pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppp pppp
pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppp pppp
Dernière modification par Antoine 27/04/2009 à 11h20
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Dernière modification par Antoine 14/04/2009 à 19h38
Tu sais, nulle n'est dupe à ce point pour gober le fait que la justice française est tellement indépendante de l'exécutif que cette décision a été prise en toute liberté.
Quand il arrive un malheur à un français à l'étranger, les politiques sont les premiers à saisir la justice et à la mettre sous pression pour qu'elle trouve des coupables; car sinon, ils auront les familles des victimes sur leur dos.
Ce fut ainsi le cas pour l'affaire du Rwanda.
Chose encore plus paradoxale et qui montre bien la mainmise de l'exécutif sur le judiciaire en France, c'est quand des politiciens de haut rang sont impliqués dans des crimes tels que traffic d'armes, corruption, etc, bien souvent, ils sont condamnés avec du sursis seulement. C'est la plèbe qu'on enferme derrière les barreaux.
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
Il a fallu qu'un juge français rédige des mandats d'arrêts internationaux contre des hauts dignitaires du pouvoir sénégalais pour que Wade et ses acolytes se souviennent enfin, qu'il y avait des sénégalais victimes de crimes en France.
Le Sénégal menace la France de représailles judiciaires
Dakar n’a pas mis longtemps à réagir - vivement - à l’émission, vendredi, par un juge d’instruction français, de neuf mandats d’arrêts visant des personnalités sénégalaises, dont une ex-Première ministre, deux ministres, trois hauts gradés de l’armée et des hauts fonctionnaires (Libération de samedi). Au terme de l’enquête du juge Jean-Wilfrid Noël, ils sont présumés responsables du naufrage du ferry sénégalais le Joola, le 26 septembre 2002, qui avait causé la mort de 1 863 personnes. Plusieurs Français ayant péri dans l’accident et la justice sénégalaise ayant classé le dossier sans suite, leurs familles avaient porté plainte en France en 2003.
Dans l’immédiat, les neuf personnalités visées ne peuvent plus quitter leur pays, puisque les mandats d’arrêt sont transmis à Interpol. Casse-tête supplémentaire, l’un des accusés, le général Babacar Gaye, assure aujourd’hui le commandement en chef de la Monuc, la mission de l’ONU au Congo-Kinshasa, où il dirige 15 000 Casques bleus.
Tout cela est «inacceptable» pour Dakar. «Nous regrettons la décision du juge français», a réagi Amadou Sall, le porte-parole du président Abdoulaye Wade. Il conteste non seulement la compétence, mais aussi le raisonnement du juge, qui remonte mécaniquement toute la chaîne hiérarchique jusqu’à la Première ministre de l’époque, Mame Madior Boye, «qui n’avait rien à voir avec cela», selon Amadou Sall.
Expulsions. Surtout, le porte-parole du président Wade menace implicitement la France d’une «escalade judiciaire» lorsqu’il souligne que la loi sénégalaise donne compétence à la justice de son pays de juger tous les crimes et délits dans lesquels des Sénégalais sont impliqués. Et de citer le cas de l’accident entre une mini-moto et une voiture de police, qui a coûté la vie à un jeune Franco-Sénégalais à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) et enflammé la ville en novembre 2007 ; ainsi que l’incendie de bus à Marseille, en novembre 2006, qui avait failli coûter la vie à Mama Galledou, elle aussi Sénégalaise. Sans compter tous les cas de violences policières lors des procédures d’expulsion de sans-papiers. «Ce serait particulièrement regrettable, mais je crois savoir qu’il y a déjà des plaintes en cours au Sénégal», souligne Amadou Sall. Ce dernier ne voit qu’une solution : l’annulation des mandats d’arrêt, «conformément aux recommandations du parquet d’Evry», que le juge Noël a décidé d’ignorer.
Brouilles. Mais comment faire sans enfreindre l’indépendance de la justice ? «La chancellerie a les moyens de faire ce qu’il faut», tranche Dakar. Des affaires de justice sont déjà à l’origine de brouilles diplomatiques avec l’Angola (affaire Falcone, prochainement jugée) et Djibouti (affaire Borrel, en cours d’instruction), ainsi que de la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda (enquête Bruguière sur l’attentat contre l’avion de l’ancien président).
Mais dans le cas du Sénégal, c’est l’un des pays les plus proches de la France sur le continent noir qui est visé, et celui qui compte le plus grand nombre d’expatriés.
Source: Libération.
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
Albert SCHWEITZER
La vérité n'a pas d'heure, elle est de tous les temps, précisément lorsqu'elle nous paraît inopportune.
http://www.radio-albayane.info/
oui l'affaire doit prendre une tournure diplomatique entre les deux pays en tout cas les réciprocités n'en manqueront pas vues les victimes sénégalaises en France ces dernières années à ma connaissance il n'y a pas eu de procès. En fin je crois que le général Gaye est intouchable avec son immunité diplomatique vue sa fonction onusienne de maintien de paix
traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
Maintenant que cela les concerne personnellement le gouvernement senegalais se réveille demandant justice pour Laramy, Mama GALLEDOU et les sans-papiers ?
Le porte-parole du président WADE devrait avoir honte de se servir ainsi de ces faits divers. Il manque de respect aux familles des victimes parce que cela montre que s'il (le gouvernement) avait voulu il aurait pu entamer des poursuites judiciaires depuis le début.
C'est là le défaut de nos dirigeants, ils sont incapables de nous défendre contre les méfaits de l'occident mais quand il s'agit de leur intêret personnel ils arrivent à soulever des montagnes.
La rupture des relations diplomatiques des deux pays est en train de se consommer.
Source: Seneweb news :Riposte du Sénégal à la France : Mandat d'arrêt international en vue contre Raffarin et VillepinRiposte du Sénégal à la France : Mandat d'arrêt international en vue contre Raffarin et Villepin
Le pool d’avocats, commis par l’Etat, pour apporter une assistance judicaire à tous les Sénégalais victimes d’infractions dans le monde, comme l’autorise depuis le 25 juillet dernier l’article 664 modifié du code de procédure sénégalais, ont beau jeu de nier que cet article n’applique pas ‘la réciprocité pour la réciprocité’, mais très peu de personnes sont convaincues. En effet, depuis hier, un Sénégalais du nom de Wandifa Damé, vivant à Paris, a déposé une plainte au parquet de Dakar ‘pour demander justice et assistance judiciaire’ dans l’incendie en 2005 d’un hôtel du 19 arrondissement de Paris, dans lequel trois de ces enfants étaient grièvement blessés et deux Sénégalais avaient perdu la vie.
Le groupe d’avocats, composé de Mes Doudou Ndoye, Ousmane Sèye, Mbaye Dieng, Khassimou Touré et Amadou Aly Kane ont vite fait d’appliquer la logique du juge d’Evry en imputant la responsabilité de cet incendie mortel aux responsables politiques de l’époque, en l’occurrence l’ancien Premier ministre de Chirac, Jean Pierre Raffarin, l’ancien ministre de l’Intérieur et maire du 19 arrondissement de l’époque, Dominique de Villepin. C’est la raison pour laquelle, au terme de la procédure, enclenchée depuis jeudi dernier, il est envisagé qu’un juge d’instruction sénégalais décerne un mandat d’arrêt international contre ces responsables français pour qu’ils viennent s’expliquer devant la justice sénégalaise ‘qui a maintenant compétence de connaître de tel cas’. ‘Nous n’avons pas enclenché cette procédure pour amuser la galerie’, prévient Me khassimou Touré qui se défend du reste d’’appliquer la loi du talion : œil pou œil, dent pour dent’.
Au cas où le juge d’instruction d’Evy décidera de lever les mandats d’arrêt, qui pèsent sur les neuf personnalités sénégalaises, les avocats, regroupés autour de Me Ousmane Sèye, promettent d’aller jusqu’au bout. ’Ce n’est pas parce que le juge d’instruction d’Evry a levé les poursuites que nous allons arrêter la procédure enclenchée, les poursuites menées pour les Sénégalais victimes d’infractions vont se poursuivre dans le fond’, assure Me Ousmane Sèye. Pour Me Félix Moussa Sow, l’arrêt des poursuites, au cas où les personnalités sénégalaises ne seraient plus inquiétées par la justice française, appartient au parquet, le maître des poursuites. ‘Nous ne pouvons pas trop nous prononcer sur cette éventualité’, lâche-t-il.
Albert SCHWEITZER
La vérité n'a pas d'heure, elle est de tous les temps, précisément lorsqu'elle nous paraît inopportune.
http://www.radio-albayane.info/
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Dernière modification par Antoine 14/04/2009 à 19h37
Je suis de ton avis. J'ai trouvé aussi cette attitude dégueulasse de la part du gouvernement sénégalais. Pourquoi attendre jusqu'à ce que la France ou la justice française (peu importe moi, car c'est kif kif pour moi) lance des mandats d'arrêts pour réveiller l'affaire des sénégalais, maliens tués ou brulés dans les incendies. Ce n'est effectivement pas du respect vis-à-vis de ces victimes et de leurs familles. C'est parce que l'on a touché aux dignitaires de l'État sénégalais qu'ils se réveillent. C'est une honte.
Cela dit, je ne suis pas contre cette riposte tardive du Sénégal.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 21/09/2008 à 13h16
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/