Questions et réponses en Islam

[DJAMBERE KHOUMBA]

Assalamou Aleykoum,
Voiçi ma question:
Monsieur X est un jeune émigré qui a décidé de se fiancer avec une connaissance mademoiselle Y vivant dans leur pays d'origine.
Les deux parties par le biais de leurs parents respectifs procèdent à la célébration officielle du mariage religieux.
La dot fixée est versée entièrement par le mari en plus d'autres cadeaux.
Quelques mois aprés,alors qu'il avait une date en tête pour venir consommer son mariage,monsieur X meurt à l'étranger sans avoir pu honorer ce souhait.
Au pays on décide de faire observer la période de deuil à son épouse.
Au bout du second mois de veuvage madame X tombe malade.
Auscultée par une gynécologue,cette dernière confirme une grossesse de 4 mois(des oeuvres de son amant).
1) Que recommande la Charia dans ce cas.Doit-elle continuer le veuvage ou pas.
2) Doit-elle héritée de son mari
3) Doit-elle remboursée la dôt et les cadeaux reçus
J'attends vos réponses

Ba dis donc quelle imagination. Je pense que si la grossesse a été conçu avant la celebration du mariage religieux, qu'elle ne peut hériter du défunt, qu'elle doit cesser le port du voile de veuvage et qu'elle doit rembourser la dôt et les cadeaux perçu.
Mais si la grossesse a été conçu après le foutou elle conserve la dot, les cadeaux, conserve le port du voile et hérite de ce dernier.

[DJILA DIAGUILINKE]

Ba dis donc quelle imagination. Je pense que si la grossesse a été conçu avant la celebration du mariage religieux, qu'elle ne peut hériter du défunt, qu'elle doit cesser le port du voile de veuvage et qu'elle doit rembourser la dôt et les cadeaux perçu.
Mais si la grossesse a été conçu après le foutou elle conserve la dot, les cadeaux, conserve le port du voile et hérite de ce dernier.

Si la grossesse avait été conçue avant le mariage religieux,je suis d'accord avec ta réponse car le mariage est nul et non avenu pour cause de supercherie.
Dés lors elle restitue tout ce qu'elle a reçu,n'observe pas une période de veuvage et n'hérite ni du défunt car n'étant pas son épouse en raison de l'invalidation du mariage.
Mais là la grossesse a été conçue après le mariage religieux.
Continue tes recherches,ta seconde réponse n'est pas adéquate à la situation

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

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Mais là la grossesse a été conçue après le mariage religieux.
Continue tes recherches,ta seconde réponse n'est pas adéquate à la situation

Bonjour!

Dans ces conditions et en toute logique religieuse, elle ne rembourse pas la dot, car elle est mariée légalement et elle hérite son mari, même si elle a fait le péché de l'adultère.
Concernant la période de viduité (ou de veuvage ou al idda ), elle doit la prolonger jusqu'à son accouchement, même si l'enfant à naître n'est pas de son mari. La durée de viduité (ou de veuvage ou al idda) d'une femme enceinte s'arrête le jour de son accouchement.

En conclusion, la femme ne doit pas rembourser la dot, car en aucun moment son mari ne l'a divorcé de son vivant, mais vu qu'elle est enceinte elle doit attendre qu'elle accouche pour qu'elle puisse entreprendre tout autre mariage. En définitive, vu qu'elle n'a pas été divorcée par son mari, elle est dans son bon droit de l'hériter. Allah est le plus Savant.

[kiitee]

Bonjour!

Dans ces conditions et en toute logique religieuse, elle ne rembourse pas la dot, car elle est mariée légalement et elle hérite son mari, même si elle a fait le péché de l'adultère.
Concernant la période de viduité (ou de veuvage ou al idda ), elle doit la prolonger jusqu'à son accouchement, même si l'enfant à naître n'est pas de son mari. La durée de viduité (ou de veuvage ou al idda) d'une femme enceinte s'arrête le jour de son accouchement.

En conclusion, la femme ne doit pas rembourser la dot, car en aucun moment son mari ne l'a divorcé de son vivant, mais vu qu'elle est enceinte elle doit attendre qu'elle accouche pour qu'elle puisse entreprendre tout autre mariage. En définitive, vu qu'elle n'a pas été divorcée par son mari, elle est dans son bon droit de l'hériter.

Exactement,j'apris comme ça aussi pour sa période de viduité doit-etre prolongé jusqu'a l'accouchement.

[DJILA DIAGUILINKE]

Bonjour!

Dans ces conditions et en toute logique religieuse, elle ne rembourse pas la dot, car elle est mariée légalement et elle hérite son mari, même si elle a fait le péché de l'adultère.
Concernant la période de viduité (ou de veuvage ou al idda ), elle doit la prolonger jusqu'à son accouchement, même si l'enfant à naître n'est pas de son mari. La durée de viduité (ou de veuvage ou al idda) d'une femme enceinte s'arrête le jour de son accouchement.

En conclusion, la femme ne doit pas rembourser la dot, car en aucun moment son mari ne l'a divorcé de son vivant, mais vu qu'elle est enceinte elle doit attendre qu'elle accouche pour qu'elle puisse entreprendre tout autre mariage. En définitive, vu qu'elle n'a pas été divorcée par son mari, elle est dans son bon droit de l'hériter. Allah est le plus Savant.

Exactement,j'apris comme ça aussi pour sa période de viduité doit-etre prolongé jusqu'a l'accouchement.

Nous sommes unanimes à reconnaître que la période de viduité prend fin à l'accouchement.
Pour l'observance de la période de veuvage et son droit d'héritage,j'abonde dans le même sens.
Le dilemme se situe au niveau du remboursement ou non de la dot.
En outre si la Charia est appliquée,la femme doit-elle subir la lapidation ou la flagellation(100 coups).

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

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En outre si la Charia est appliquée,la femme doit-elle subir la lapidation ou la flagellation(100 coups).

Mon gars ne demande pas tout ça (lol). Du moment qu'elle est mariée et quand on applique la charia stricto sensu, c'est la lapidation qui doit lui être réservée.

[DJILA DIAGUILINKE]

Ba dis donc quelle imagination. Je pense que si la grossesse a été conçu avant la celebration du mariage religieux, qu'elle ne peut hériter du défunt, qu'elle doit cesser le port du voile de veuvage et qu'elle doit rembourser la dôt et les cadeaux perçu.
Mais si la grossesse a été conçu après le foutou elle conserve la dot, les cadeaux, conserve le port du voile et hérite de ce dernier.

Ma réponse c'est qu'elle continue toujours la période de veuvage jus'qu'a son expiation,elle héritera de lui,elle ne rembourse pas la dot.Pour les cadeaux"comme on dit donner c'est donner et reprendre c'est voler".
Je me base sur le fait qu'elle reste toujours pour monsieur X sa femme,car il est toujours son mari ,et le mari n'avait pas divorcer avec elle,la seul chose qui les ont séparé c'est la mort,dans ce cas elle fini sa période de viudité.Par contre l'enfant n'hérite pas de lui.DIEU est le Savant.

Bonjour!

Dans ces conditions et en toute logique religieuse, elle ne rembourse pas la dot, car elle est mariée légalement et elle hérite son mari, même si elle a fait le péché de l'adultère.
Concernant la période de viduité (ou de veuvage ou al idda ), elle doit la prolonger jusqu'à son accouchement, même si l'enfant à naître n'est pas de son mari. La durée de viduité (ou de veuvage ou al idda) d'une femme enceinte s'arrête le jour de son accouchement.

En conclusion, la femme ne doit pas rembourser la dot, car en aucun moment son mari ne l'a divorcé de son vivant, mais vu qu'elle est enceinte elle doit attendre qu'elle accouche pour qu'elle puisse entreprendre tout autre mariage. En définitive, vu qu'elle n'a pas été divorcée par son mari, elle est dans son bon droit de l'hériter. Allah est le plus Savant.

Assalamou Aleykoum,
merçi à tous les trois pour la pertinence de vos réponses.
"ALLAH ngana fo kefeu xa touwaxou"
J'avoue que répondre à la question n'était pas évidente.
Merçi pour toutes les recherches entreprises.
Si j'ai tenu à poser cette question,c'est parce que je juge qu'on est à l'abri d'aucune situation,tout peut se produire.