Auteur, compositeur, arrangeur, interprète, Daby Touré n’a pas choisi. Tout comme il n’a pas choisi entre le Sénégal, la Mauritanie et la France. Pas même entre le soninké, le peul, le wolof, l’anglais et le français. L’artiste est venu raconter aux élèves des écoles de musique du village Titan son itinéraire tortueux. Sa musique métissée. Ses influences multiples.
Devant une vingtaine de jeunes et de moins jeunes élèves, Daby répond aux questions. D’abord générales : ses inspirations ? “De Police à Bob Marley, j’essaie d’expliquer que ce n’est pas parce qu’on est Africain qu’on doit faire de la musique world ou traditionnelle”. Difficile de se faire un prénom dans la dynastie des Touré. Le père n’est autre qu’Hamidou Touré, frère des Sixu et Isamël, avec qui ils forment les célèbres Touré Kunda.