Salam!
Les sunnâs de la prière sont au nombre de quatorze:
-01- La lecture de la sourate (après la Fatiha) lors des deux premiers Raka’as de chaque prière obligatoire.
-02- La position debout.
-03- La récitation à voix haute lors des prières du Soubh et du vendredi et lors deux premiers Raka’as des prières du Maghrib et du ‘Icha.
-04- La récitation, à voix basse, lors des prières du Dhouhr et du ‘Asr , lors du dernier Raka’a de la prière du Maghrib et des deux derniers Raka’as de la prière du ‘Icha.
-05- Tous les Takbirs, excepté le Takbirat Al Ihram (le Takbir d’ouverture de la prière).
-06- Le fait de dire Sami’a Allahou li mane Hamidah ( Allah exauce, pour entend, celui qui Le loue.
-07- Les Tachahouds.
-08- Le fait de s’asseoir pour réciter le Tachahoud.
-09- La prière sur le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa sallama) après le dernier Tachahoud.
-10- Le contact des mains, des genoux et des pieds au sol lors des prosternations.
-11- La réponse par le fidèle au salut de l’imam et au fidèle qui se trouve à sa gauche dans le cas où ce dernier, au même titre que lui, rattrape derrière l’imam.
-12- La formulation, à voix haute, des deux salutations finales.
-13- L’attention portée à l’imam lors de la récitation à vois haute.
-14- Le fait d’ajouter en sérénité si bien que l’accomplissement des actes de prière avec sérénité est une obligation. Ainsi, tout rajout fait partie de la sunnâ.
NB : Omettre l’accomplissement d’une des sunnâs de la prière, excepté deux d’entre elles (la récitation à voix haute et la récitation à voix basse) ne l’invalide pas et ne nécessite pas de prosternations réparatrices. De même pour le rajout d’une sunnâ, par exemple le fait de réciter, par inadvertance, une sourate après la Fatiha lors de la troisième ou quatrième Raka’a ne nécessite aucune réparation. Le recours à la prosternation d’inadvertance (l’un des deux soudiouds réparateurs de la prière, qabliy ou ba’adiy, c’est à dire avant le salut final ou après le salut final selon le cas) sera, dans ce cas, nécessaire.
Si le fidèle récite à voix basse alors qu’il devait réciter à voix haute alors il aura diminué quelque chose en sa prière et donc il aura à y remédier par le soudioud al qabliy (deux prosternations avant les deux salutations finales)
Par contre s’il fait le contraire, c’est à dire s’il récite à voix haute alors qu’il devait le faire à voix basse alors, il aura fait un rajout. Et donc pour y remédier il doit recourir au soudioud al ba’adiy (deux prosternations après les deux salutations finales).
Si, maintenant, le fidèle omet d’accomplir deux sunnâs ou plus alors, il aura à se corriger par un soudioud al qabliy (deux prosternations avant les deux salutations finales). Et si, au contraire, il rajoute deux sunnâs ou plus, alors, il aura à se corriger par un soudioud al ba’adiy (deux prosternations après les deux salutations finales). Et si, enfin, il omet et rajoute à la fois, en la prière, deux sunnâs ou plus, alors, il fera recours au soudioud al qabliy (deux prosternations avant les deux salutations finales).
Si enfin le fidèle omet d’accomplir trois sunnâs ou plus et oublie d’y remédier par un soudioud al qabliy (deux prosternations avant les deux salutations finales) en mettant du temps pour s’en rappeler ou encore quitte carrément la mosquée ou l’endroit de prière, sa prière devient tout simplement caduque et il est tenu de la refaire. Et si c’était le contraire, c’est à dire s’il faisait un rajout de sunnâs à la prière pour lequel il devait y remédier par un soudioud al ba’adiy deux prosternations après les deux salutations finales) et qu’il oublie de le faire, alors, il devra, en tout état de cause, s’acquitter de ce remède ( les deux prosternations après les deux salutations finales ) même si c’était un an après et même si c’était lors d’un moment où, d’ordinaire, la prière n’a pas lieu d’être.
wa Allahou a’alam…………………………………..à suivre.
fraternellement.