Bonjour!
Ganda, pour parler de l'amour entre mère et fils (ou fille) ou entre grand-mère et petit fils (ou petite-fille), disait ceci :
«An maa sore, an maama taxandi, an ganaa hayi wuyiyi gunne ña an ta kumeene », c’est-à-dire : « Quand c’est ta mère qui cuisine et que c’est ta grand-mère [paternelle] qui procède au partage du repas, tu peux être persuadé que même si tu venais à passer la nuit ailleurs tu auras ta part à ton retour».
Quelle vérité ! Ganda voulait dire qu’il n’y a pas au monde deux personnes qui nous aiment plus que nos mères et nos grands-mères. Elles sont prêtes à tout sacrifier pour nous, à nous faire des traitements de faveur. Quand on remarque, ces deux personnes sont toujours là pour nous soutenir, nous soigner quand on est malade et nous apporter de consolation quand on est démoralisé.
À titre d’exemple, je me souviens encore quand j'étais gravement tombé malade l’année de mon baccalauréat. Ma mère ne fermait plus l’œil durant toute la nuit. Elle était nuit et jour à mon chevet. Moi qui étais malade avais pitié de cette dame qui ne voulait pas me laisser sombrer dans la maladie, qui, à chaque moment de silence, pensait que j’étais mort. Comment je peux oublier cet amour que ma mère m’apportait. C’est pourquoi, je demande à Allah de me faire périr si je venais un jour à manquer de reconnaissance à l’égard de cette mère protectrice.