
Les neuf membres de l'Initiative pour la résurgence abolitionniste (IRA) avaient été inculpés le 9 août de "rébellion et "regroupement interdit portant atteinte à l'ordre public" pour avoir organisé un sit-in de dénonciation d'un cas d'esclavage sur mineure devant un commissariat de Nouakchott.
Les prévenus, qui sont en détention, ont comparu mercredi devant la Cour criminelle de Nouakchott. Aucune indication n'était disponible sur la durée de leur procès. Le parquet a demandé contre huit d'entre eux une peine de deux ans de prison. Contre le neuvième, accusé d'agression contre un officier de police "dans l'exercice de ses fonctions", il a requis une peine de trois ans de prison.

Lundi 4 juin 2007. Pour la première fois dans l’histoire des Africains un ancien chef d’Etat était traduit devant la justice pour répondre de ses actes criminels. L’ex -Président du Liberia, Charles Taylo, était ainsi rattrapé par ses actes. Il comparaissait devant le Tribunal International de La Haye pendant que les Mauritaniennes et les Mauritaniens s’interrogeaient sur le sort de leur dictateur déchu, Maouya.

