Salam
A quand une chaîne de supermarchés dans nos villages ?
A quand une chaîne de boulangerie-patisserie dans nos villages ?
A quand des unités de production et de transformation du riz, du mil, des produits fruitiers, du poisson ?
A quand une régie des transports dans nos contrées ?
A quand une chaîne de centres médicaux spécialisés et de pharmacies ou parapharmacie ?
A quand les écoles de Formation dans nos contrées ?
Quand on se promène dans les quartiers hupés de Dakar, de Bamako, Nouakchot on recense des centaines de beaux immeubles Soninkés.
Quand on parcourt l'Europe, l'Amérique, l'Afrique, l'Asie, les fortunes Soninkés sont incomensurables. Le mot Soninké rimait et rime toujours avec l'opulence.
Mais qu'à t-on fait pour changer les visages de nos villages ?
Certes certains de nos villages ont des allures de villes modernes au niveau constrution. Nos parents ont construit de belles maisons.
Ils ont le mérite d'avoir remplacer les " Jonguu " des nos aieux par de superbes villas.
Mais une question reste en suspens !
Le Soninké a t-il réellement incorporé le devollopement local dans ses projets ?
Oui je dirai. Comme on a souligné le long de ce thread. Beaucoup de nos parents ont investi dans le petit commerce.
Mais dans ce monde qui va a 100 à l'heure, il est impératif d'axer les moyens dans des projets viables qui créent des emplois.
Le mot clé : Projet viable avec à la clé des emplois locaux.
Tant que les Soninké ne se lanceront pas dans la création de projets viables, on aura jamais vaincu la politique de la main tendue, la passivité de nos frères, le plombage des économies des émigrés.
Il est du ressort de chaque immigré ou chaque fils d'immigré de se poser la question suivante:
Quel projet dois je créer dans mon village pour employer les jeunes filles et garçons de mon terroir ? La donne " Employer les locaux " est plus que important parce qu' à mon avis tout projet qui ne profite pas aux locaux n'est pas interessant.
On a beau fustigé l'attitude passive de nos frères, à un moment il faut tout oublier et repartir à zéro. Aujourd'hui, ils disent tous :
" O xa tele francii ya " ... On a beau leur dire ce n'est pas la solution idéale, que nous même pensons à avoir un business et rentrer, ils comprendront pas. J'espère que dés qu'on aura implanter des dizaines de projets sur les questions posées ci-dessus, on aura amorcer la fin de l'assistanat, les envoi interminables d'euros.
" Apprends moi à pêcher au lieu de me donner du poisson tous les jours". Certes certains ne veulent pas travailler, rester au village mais on fera la révolution avec ceux qui sont motivés et concernés par les problèmes de nos villages. C'est normal aussi , les fénéants on en trouve partout même en France, beaucoup de nos frères refusent de travailler. Nés au bled ou en France, nombreux sont les adeptes du sommeil et de la passivité.
Il faut que l'on arrête de s'attarder sur :
" Les gens du bled n'aiment pas travailler "...
" On ne peut pas continuer les pluies artificielles des euros "...
" Les Gens au pays sont des truands"...
Le temps passe... On n'a plus les mêmes champs d'action que nos parents. On est plus eveillé aujourd'hui, plus futé et plus vicieux pour se protéger contre les mauvais agissements des locaux autrefois.
"Il faut oser, beaucoup oser, toujours oser."
"Qui ne risque rien n'a rien".