Citation Posté par MARIRENME Voir le message
Salam,
D'après le récit que j'ai pu avoir à Tuabou,les Bathily de Tuabou qui étaient comme l'a dit Lass , installés à quelques centaines de mètres de l'actuel base de la S.A.E.D de Bakel , qu'on appelait " KAAJO" sont originaires de de Sokolo,au nord de Ségou (Mali),dont l'ancêtre de la famille,LABA,était le maître.C'est le petit fils de celui-ci,Manga-Moni,qui émigra avec une suite nombreuse , installa en cours de routeson fils aîné Tambo Manga dans le Kaarta et son second fils Tombo Mono Djinka dans le Kaméra à Sogoné où se trouvent ses des descendants.
Quant à lui il s'assura de tout Gadiaga par la prise d'Ambidédi.Ensuite il fonda le village de Khiyou Lagarou dont on trouve les ruines entre Kayes et Médine.Le pays s'agrandit avec les "trois AS": Ama doumbé Khassa,Ali Khassa et Silmang Khassa,ils sont la 6è génération après Manga Moni et ils ont fini par porté les limites de leur terre au marigot de Botou à 10 km de Tambacounda au marigot de Guiwol vers Matam et sur la rive droite près de Kaèdi dans la zone Sélibaby.
Le premier des trois " AS "qu'on surnommait le "taureau ou l'héroïque"s'installa dans la région de Kayes,le second qui était le plus agité des trois surnommé le "félin" s'installa au milieu du Kaméra à cause de son caractère irascible et enfin le 3è surnommé le"patient ou le berget" s'installa sur la rive gauche de la Falémé,du côté des peulhs ou toucouleurs.C'est ce dernier qui fonda le village de Tuabou et le Goye dont le chef porta dès lors le titre de TUNKA. Ensuite ce fut les hostilités et le Gadiaga fut divisé ,le Goye et le Kaméra par la Falémé au temps de Samba Khoumba.Malick SY repoussa leur limites par une longue guerre vers le fleuve en leur enlevant le Boundou...
Oui Makalou ;j'ai appris des choses mais je savais presque l'histoire dans son integralité car j'ai eu à causer avec des vieux sur ce sujet et j'ecoute aussi les "khissa"(l'histoire) des bathily par le gamberé.
Habibatou;prepares toi malick sy n'est pas là mais toi tu vas payer;on va recuperer le boundou