Le titre «Fatou rescapée des incendies», est accrocheur, mais c’est au cours du reportage que l’on se rend compte que le sujet ne traite pas à fond et comme il faut du drame survenu au Boulevard Vincent Auriol à Paris. Le documentaire occulte l’essentiel du sujet relatif à cette tragédie.

De là on peut effectivement parler de dupe des reporters, qui ont plus axé le sujet sur les conditions de vie au village d’où elle est native, et non de l’après drame à savoir ; ce qu’elle est devenue depuis la perte des siens, comment elle s’est reconstruite, quelles ont pu être les actions qu’elle a pu mener avec les autres familles sinistrés, pour faire reconnaître la responsabilité des protagonistes concernés (Etat, société de logements etc.), sur la vétusté de l’immeuble et logements, et face à la justice où en est l’affaire afin que les familles puissent enfin faire leurs deuils.

Il se peut que les scènes relatifs à tout ceux-ci ont été filmés puis coupées au montage, comme le savent si bien faire les réalisateurs, pour n’en laisser que les images de misères et pauvretés, qu’ils n’avaient nullement besoin de mettre en avant dans un contexte de tragédies et de douleurs. Nous sommes conscients de la pauvreté qui règne dans les villages, et n’avons pas attendu qu’un reportage se fasse pour nous le faire remarquer. Le sujet annoncé n’était point en rapport.

Toutes mes condoléances aux familles des victimes, nous compatissons à vos douleurs.