Salam,
Tandis que la touriste va à la decouverte de Bakel. Moi j'étais dans le sud ( Nice, Antibes, Cannes ).
Bon Mariremme , je vois que tu as la fierté d'être Bakélinké. En tout cas comme le dit l'adage << An gana wandi rémmé sonon di , na kha sou bégueye dé>>. Moi je retourne chez moi au 16 eme du Gajaga ( Diawara ). Comme l'a suggéré Papisko ( un intrus dans notre Gajaga ) , on dépose les armes du clash.
Mais je vais rendre à Cesar ce qui est à Cesar.
Tu as dit que les débindaradounkos viennent trouver leurs perles rares à Bakel. C'est tout à fait vrai. L'exemple est là: Makalou pur produit de ces liens Bakel- débindaras.J'ai pas mal de tantes de Modincané mariés à dans les débindaras. C'est vrai ça. Je confirme.
IMDB ( L'ecole qui a vu eclore des talents ). Je suis tout à fait d'accord, je suis pur produit de cet ecole.
Mais pour ce qui est des lieux historiques. Je suis pas dans la même longueur d'ondes que toi. Meme si ces lieux historiques existent, ils sont dans un état piteux.
Je pense à la prefecture, au pavillon réné caillé qui est dans un état de délabrement avancé. Certes Bakel est un point stratégique du Gajaga. Mais je ne sais pas comment et par qui cette ville est tombé dans cet état de décadence. Peut à cause des politiciens ... ou de la mentalité bakéloise même.
Franchement pour dire vrai, il y a rien à visiter à Bakel. Sans te vexer grand. En plus s'agissant du pavillon Réné Caillé, je me rapelle quant j'étais en classe de 4 ème , des promotionnaires et moi avons voulu rénover à notre manière. On voulait redorer le blason de ce site historique. On voulait créer à l'interieur un espace Jeunes ( avec des poins lecture, jeux d'eesprit.... ) On a été à la mairie mais ils nous ont dit Niet. Pourtant on avait 15, 16 ans. On a pensé grand mais les grands nous ont anéanti.
La derniere fois ou j'ai été à ce pavillon réné caillé, il y avait que des " khouros, firimpiranous, Samba miranou...".
Pour conclure, Bakel n'a pas pu maintenir le flambeau de son histoire. Bakel ne se renove pas mais se detruit. Je sais pas qui est coupable.
Confidences : Je suis vraiement attacher à cette ville. Il n y as pas un jour ou je ne pense pas à Bakel ( Les petites ruelles ou je jouais au foot, des amis d'enfance que j'ai quitté, des vieux et des vieilles mères qui m'ont vu grandir).
Tu sais je fais la grande bouche mais je sais que mon retour impératif à Diawara sera tres dur parce que j'ai pas d'attaches amicales. Je connais que les gens de chez moi. Bakel restera la ville de mon coeur malgré tout. Je veux tant apporter à cette ville mais je ne sais comment. Je m'associerai à tous les projets de cette ville.
Petite anecdote:
Quant on me demande ma localité d'origine, je dis toujours Bakel. C'est le coeur sui parle. Bakel est ma ville. Sans tomber dans le manque de fierté. Je me sens plus Bakelinké que Diawaranké.
Heskey.... Yan kha jini sigui niakho... Walaye