Je m'excuse Cheikhna, je vais essayer d'être un peu clair. Cet homme après sa mort, avait laissé derrière lui seulement 3 soeurs utérines et 2 petits enfants (leur mère étant décédée au vivant de leur grand père). Comment procéder au partage?
  Je m'excuse Cheikhna, je vais essayer d'être un peu clair. Cet homme après sa mort, avait laissé derrière lui seulement 3 soeurs utérines et 2 petits enfants (leur mère étant décédée au vivant de leur grand père). Comment procéder au partage?
Tu n'as pas du tout à t'excuser. Mon père m'a donné comme conseil de ne pas hésiter à accabler courtoisement les gens pour qu'ils soient autant que faire se peut clairs dans leurs interrogations, surtout quand il s'agit des questions religieuses. Ta question est maintenant sans ambiguïté, ce qui n'était pas le cas dans sa première version, parce qu'elle était chargée d'autres mentions qui n'ont pas un intérêt particulier pour l'héritage. Merci de ta compréhension et de ton effort.
Dans ce cas, les petits-enfants n'ont droit à absolument rien. Ce sont les trois sœurs qui héritent leur frère.
Elles ont droit au deux tiers (2/3) du bien, le reste va dans la assabat (le patriclan)
Si par exemple le bien est de 600 euros, les trois sœurs prennent les 400, qu'elles vont partager équitablement entre elles, et les 200 euros restants sont destinés à la maison paternelle du défunt (assabat). S'il n'y a pas un membre de la maison paternelle, on donne cette somme au bayt al mal (trésor public), s'il n'y a pas de trésor public, on les donne à l'assemblée de musulmans.
Voilà en toute modestie, la réponse à ta question.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 18/10/2008 à 01h18
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Merci beaucoup Cheikhna, j'ai tout compris et que DIEU vous garde.