroulée dans une famille soninkée en France que je tiens à partager avec vous. Désolé, s’il s’agit d’une famille d’un(e) soninkaranaute. "

Ici, tu as bel et bien parler de la vie privée d'une personne, reconnais le.
Je crois qu'une remise en question s'impose.

Bonjour!

Écoutez, je m'adresse à toutes celles qui pensent que j'ai commis une erreur, que je n'ai jamais déballé la vie privée de quelqu'un dans ma vie, ni sur un espace public, ni sur un espace privé. J'ai d'autres choses à faire dans ma vie que de faire des conneries pareilles. Fatim, c'est faux de me dire que j'ai parlé de la vie privée de quelqu'un ou que je me suis contredis. Quand on cite quelqu'un, il faut bien prendre le soin de le citer objectivement et de situer chacune de ses citations dans son contexte.
En disant désolé, s'il s'agit de la famille de quelqu'un, il ne s'agit nullement de dire que je connaissais la famille en question. Comme je savais que c'est un problème de société, je me disais que cela peut toucher indirectement quelqu'un du forum, d'où ma mise en garde. Je ne connais ni d'Ève, ni d'Adam une famille qui est dans le même cas. Or, quand je parle de l'histoire de vie privée ailleurs, je parlais des posts qui nous parlaient de mon copain m'a quitté, comment je fais pour le récupérer, des histoires pareilles.
En plus, ce qui me désole dans votre façon de faire, c'est que nombreuses ont donné leurs avis pour se rétracter par la suite, parce que d'autres copines ont voulu détourner le débat par la phrase de Marigatta. C'est un débat de caméléon ça. D'où l'influence dont on parlait plus haut. Je vous ai toujours dit que rien me fera renoncer à un débat d'idées. Je n'ai parlé d'aucune famille, mais je dis haut et fort que ce sujet mérite débat, peu importe s'il touche ou non à quelqu'un ici. C'est pour chercher des solutions de sortie de crises. Ce n'est pas pour autre chose. En plus, il y a environ deux ans, j'ai bien pointé du doigt le même sujet et personne n'avait dit mot. Et toutes celles qui parlent aujourd'hui étaient bien là. Pour preuve, lisez ce qui suit :

L’anathème inhérente à l'histoire des papiers

En France, comme aux Etats-Unis et au Canada, l’histoire des papiers jette l’anathème sur certaines familles soninkées qui respectent ou non les gens qu'en fonction de leur situation administrative. Le malheur est que certains parents inculquent très tôt à leurs enfants, surtout à leurs filles, que la seule raison qui peut pousser un « sans-papiers » à se marier avec elles, c’est d’avoir des papiers. Et malheureusement, certaines filles, n'étant pas trop futées d’un point de vue moral, prennent cette information à double tranchant comme un sacerdoce, une vérité d’Evangile ou sacro-sainte, pour retarder l’échéance du mariage. Et très souvent, le fait de donner cette information à sa fille sans nuancer ses propos retourne contre le parent. Car la fille qui est d’une intelligente légère rejettera tous ses semblables et finira par présenter aux parents un certain Zambien, Kofffi ABEGBO, si ce n'est pas un Thierry, pour un éventuel mariage. C’est là que les parents, peu prévenants, réaliseront leur erreur. Pour tenter de rectifier in extremis le tir, ils diront à la fille autant te marier avec untel, même s’il n’est pas administrativement en règle, qu’avec ce gars bizarre qu’est Koffi. La fille qui a grandi avec l’idée que tous ses cousins et parents cherchent des papiers, en se mariant avec elle et qui, sans doute, avait appris à connaître clandestinement son Koffi, prendra la poudre d’escampette avec lui en allant consacrer leur union à la Mairie, au grand mépris de la religion, de la culture soninkée et à la grande honte de ses parents immigrés qui sont en réalité à l’origine de la situation.

C’est pourquoi, actuellement, certains jeunes Soninkés, remplis de principes et de fierté, parce qu’étant bien nés et ayant grandi dans la force de l’humanité, se plaisent et se complaisent à s’abstenir de contracter des unions avec les filles nées ou ayant grandi dans l’immigration. En tant que modeste observateur de la société soninkée, je note qu’il est bien dommage que de telles suspicions matrimoniales se soient installées entre les jeunes filles et garçons soninkés dans un contexte migratoire, où nous nous devons de resserrer nos rangs pour la survie de notre identité. C’est vraiment un point peu reluisant de l’immigration soninkée.

Il s'agit d'un problème de mariage et non d'une vie privée ou de famille. Soyons un peu réalistes. En tout cas, ce n'est pas de cette façon qu'on réussira à me confondre moi.