Situations inédites... !!!

[Bawague]

Une autre situation inédite qui n’est arrivée en 1995 lors de la traversée du fleuve Sénégal pour rejoindre la rive Mauritanienne de Rosso.
Cet incident s’est passé juste après la réconciliation entre le Sénégal et la Mauritanie mon père me demanda de raccompagner ma mère pour aller voir la famille à Nouakchott.

A peine arrivée à Rosso Sénégal le bac était déjà parti depuis 5 minutes et retour était prévu le soir. Il était impossible pour nous d’attendre jusqu’au soir d’autant plus que la cadette de la famille était avec nous. Une seule alternative ne présentait à nous : les pirogues motorisées une pratique très courante donc je suis parti voir la personne responsable de la pirogue qui devait rejoindre la rive mauritanienne je demande l’inscription de ma mère, ma sœur et moi-même et m’acquitte des dus pour ce qui est de nos places personnelles et des celles des bagages.

Une fois le nombre de personnes devant prendre la pirogue atteint le chargement a été effectué et la traversée entamée. Arrivée au milieu du fleuve le mec coupe le moteur et procède au contrôle des billets et bagages (franchement quelle idée !!!). Arrive notre tour je donne les reçus des nos places et ceux des bagages ensuite montre physiquement lesquels sont les bagages. Soudain le mec me dit ce que vous avez payé pour les bagages n’est pas assez et que l’on devait payer plus et m’exhorte à payer de suite sinon on descend avec nos bagages !!!

J’avais plus de CFA et je ne voulais sortir l’argent que j’avais en Ouguiyas (monnaie mauritanienne).

Le gars commence à nous menacer n’ayant pas le choix et voyant ma mère très inquiète j’ai commencé à chatter le mec en wolof en lui promettant de lui donner le reliquat dû à mon retour. J’ai fais semblant de lui demander son prénom et nom. Nous sommes restés au moins quinze minutes au milieu de l’eau. Finalement il accepta le compromis et alluma le moteur pour acheminer la traversée. Vous imaginez un peu la situation il y avait au moins une vingtaine de personnes dans la pirogue si cela avait tourné au vinaigre

Jamais j’oublierai ce qui s’est passé ce jour là.

Ceux qui ont déjà effectué cette traversée avez-vous vécu le même système de contrôle ?

le propriétaire du pirogue etais t-il senegalais ou mauritaniens?
franchement ces gens ne savent rien
Et si j'etais à votre place on va le jeter dans la mer puis on alume et on file

[ami wague]

Dis donc Hadiya il se passe des choses bizarres au senegal

[oumou]

Alors pour moi, c'est quelque chose qui s'est passé en france, je rentrais de chez ma mère avec ma fille et je suis passé par le stade de france, bouchon donc on avançait comme des escargots, j'ai vu des gars, noirs et arabes qui marchaient sur le trottoir et comme par hasard, je présentais trop quelque chose, deux voitures plus tard, il y avait une belle voiture, et le renoi s'est approché de la voiture lui a cassé la vitre côté passager et lui a volé sa serviette, mais c'est un truc qui m'a choqué je sais que cela existe mais le voir en direct, c'est chaud, certaines personnes sont qu'en même sorti de leur voiture pour leurs courirent après mais sans succès, j'ai halluciné et la je me suis dit "toujours les mêmes"

[Malya92]

Salam,

J'en ai une bonne à raconter!

Pendant l'été 1997,j'avais 14 ans à l'époque, je suis parti au Sénégal, à Bokidiawé,avec ma mère, ma tante et ma petite soeur.
Apres avoir passé quelque temps à Bokidiawé, nous avons decidé d'aller à Kaédi en Mauritanie.Mon oncle habitant à Kaédi, était à Bokidiawé à l'époque, donc il a décidé de nous accompagner.
Donc, nous avons pris la charette jusqu'au fleuve, avons pris la pirogue puis la voiture de l'autre coté de la rive.

A l'entrée de Kaédi, nous nous sommes fait arreté par la police.Le policier "naar" nous demande nos papiers en langue puular, mon oncle essaie de lui parler mais il insiste en demandant que je descende.
Je me demande encore aujourd'hui pourquoi il n'a demandé quà moi de descendre.
Donc, je descends.
Il discute avec mon oncle une bonne dizaine de minutes puis nous dit que je vais aller au commissiarat étant donné que je suis "sans-papier"

Je n'étais pas passé par l'aéroport avec le visa et tout le tralala!
Me voilà, emmenée au commissiarat, placée sur un "Dago", j'ai échappée de peu à la cellule

Pendant ce temps, mon oncle, ma tante, ma mère et ma soeur sont allés dans la concession familiale prévenir mes autres oncles.
Finalement 3/4 heure plus tard, j'ai été libérée du "centre de détention" car un de mes oncles travaillait, à l'époque, au commissiarat.
Ca a dû lui faire bizarre de recevoir un coup de fil en pleine nuit lui informant qu'une de ses nièces était détenue au commissiarat.

J'ai du me présenter tous les matins pendant 3 jours au commissiarat jusqu'à que l'on me procure un laisser-passer.

C'etait la première fois que je mettais les pieds en Mauritanie, j'en ai eu pour mon grade!!!
J'en ris aujourd'hui mais à l'époque c'était pas marrant

[parisgirl]

Situation inédite mais drôle.

C'était en 1989, à l'époque j'étais gamine mais je m'en souviens comme si c'était hier. Mon père, mes 2 frères ma soeur et moi-même avions pris le train à Kayes pour nous rendre au village.

Un moment l'un de mes frères s'est levé pour je ne sais plus quoi et là un monsieur lui a piqué sa place. Mon père a signalé au monsieur qu'il avait prit la place de mon frère.
L'homme à regarder mon père sans dire un mot et nous a fait comprendre qu'il ne se léverait pas. Mon père nous a donc dit de nous serrer pour faire de la place pour mon frère.

Quelques heures plus tard, comme nous avions un petit creux, mon père a profité de l'arrêt du train pour acheter des mangues. Quand il est revenu, le monsieur n'était plus à côté de nous, il était sans doute allé faire un tour. Quand le train a démarré, le monsieur est revenu s'asseoir. Il ne restait qu'une dernière mangue, mon père a donc sorti son couteau et a proposé au monsieur de partager la dernière mangue avec mon frère.

Mon père avec son couteau d'une main et la mangue dans l'autre main dit au monsieur (en bambara) :
"La dernière mangue je la partage (il montre la main tenant le couteau)
pour mon fils (il pointe le couteau en direction de mon frère)
et toi (il pointe le couteau vers le monsieur)"
Pas de réaction, le monsieur semble ne pas avoir comprit.
Même parole en soninké (pas de réaction), en français (pas de réaction) puis dans 2 autres langues mais toujours rien.

Sur le coup, mes frères, ma soeur et moi on a pas compris pourquoi le monsieur ne disait rien et faisait une drôle de tête. Au moment où mon père s'appretait à couper la mangue, le gars s'est levé et a détalé comme un lapin en disant je ne sais quoi dans une langue que même mon père ne comprenait pas. On aurait dit qu'il avait vu un fantôme.

Derrière nous il y'avait un groupe d'hommes tordu de rire. Ils nous ont expliqué que le monsieur pensait que mon père lui avait demandé de choisir entre sa vie et la place de mon frère.
Quand il a détalé, il aurait crié : "non non prenez la place mais faut pas me tuer."

Wallaye après ça on était plié de rire. Trop fort le gars. En tout cas jusqu'à la fin du voyage on ne l'a plus revu.

En tout cas cette histoire inoubliable fait partie intégrante de nos souvenirs de vacances.

[tounkara coumba]

Tu es trop forte Paris Girl

[ja-net]

Salam,

J'en ai une bonne à raconter!

Pendant l'été 1997,j'avais 14 ans à l'époque, je suis parti au Sénégal, à Bokidiawé,avec ma mère, ma tante et ma petite soeur.
Apres avoir passé quelque temps à Bokidiawé, nous avons decidé d'aller à Kaédi en Mauritanie.Mon oncle habitant à Kaédi, était à Bokidiawé à l'époque, donc il a décidé de nous accompagner.
Donc, nous avons pris la charette jusqu'au fleuve, avons pris la pirogue puis la voiture de l'autre coté de la rive.

A l'entrée de Kaédi, nous nous sommes fait arreté par la police.Le policier "naar" nous demande nos papiers en langue puular, mon oncle essaie de lui parler mais il insiste en demandant que je descende.
Je me demande encore aujourd'hui pourquoi il n'a demandé quà moi de descendre.
Donc, je descends.
Il discute avec mon oncle une bonne dizaine de minutes puis nous dit que je vais aller au commissiarat étant donné que je suis "sans-papier"

Je n'étais pas passé par l'aéroport avec le visa et tout le tralala!
Me voilà, emmenée au commissiarat, placée sur un "Dago", j'ai échappée de peu à la cellule

Pendant ce temps, mon oncle, ma tante, ma mère et ma soeur sont allés dans la concession familiale prévenir mes autres oncles.
Finalement 3/4 heure plus tard, j'ai été libérée du "centre de détention" car un de mes oncles travaillait, à l'époque, au commissiarat.
Ca a dû lui faire bizarre de recevoir un coup de fil en pleine nuit lui informant qu'une de ses nièces était détenue au commissiarat.

J'ai du me présenter tous les matins pendant 3 jours au commissiarat jusqu'à que l'on me procure un laisser-passer.

C'etait la première fois que je mettais les pieds en Mauritanie, j'en ai eu pour mon grade!!!
J'en ris aujourd'hui mais à l'époque c'était pas marrant

Ah ces mauritaniens vraiment malgré qu'il n'y a que du sable chez eux ils trouvent le moyen de casser les pieds au monde!

En tout cas t'as du avoir bien peur.

[mayadambou]

Ah ces mauritaniens vraiment malgré qu'il n'y a que du sable chez eux ils trouvent le moyen de casser les pieds au monde!

En tout cas t'as du avoir bien peur.

Ja-net qui t'a dit qu'il n'y avait que du sable chez nous?

[ja-net]

Maya je connais beaucoup de mauritanien dé faut pas se vexer ! chacun son délire y'en a c'est bac à sable géant quoi moi je suis open

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam,

J'en ai une bonne à raconter!

Pendant l'été 1997,j'avais 14 ans à l'époque, je suis parti au Sénégal, à Bokidiawé,avec ma mère, ma tante et ma petite soeur.
Apres avoir passé quelque temps à Bokidiawé, nous avons decidé d'aller à Kaédi en Mauritanie.Mon oncle habitant à Kaédi, était à Bokidiawé à l'époque, donc il a décidé de nous accompagner.
Donc, nous avons pris la charette jusqu'au fleuve, avons pris la pirogue puis la voiture de l'autre coté de la rive.

A l'entrée de Kaédi, nous nous sommes fait arreté par la police.Le policier "naar" nous demande nos papiers en langue puular, mon oncle essaie de lui parler mais il insiste en demandant que je descende.
Je me demande encore aujourd'hui pourquoi il n'a demandé quà moi de descendre.
Donc, je descends.
Il discute avec mon oncle une bonne dizaine de minutes puis nous dit que je vais aller au commissiarat étant donné que je suis "sans-papier"

Je n'étais pas passé par l'aéroport avec le visa et tout le tralala!
Me voilà, emmenée au commissiarat, placée sur un "Dago", j'ai échappée de peu à la cellule

Pendant ce temps, mon oncle, ma tante, ma mère et ma soeur sont allés dans la concession familiale prévenir mes autres oncles.
Finalement 3/4 heure plus tard, j'ai été libérée du "centre de détention" car un de mes oncles travaillait, à l'époque, au commissiarat.
Ca a dû lui faire bizarre de recevoir un coup de fil en pleine nuit lui informant qu'une de ses nièces était détenue au commissiarat.

J'ai du me présenter tous les matins pendant 3 jours au commissiarat jusqu'à que l'on me procure un laisser-passer.

C'etait la première fois que je mettais les pieds en Mauritanie, j'en ai eu pour mon grade!!!
J'en ris aujourd'hui mais à l'époque c'était pas marrant

Ah ces mauritaniens vraiment malgré qu'il n'y a que du sable chez eux ils trouvent le moyen de casser les pieds au monde!

En tout cas t'as du avoir bien peur.

Lol, les mauritaniens sont justes. Sa mère et son oncle qui sont kaédiens n'ont pas été embêtés, sa petite sœur mineure non plus. C'est elle seule qui a été arrêté, parce qu'elle n'est pas kaédienne, parce qu'elle était majeure, ma foi avait 17 ans, c'est presque majeure. Tu vois que nous sommes justes. En plus, je suis sûr qu'elle n'avait pas pris le visa au consulat de Kaédi. Bref, elle était sans papière (lol) et clandestine, c'est pour ça.