Moussa Doumbia alias Tiken Jah Facoly reste fidèle à son engagement à dénoncer les maux de l’Afrique à travers son arme, le reggae. Même en exil à Bamako (Mali) depuis le déclenchement de la crise dans son pays en 2002, l’artiste-musicien ivoirien, que nous avons rencontré dans la capitale malienne en novembre dernier, fustige, accable, propose, accuse et rend hommage.
Crise ivoirienne, développement de l’Afrique, disparition du Professeur Joseph Ki-Zerbo... L’auteur de “Politique France-Afrique” confie ses conviction sans langue de bois.


Les Soninké (au Mali) se trouvent en majorité dans les cercles de Nioro et Nara et le sud du cercle de Bananba où ils cohabitent avec des Bamanan. C'est une population à forte tradition marchande, qui fût très tôt convertie à l'islam. Ces deux phénomènes ont eu pour conséquence la disparition de beaucoup de types musicaux traditionnels soninké avec leurs éléments symboliques, et l'instauration d'activités musulmanes plus fortes. Les principaux instruments de musique des Soninké sont : les ganbare, luths à 3 ou 4 cordes, les dunduge, tambours à aisselles, le dange, grand tambour reposant sur quatre pieds (dont il existe le petit et le grand), le tabale, tambour à une peau. Chez les Soninké, la musique peut être produite par un griot, un esclave, plus rarement un noble à l'occasion de cérémonies particulières telles que la circoncision.