Quelles solutions proposer aux jeunes du bled pour freiner l'émigration?

[hamady]

beaucoup de chose vrai,ce comme un village voisin du mien un poular qui a commencé par la vente de cassette radio ,beaucoup de jeune ce moqué de lui car sa lui rapporté peu et disait nous nous avons pas besoin de nous levé et faire ces sous-metier nos parents nous envoie tout.
et bah depuis ce poular et devenu un grand commercant respectable grace a sa boutique specialisé dans la televion neuf,video,antenne,poste radio etc....il fait souvent l'aller retour village-kayes(grossiste).
ceux sont les memes(qui se moqué) qui vont le voir et lui demandé de leur soumou de l'argent jusqu'a telle date.

je crois que dans nos contré certain voit dans le long terme,ils veulent des millions de suite.

il un autre exemple:dans mon village nous sommes la 1er famille a amener et installé des panneaux solaires.
nous avons entendu qu'un jeune avait fait des etudes d'electricité et mecanique,nous lui avons demandé de tout monté et de nous dire son prix.
apres avoir fini il demandé a mon pere 750francs francais.mon pere lui dit sa ta prit 3jours tu veux pas plus?
le jeune homme:non papa vous m'avez logé et nourri et je l'espere vue que vous etes les 1er a installé ceci mes serviras de publicité.
et bah depuis il ont n'a monté plus d'une centaine dans divers villages alentour et a proposé d'assuré la maintance en cas de probleme.

[khalid]

Je pense comme beaucoup que les études restent très important. En effet, même si on n'exploite pas toutes nos connaissances (et c'est vrai pour la plupart des métiers), on acquiert quand même une certaine méthodologie, un sens de l'organisation, un sens critique et/ou autres facultés qui contribuent à fournir un travail de qualité.

Aujourd'hui, la plupart de ces associations participent au dévéloppement de leurs villages par la mise en place de projets de développement : centres de santé, forages, etc... . Mais, nous devons aussi penser à mettre en place des projets générateurs de revenus, à créer des entreprises dans nos bleds ou dans les capitales, employant exclusivement des jeunes du bleds. Ces entreprises pourront par la suite travailler avec le reste du pays.

Je pense aussi que ça peut être une solution. Je crois qu'il faudrait tenter l'expérience d'entreprises familiales ou villageoises. Il me semble même que ça se fait.

Mais il serait encore plus intéressant que les jeunes restés sur place émettent leurs propres idées et leurs propres projets (car ils ont une très bonne connaissance du terrain), et que ceux qui sont en France ou ailleurs les assistent en tant que conseillers, bailleurs de fonds, investisseurs et/ou associés.

A un moment ou un autre, il va falloir faire de l'investissement.

[lass77]

je crois qu'il n'ya pas de moyens pour arreter l'immigration bien qu' il serait une grande aberration de l'encourager.
c'est par contrainte que si quelqu'un chez lui , parents , amis, freres bref famille.
concernant celle des soninkés le phenomene est nourri d'un faux miroir qui trompe vraiment bien. c'est l'idée selon laquelle autant venir en france et faire n'importe quoi pour rester au bled.
que font nos pays pour ses propres populations. rien du tout au contraire on nous depouille au bled. nos pays , dirigeants n'ont pas la notion du primat de l'individu sur toute autre chose.
nos gouvernements s'enfichent de savoir de quoi vivent et comment vivent les populations sur les territoires , voilà la difference avec l'occident ce n'est parce que l'occident est riche c'est la valeur humaine qui au devant et nos pays n'ont pas cette conception.
arreter l'immigration c'est assurer leur avenir dans leurs propres sans se soucieux de l'europe et de son argent voilà le casse tete.

[GANDE]

Je me rejouie que de tels sujets preocupent nos conciences car,iletait grand temps que la jeunesse africaine ou du moins une partie prenne concience du mal que produit notre exode vers l'etranger et de se rendre compte que l'avenir tres proche se joue desormais chez nous en afrique.
cela etant,il faut en tirer les causes qui selon moi,relevent en grande partie de notre comportement une fois de retour au bercail;cela passe par un habillement impressionant ,donnant l'allure d'un richard mais aussi et surtout le manque total d'activité laborale durant tout le long du sejour de l'immigres.nous avons pour la plus part tous été influencés par de tel comportement ,nous fesant croire que l'eldorado est de l'autre coté de la mer tout en ignorant la realité quotidienne du nouveau immigré...On est mieux que chez soit.

[Fodyé Cissé]

Je me rejouie que de tels sujets preocupent nos conciences car,iletait grand temps que la jeunesse africaine ou du moins une partie prenne concience du mal que produit notre exode vers l'etranger et de se rendre compte que l'avenir tres proche se joue desormais chez nous en afrique.
cela etant,il faut en tirer les causes qui selon moi,relevent en grande partie de notre comportement une fois de retour au bercail;cela passe par un habillement impressionant ,donnant l'allure d'un richard mais aussi et surtout le manque total d'activité laborale durant tout le long du sejour de l'immigres.nous avons pour la plus part tous été influencés par de tel comportement ,nous fesant croire que l'eldorado est de l'autre coté de la mer tout en ignorant la realité quotidienne du nouveau immigré...On est mieux que chez soit.

C'est vrai, mais aujourd'hui, nous sommes dans un village planétaire. Les moyens de communication (télévisions, radios, Internet, etc...) sont accessible à tout le monde. Et je pense que même si les francinkos ne jouent pas aux riches quand ils vont au bled, certains seront quand même tentés. Il suffit de voir comment les gens viennent du fin fond de la brousse (là où il ny' a pas de francinké) pour emprunter des pirogues et défier la grandeur de l'océan dans un seul but d'atteindre l'Europe qu'ils pensent être un éldorado.

Malheureusement, les solutions qui peuvent fonctionner pour freiner l'émigration des jeunes sont des solutions qui ne portent leurs fruits que sur le long terme. C'est d'abord :
- de les former, des formations de qualité.
- de faire des investissements générateurs de revenus et d'emploi. Pour cette option, les pouvoirs publics doivent se mouiller la chemise et ne pas compter que sur les associations et sur le privé.

Par ailleurs, les pays limitrophes doivent se concerter pour mener des politiques de développement communes. En exemple, le Sénégal ne peut pas, aspirer à un développement très avancé, si à côté, un de ses voisins est extremement pauvre.