Vrai. Même au pays, compte tenu de l'émigration, de l'urbanisation et de l'école moderne, nombreux sont aujourd'hui les jeunes issus de cette catégorie sociale qui ne sont malheureusement pas initiés à cette noble technique.
Personnellement, j'ai été, tout jeune, marqué par les orfèvres (Kan tago) chez qui je partais avec ma mère pour soit faire des parures, soit embellir leur couleur. Aussi, il arrivait aussi que notre père nous envoie chez les forgerons spécialisés dans le travail du fer (tagan nbinnu) pour limer les outils agricoles ou couper les sabots de nos ânes et cheveaux.
Aujourd'hui, il y a vraiment lieu de se poser la question de savoir si la réléve est bien assurée. J'en doute fort.