L'Héritage (xeye) en Islam: les principales règles

[Lahcène]

Cheikhna, c'est encore moi, je poserai la question pour un autre cas, soyez patient et suivez-moi pour me comprendre, c'est un peu compliqué.
Un homme a laissé derrière lui après sa mort 1 garçon et 3 filles. Le garçon et les filles se sont mariés à l'exception d'une. Le garçon a eu une fille laquelle a eu 2 enfants (petits enfants du garçon). Ces enfants dont la mère est décédée et qui sont en réalité les petits enfants du garçon ont-ils le droit à l'héritage? Si oui, dans quelles proportions.
J'essayerai de faire un petit calcul: le garçon= 2 parts et les filles= 1 part chacune, donc le garçon prendra les 2/5 et les filles 1/5 chacune, jusqu'au là (j'espère) ça va.
après la mort du garçon, sa fille(mère des 2 enfants) lui revient la moitié des 2/5 ça veut dire 1/5.Mais après le décès de la fille, ses 2 enfants ont-ils le droit ou non à l'héritage? Partagent-ils les 1/5 de leur mère? ou bien comment ça va se passer.
A bientôt.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!

Je ne suis pas sorti de la journée. Je dois faire un tour. Mais un conseil, l'héritage est déjà une science difficile, ne rends pas tes questions longues, en y ajoutant des mentions inutiles. La pertinence d'une question réside dans sa clarté. Je ne me suis pas essayé à ta question, car j'ai dès le début vu que tu disais que tel enfant est marié et tel autre non.

Je tiens à dire que ce n'est pas parce qu'un enfant est marié qu'il aura plus de part que celui qui n'est pas marié. Il ne faut pas que les gens qui nous lisent et qui ne sont pas versés dans cette science, pensent que le fait d'éduquer un enfant ou le fait qu'un enfant soit marié change la part de succession. C'est pourquoi, j'aime que tu mettes que les mentions utiles dans tes questions. Bien à toi.

[Lahcène]

Cheikhna, vraiment je suis très navré de vous avoir importuné par ma question.
J'éspère que la bouffée d'air vous a fait du bien.
Milles excuses!

[DJILA DIAGUILINKE]

Wa alaykoum as'Salâm


Tu n'as du tout besoin de nous remercier. C'est très normal que l'on partage le peu de science qu'Allah a mis à notre disposition.

Là, la question change de tournure. Ce n'est plus le même cas qu'avant.

Dans ce cas, il n'y a que la fille qui hérite son père.
Les petits-enfants n'héritent pas directement leur grand-père, mais la part de leur mère défunte leur revient de droit.
Par contre, les sœurs du défunt ne l'héritent pas, car on hérite pas un frère ou une sœur, qui a laissé des enfants, même si c'est une seule fille, comme c'est le cas à travers cet exemple.

Dans ce cas précis, la fille a droit à la moitié du bien et le reste va au assabat (la patriclan). La part héritée par la fille défunte revient de droit aux deux petits enfants, car ils sont les héritiers légitimes de leur mère..

Si le bien est 1000 euros, la fille prend les 500 qui est à donner à ses deux enfants et les 500 autres sont destinés au patriclan (assabat), à défaut du patriclan le trésor public selon certaines écoles et selon d'autres le rad (retour) dont parlait MSIN plus haut.

Mon Dieu que l'héritage est difficile!

Assalamou Aleykoum,
Très bonne répartition.
C'est vrai que la donne diffère par rapport à la première question.

[DJILA DIAGUILINKE]

Bonjour!

Je ne suis pas sorti de la journée. Je dois faire un tour. Mais un conseil, l'héritage est déjà une science difficile, ne rends pas tes questions longues, en y ajoutant des mentions inutiles. La pertinence d'une question réside dans sa clarté. Je ne me suis pas essayé à ta question, car j'ai dès le début vu que tu disais que tel enfant est marié et tel autre non.

Je tiens à dire que ce n'est pas parce qu'un enfant est marié qu'il aura plus de part que celui qui n'est pas marié. Il ne faut pas que les gens qui nous lisent et qui ne sont pas versés dans cette science, pensent que le fait d'éduquer un enfant ou le fait qu'un enfant soit marié change la part de succession. C'est pourquoi, j'aime que tu mettes que les mentions utiles dans tes questions. Bien à toi.

J'abonde dans le même sens que toi,plus les questions précises,plus les réponses seront claires.

[msin]

Cheikhna, c'est encore moi, je poserai la question pour un autre cas, soyez patient et suivez-moi pour me comprendre, c'est un peu compliqué.
Un homme a laissé derrière lui après sa mort 1 garçon et 3 filles. Le garçon et les filles se sont mariés à l'exception d'une. Le garçon a eu une fille laquelle a eu 2 enfants (petits enfants du garçon). Ces enfants dont la mère est décédée et qui sont en réalité les petits enfants du garçon ont-ils le droit à l'héritage? Si oui, dans quelles proportions.
J'essayerai de faire un petit calcul: le garçon= 2 parts et les filles= 1 part chacune, donc le garçon prendra les 2/5 et les filles 1/5 chacune, jusqu'au là (j'espère) ça va.
après la mort du garçon, sa fille(mère des 2 enfants) lui revient la moitié des 2/5 ça veut dire 1/5.Mais après le décès de la fille, ses 2 enfants ont-ils le droit ou non à l'héritage? Partagent-ils les 1/5 de leur mère? ou bien comment ça va se passer.
A bientôt.

ta question n'est pas clair du tout.
qd tu dis ici:

Le garçon a eu une fille laquelle a eu 2 enfants (petits enfants du garçon). Ces enfants dont la mère est décédée et qui sont en réalité les petits enfants du garçon ont-ils le droit à l'héritage?

l'heritage de qui? de leur mere ou de leur grd pere
comme l'a bien souligné cheikhna, l'heritage est une discipline tres delicate et precise pour lequel il faut des infos tres clair et tres precise.
bonne journée a tous.

[DJILA DIAGUILINKE]

Assalamou Aleykoum,
On sait de science exacte inspirée par la CHARIA que l'héritage est prohibé entre deux conjoints de confession différente.
Monsieur X fervent musulman de son vivant,avait épousé mademoiselle Y adepte d'une des deux autres religions monothéistes révélées avec l'Islam.
Durant toute leur vie commune jusqu'au décès de son mari richissime hommes d'affaires,madame X était restée fidèle à sa religion d'origine et n'a rien hérité de lui.
Plus tard faisant des recherches sur l'islam,madame X décide en toute sincérité d'embrasser l'Islam.
Au même moment un organisme financier porte à la connaissance de la famille de l'existence et de la disponibilité d'un capital fructifié que Monsieur X avait placé chez eux.
Je demande:
Est-ce que la femme héritera de son mari dorénavant,ou alors les premiers ayants droits resteront toujours les uniques héritiers.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Assalamou Aleykoum,
On sait de science exacte inspirée par la CHARIA que l'héritage est prohibé entre deux conjoints de confession différente.
Monsieur X fervent musulman de son vivant,avait épousé mademoiselle Y adepte d'une des deux autres religions monothéistes révélées avec l'Islam.
Durant toute leur vie commune jusqu'au décès de son mari richissime hommes d'affaires,madame X était restée fidèle à sa religion d'origine et n'a rien hérité de lui.
Plus tard faisant des recherches sur l'islam,madame X décide en toute sincérité d'embrasser l'Islam.
Au même moment un organisme financier porte à la connaissance de la famille de l'existence et de la disponibilité d'un capital fructifié que Monsieur X avait placé chez eux.
Je demande:
Est-ce que la femme héritera de son mari dorénavant,ou alors les premiers ayants droits resteront toujours les uniques héritiers.

En toute logique non, car du vivant de son mari elle n'était pas musulmane. Vu qu'elle n'est pas musulmane, elle ne fait pas la période de veuvage (ou viduité oun al idda). Elle n'hérite son mari que quand elle est musulmane avant que son mari ne rende l'âme. Toute conversion postérieure au décès ne lui donne pas le droit de l'hériter en suivant à la lettre dles régles de l'Islam. Bien à toi.

[msin]

En toute logique non, car du vivant de son mari elle n'était pas musulmane. Vu qu'elle n'est pas musulmane, elle ne fait la période de veuvage (ou viduité oun al idda). Elle n'hérite son mari que quand elle est musulmane avant que son mari ne rendre l'âme. Toute conversion postérieure au décès ne lui donne pas le droit de l'hérier en suivant à la lettre de l'Islam. Bien à toi.

je suis tt a fait daccord avec toi.

[DJILA DIAGUILINKE]

En toute logique non, car du vivant de son mari elle n'était pas musulmane. Vu qu'elle n'est pas musulmane, elle ne fait pas la période de veuvage (ou viduité oun al idda). Elle n'hérite son mari que quand elle est musulmane avant que son mari ne rende l'âme. Toute conversion postérieure au décès ne lui donne pas le droit de l'hériter en suivant à la lettre dles régles de l'Islam. Bien à toi.

je suis tt a fait daccord avec toi.

Barakallahou fikoum mes frères.
En effet il faut pas tomber dans le piège qu'elle s'est convertie et la disponibilité de l'argent postérieure au décès et partage des biens de son conjoint.
En effet si cet argent avait été disponible au moment du partage de l'héritage,elle n'en aurait pas eu droit.
Donc tous les biens de son mari reviennent aux premiers et uniques ayants droit.