Merci à tous pour ces éclaircissements. Je poursuis en me faisant avocate du diable....
Prenons cette phrase de Cheikhna :
L’enfant adultérin (jeeni renme en soninké) n’hérite pas son géniteur et son géniteur ne l’hérite pas non plus, car la conception de l’enfant n’a pas eu lieu dans un cadre légal ; Cet enfant hérite de plein droit sa mère et sa mère l’hérite aussi.
Si je la comprends bien un enfant conçu hors mariage mais dont les parents finissent par se marier et ont d'autres enfants lui sera exclu de l'héritage du père.
Cela n'est-il pas injuste vis à vis de cet enfant qui lui n'est pas responsable des actes de ses parents?
Que peut faire le géniteur de son vivant pour que cet enfant à sa mort ne soit pas trop lésé?
Prenons un cas plus tragique et disons que la mère de cet enfant illégitime n'est même pas musulmane et qu'au décès du mari elle ne possede rien! Elle même ne pouvant pas hériter du défunt elle ne peut céder une part d'héritage à laquelle elle ne peut prétendre. Cela veut-il dire qu'elle et cet enfant vont rester démunis? (On est bien sûr dans un cas ou le tableau est très sombre et que le reste de la famille ne leur porte pas assistance...)