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Béthio Thioune accusé de kidnapping par la famille de sa 7ème épouse
Mamadou Sakhir Ndiaye
Mardi 17 Avril 2012 - 11:40
Le journal « L’observateur » qui a rendu public le mariage de Cheikh Béthio Thioune avec Adja Déthié Pène dans un article publié ce lundi, a reçu tard la visite de la famille Pène, venue faire part de son opposition et sa consternation face à cette union.
Désespérée et meurtrie, la famille de la 7ème épouse de Béthio Thioune s’est accourue vers la presse pour alerter les autorités du pays et faire libérer leur fille « prise en otage ». En effet, le grand frère de la fille qui s’est confié au journal raconte que sa sœur qui travaille au Point E comme informaticienne lui a expliqué qu’elle avait un séminaire à Saly (Mbour), pour réviser avec ses collègues, un logiciel de facturation et de comptabilité. Un prétexte qui a permis à la jeune Adja Déthié Pène d’aller retrouver son marabout à Mbour et de se marier avec lui. « Un choc », selon le grand frère qui raconte que leur mère tout comme leur petite sœur se sont toutes effondrées en pleur au su de la nouvelle.

L’homme de la famille qui assimile ce fait à « une bombe pour la famille », accompagné de ses deux oncles se sont rendus tard à Mbour pour récupérer leur fille. « Cette femme assise à tes côtés, c’est ma fille. C’est elle que je suis venu récupérer », a lancé un des oncles, avant que le cheikh lui rétorque tout bonnement que « j’ai épousé une fille majeure que j’aime et qui m’aime ». Très sûr de lui, « je connais la loi. Nous avons le droit de nous marier. Vous ce que vous dites, c’est- à-dire l’accord des parents, c’est juste culturel. C’est la tradition mais on peut s’en passer », dira le guide des thiantacounes qui néanmoins, n’exclut pas « de négocier » avec la famille, en proposant de « donner une compensation ».
Un autre article ici : Les "7 merveilles" de Cheikh Béthio Thioune où l'on peut voir quelques unes des femmes de son harem.
Moi, ce qui me tue, ce n'est pas ce que fait ce faux Cheikh Béthio. Ce qui me tue, c'est le silence de carpe de tous ces guides religieux que compte le Sénégal, le silence de tous ces grands intellectuels et politiciens que compte le Sénégal.
Comme disait Martin Luther King, ce qui effraie, c'est "'l'indifférence des bons".