Racontons un peu ! Comment êtes vous devenu natif d'un tel ou tel village ou ville ?

[makalou]

Salam

Suite à une certaine lumière venue de Hayré ( Fodyé ), je vous demande de nous raconter la manière dont vos ancêtres se sont installés dans leurs villages ou villes d'aujourdh'ui.

- Votre ancêtre est - il devenu resident suite à une guerre, une proposition... ?

- Est ce les villageois qui sont partis le chercher pour devenir Imam comme le cas de certains noms de familles dans certains villages ?

- Est ce les villageois qui sont partis amener votre ancêtre pour tenir les rênes de la defense villageoise comme le mien ?
- Y a t-il une certaine généalogie corroborant avec cette implantation ?

ETC. On veut savoir !

Allez, a vos claiviers !!!

Racontez un peu !

Salam

Moi, je suis un KOITA Makalou Béri Djimé Do Bouguéri...de DIAWARA ( Departement de Bakel au Sénagal ).
Je ne peux pas donner l'histoire des Koita mais juste la manière dont les familles KOITA se sont installés à Diawara.

Il est dit que le premier KOITA qui s'est installé à Diawara est venue via un BOMOU. En effet Diawara est une ville de Sakho, Ba, Dramé, Doucouré...
Les Bomou occupaient une place importante dans le village de Diawara surtout dans le domaine des coutumes.

Le village de Diawara etait victimes autrefois des agissements de gens assez forts et robustes. Ils venaient commettre des forfaits de tous genres sans que personne ne puisse proposer une certaine adversité.
Cela dura pendant des années.

Un jour, le conseil se reunit pour prendre des mesures à savoir comment barrer la route à ces malfrats.
Le BOMOU proposa ses services. Il alla dans un pays lointain ou il vivait avec des KOITA. Il etait lié par des relations amicales avec les KOITA et avait signé un pacte ancestral autrefois.

Le Bomou trouva le KOITA et lui explique le but de sa visite. Il lui proposa de venir avec lui dans le village de DIAWARA afin de pouvoir les aider.
Les KOITA est un grand guerriers, grands chasseurs et grands connaisseurs. Il ne tire jamais 2 fois sur sa proie car un seul suffit largement.

Comme il a des liens amicaux et presque fraternels avec le BOMOU, il le suiva.Une fois au village, on lui expliqua le problème et le but de sa venue dans ce village en proie à de l'insécurité.
Ce dernier prit connaissance du dossier et dit à son BOMOU qu'il prent acte. Il sortit du village. Il prit place dans la brousse et vivait de viande de lions. Une fois qu'il a bien muri son plan. Il fait appel aux Diawarankos afin de leur proposer la solution qu'il a trouvé.

Il met en place sa stratégie et resta dans la brousse en attendant les malfrats.

Un jour, ces derniers vinrent comme à l'accoutumée. Ils remarquèrent la presence de têtes dont les coprs entiers etaient engloutis sous le sol. Ils commencèrent à tirer de partout jusqu' à se fatiguer. Ces têtes n'étaient de vulgaires maques en bois concoctés par le grand guerrier.

Une fois la plainsanterie terminée, il se presenta seul face à ces malfrats et les coups de " Bouna " détonnnèrent. Il lutta aprement contre ces gens là jusqu'à les faire fuir. Il gagna seul une bataille contre ces redoutables gens.

Comme cadeau, ses hotes organisèrent un " Dimmu" pour fêter leur victoire qui n'est rien d'autre que celle du KOITA MAKALOU.
Ce " Dimmu" consistait aussi une ruse car es hotes avaient reunis toutes les belles filles du village afin que le KOITA puisse choisir une femme. Cer qui serait gage de sa sédentarisation dans le village.

Le jour du " Dimmu" , le BOMOU lui intima l'ordre de ne pas chosir. Le matin, accompagné du BOMOU, ils fouinèrent de fond en comble les maisons de SAKHO jusqu'à trouver la perle rare qui est à son hauteur.
Ainsi fit scellé le mariage et le KOITA eut un enfant. Apres quelques années, il retourna dans son loitain pays en laissant femme et enfant.
A son départ, son fils fit autant d'exploits que lui...Ainsi commença la ligné des KOITA MAKALOU dans le village de DIAWARA.

Ces KOITA de Diawara sont les mêmes que ceux de Manaél ( village à quelques kilomètres de Diawara ).

Ils sont cousins avec ceux de Kaédi selon les dires ainsi que ceux de TASTAI ( Mauritanie ).
Voila...ce que je sais d'apres la tradition orale.

[Fodyé Cissé]

Je reviendrai insha ALLAH pour raconter comment notre ancêtre s'est installé à Waoundé.

Il est à noter qu'il y a 3 grandes familles Cissé à Waoundé :
- Les Nayekaaranko
- Les MintKaaranko
- et les Cissé Nxulunko , dont je fais partie!

[makalou]

Je reviendrai insha ALLAH pour raconter comment notre ancêtre s'est installé à Waoundé.

Il est à noter qu'il y a 3 grandes familles Cissé à Waoundé :
- Les Nayekaaranko
- Les MintKaaranko
- et les Cissé Nxulunko , dont je fais partie!

Salam !!!

Quand les Hayrankos debarquent !!!

J'ai dejà la peur au ventre avec ces vocables extraordinaires rien qu'en repetant MintKaraanko !

On dirait du temps de la mythologie grecque...

[Mama Kany]

Salam,
mes arrières grands parents du coté de mon père sont originaire de Sikasso!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!

Un joli sujet qui nous invite à parler de nos histoires familiales. Le sujet peut être enrichissant s'il est bien mené. C'est toujours à partir des histoires des familles, de peuplements que l'on arrive à reconstituer l'histoire de nos communautés.
Je compte incha Allah dire un mot sur les Wagué de Bokidiawé et ceux de Kaédi, parce que c'est la même famille qui s'est installée ensemble au Fouta Toro à la fin du 18e siècle à cause des sécheresses et des guerres intestines qui avaient vertement sévi dans le royaume de Jaara, (région du Kingui, dans l'actuel Mali) à cette époque. Si j'ai le temps, je dirai aussi un mot sur la famille Diagana de Kaédi à laquelle appartient ma mère.
Last but not least, je tiens à dire, à toi Makalou, que tu es plein d'inspiration et que ce sujet est très intéressant et aidera bien les chercheurs et les curieux, qui cherchent toujours à connaitre davantage les histoires familiales et les histoires de peuplement de nos régions respectives. A bientôt, dès que j'aurais un moment pour être prolixe.

[Bawague]

Bonjour!

Un joli sujet qui nous invite à parler de nos histoires familiales. Le sujet peut être enrichissant s'il est bien mené. C'est toujours à partir des histoires des familles, de peuplements que l'on arrive à reconstituer l'histoire de nos communautés.
Je compte incha Allah dire un mot sur les Wagué de Bokidiawé et ceux de Kaédi, parce que c'est la même famille qui s'est installée ensemble au Fouta Toro à la fin du 18e siècle à cause des sécheresses et des guerres intestines qui avaient vertement sévi dans la région le Kingui (dans l'actuel Mali) à cette époque. Si j'ai le temps, je dirai aussi un mot sur les Diagana à laquelle est issue ma mère.
Last but not least, je tiens à dire, à toi Makalou, que tu es plein d'inspiration et que ce sujet est très intéressant et aidera bien les chercheurs et les curieux, qui cherchent toujours à connaitre davantage les histoires familiales et les histoires de peuplement de nos régions respectives. A bientôt, dès que j'aurais un moment pour être prolixe.

en tout cas j'atend à pied ferme cette fameuse généalogie des wague
mais grand frère j'ai lu la mémoire de Alain Freid ,et il me semble qu'il y'a beaucoup d'incorection surtout concernant les wague

[makalou]

Bonjour!

Un joli sujet qui nous invite à parler de nos histoires familiales. Le sujet peut être enrichissant s'il est bien mené. C'est toujours à partir des histoires des familles, de peuplements que l'on arrive à reconstituer l'histoire de nos communautés.
Je compte incha Allah dire un mot sur les Wagué de Bokidiawé et ceux de Kaédi, parce que c'est la même famille qui s'est installée ensemble au Fouta Toro à la fin du 18e siècle à cause des sécheresses et des guerres intestines qui avaient vertement sévi dans le royaume de Jaara, (région du Kingui, dans l'actuel Mali) à cette époque. Si j'ai le temps, je dirai aussi un mot sur les Diagana à laquelle est issue ma mère.
Last but not least, je tiens à dire, à toi Makalou, que tu es plein d'inspiration et que ce sujet est très intéressant et aidera bien les chercheurs et les curieux, qui cherchent toujours à connaitre davantage les histoires familiales et les histoires de peuplement de nos régions respectives. A bientôt, dès que j'aurais un moment pour être prolixe.

Salam

Cheikhna,

Merci . Moi, aussi je transfère les compliments à mon Hayranké national qui m'a fait cette proposition.
Je veux nommer Elhadji Fodyé Biné Khoudjédi de Cissé Nxulunko.

Cheikhna,

Peux - tu aussi effleurer l'histoire des KOITA de Kaédi si tu le connais bien sur...car je vois que tu as oublié mes cousins.

[makalou]

Salam,
mes arrières grands parents du coté de mon père sont originaire de Sikasso!

Salam

Mama Kany,

Peux tu nous dire comment tes ancêtres se sont installés à Sikasso et aussi le nom de famille?

[Mama Kany]

Salam

Mama Kany,

Peux tu nous dire comment tes ancêtres se sont installés à Sikasso et aussi le nom de famille?

Ils ne se sont pas installés a Sikasso, ils sont originaire de Sikasso, leur fils( mon grand père ) lui s'est installé à souéna (Guidimaxa), pour y travailler ,il travaillait pour une famille, puis il a épouser une des filles de cette famille, je ne me rappelle plus d'ou viennent la famille de ma grand mère paternelle, il faut que je demande à ma mère!! au fait ce sont des TRAORE

[Fodyé Cissé]

Salam

Cheikhna,

Merci . Moi, aussi je transfère les compliments à mon Hayranké national qui m'a fait cette proposition.
Je veux nommer Elhadji Fodyé Biné Khoudjédi de Cissé Nxulunko.

Cheikhna,

Peux - tu aussi effleurer l'histoire des KOITA de Kaédi si tu le connais bien sur...car je vois que tu as oublié mes cousins.

Concernant le terme Nxulunko de "Cissé Nxulunko" (lire Cissé Nkhoulounko), ça vient de xulle (blanc). Ensuite, le suffixe nko est venu se greffer à ce mot pour désigner la famille, comme quand on dit : Malinko, senegalinko, koitalanko, etc... Mais, le mot xulle a ici le même sens que dans Saraxulle, terme utilisé par les woloffs pour désigner les Soninké, non pas parce qu'ils étaient des "hommes blancs".
Bref, maintenant, je ne connais pas exactement l'origine, ni quand ce terme a été rattaché à notre patronyme. Mais, toujours est-il que les informations que j'ai pu récoltées auprès des anciens corroborent toutes la même thèse expliquée ci-dessus.

En ce qui concerne les NayeKaaranko et les MintKaaranko, ça vient respectivement de Naye et de Mint qui seraient 2 soeurs. La descendance de Naye sont de Naye Kaar (du côté de Nayé), celle de Mint de Mint Kaar (du côté de Mint). Et donc, ce qui donne NayeKaaranko et MintKaaranko.

Bon, revenons à nos moutons pour expliquer comment les Cissé Nxulunko se sont installés à Waoundé :

- Notre ancêtre s'appelerait El Hadji Mamadou Khéry Cissé, c'est un Cissé Nxulunké du village de Tafcirga (Mali) (Au jour d'aujourd'hui, il y a toujours une famille des Cissé Nxulunko qui se trouve à Tafcirga). Ce El Hadji Mamadou Khéry était une personne qui faisait du "daawa" dans les villages sur la religion et avait une grande école religieuse. On raconte qu'il aurait fait venir de la terre de la Mecque et de l'eau de Zam Zam sur des châmeaux pour se faire construire une mosquée avec ces éléments à Tafcirga. D'après mes renseignements, cette fameuse mosquée existerait toujours.... Dans ses divers "daawa", à chaque fois qu'il voulait quitter un village, les villageois insistaient pour qu'il reste, lui et sa délégation. Mais, il refusait toujours. C'est ainsi qu'après avoir été accueilli à Waoundé, lorsqu'il voulut quitter, les Waoundankos auraient insisté pour qu'il reste. Et ne pouvant rester lui-même, il aurait ordonné à son fils qui s'appelle Bakary Goundo Soukhouna Cissé de rester à Waoundé et de s'y installer avec une partie de ses talibés.

Voilà comment les Cissé Nxulunko se sont installés à Waoundé. C'est quelque chose de très récent, car, entre Bakary Goundo Soukhouna Cissé et nous, la descendance, il y a seulement 6 générations d'écart. Donc, bien entendu les autres familles Cissé étaient déjà présentes dans le village lorsque Bakary Goundo Soukhouna Cissé s'installait, à savoir, les Naaye Kaaranko et les Mint Kaaranko.

Bakary Goundo Soukhouna Cissé a eu 2 fils Makhou Bakéry et Aly Bakéry. Chacun de ces 2 hommes est à l'origine d'une branche dans l'arbre généaologique. Nous, nous sommes les descendants de ALy Bakéry qui serait l'arrière-grand père de mon père. Je disais tantôt dans un autre post qu'une fille de Makhou Bakéry, nommée, Boye Makhou, mariée dans le village de Diawara, serait la mère d'un ancien chef de village de Diawara.