Salam
Une initiative comme celle ci-dessous est à saluer.
Une dizaine de strcutures du genre peuvent aider nos villages pour amortir la cherté de la vie.
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Une initiative comme celle ci-dessous est à saluer.
Une dizaine de strcutures du genre peuvent aider nos villages pour amortir la cherté de la vie.
FB : bakelinfo departement de Bakel
Salam
Je lis actuellement " Vers un nouveau capitalisme " de Muhamaad Yunuss.
Je suis sur les premières pages qui sont dejà tres interessantes.
Il parle de microcrédit que l'on peut resumer par l'octroi d'un prêt de quelques euros aux pauvres et aux mendiants afin qu'iils puissent à leur tour creer un petit commerce, un atelier d'artisanat, une quelconque activité pouvant generer des profits.
Ces credits aux pauvres se font sans garantie et Mr Yunuss l'a commencé depuis 30 ans.
Grâce à ce microcrédit des millions de personnes dans le monde notamment en Bangaldesh ont pu tirer leur epingle du jeu et subvenir aux besoins de leurs familles.
D'ailleurs, ce système a eu un succés fou jusqu'à interesser le PDG de Danone ( Mr Riboud ).Aujourd'hui, l'entreprise de Mr Yunuss Grameen en collaboration avec Danone ont mis sur pied " Grameen Danone" afin de faire vendre et consommer par les Bangladais les Yaourts et autres produits Danone à un prix abordable.
Si l'on pense que les Soninkés envoient des milliers d'euros par mois à leurs familles restées aux villages, ne peut t-on pas essayer ce système ?
Comment peut - on transformer nos frères,soeurs ,cousins voire nos mamans et papas en petits entrepreneurs par le biais de quelques euros ?
Je pense que les reponses à cette question peuvent être les premices de la fin de l'assistanat et l'eradication de la main tendue.
Je finis par vous rappeler ce proverbe africain que je vais escamotter un peu:
" Au lieu de me donner du poisson tous les jours, apprend moi à pecher "
Dernière modification par makalou 26/05/2008 à 11h00
FB : bakelinfo departement de Bakel
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Salam
Samedi passé, j'ai été au Foyer Quai de la Gare.
Par hasard, la discussion s'est tournée vers les émigrés face aux difficultés de nos terroirs.
Tous, sont d'accord de mettre fin à l'assistanat et d'investir localement afin de amortir les charges des émigrés.
Un de mes cousins, present à même souligné un point hyper interessant à mon avis :
" La ration alimentaire d'une famille Soninké à Dakar avoisine les 800 Euros par mois".
Si l'on pense que cette mane ne provienne que de la France, il faut revoir les plans. A ce rythme , on va tout droit au mur car aujourd'hui, les gens cotisent mais demain rien ne garantit que nos enfants cotiseront de la sorte. Alors, il est temps que l'on pense à creer des petit business dans nos villages.
On a évoqué l'immobilier.
Quelqu'un a fait une remarque pertinente.
Construire une maison c'est une garantie mais c'est pas sur que tu genere des revenus avec cet investissement.
Pourquoi :
La conjoncture actuelle de nos pays font beaucoup de locataires insolvables donc on peut se trouver avec que des impayés à la fin du mois.
Si on donne ma maison aux agences, celles ci se sucrent et ne s'occupent pas tres bien de l'hygiène , de l'entretien de votre maison. Ce qui fait perdre de la valeur.
On etait tous d'accord que l'on doit cibler d'autres types de secteur.
Le débat etait houleux mais instructif. En plus j'étais rejoui de parler de devoloppement local dans les murs d'un Foyer si l'on pense que 50% de nos parents y vivent.
La question qui restait en supens est:
Dans quel secteur investir ? Comment investir et Qui faire confiance pour le mettre sur le coup ?
FB : bakelinfo departement de Bakel
Salam
Je reviens sur le sujet parce que j'avais pas terminé le petit compte rendu de la discussion hasardeuse dont j'ai pris par au Foyer.
A la question quel secteur , Comment investir ?
Certains ont parlé de la reussite de certains frères restés au Village.
L'activité de ces derniers constituent à aménager quelques hectares de terres en cultures maraîchères, plantations de fruits, culture de tubercules.
Ils ont cité quelques 5 personnes qui ont fait fortune dans ces activités. ces derniers ont aujourd'hui des machines agricoles fruit de leur travail de la terre. Ils entretiennent leurs familles, epargnent et deviennent independants.
On m'a donné l'exemple d'un vieux qui aujourd"hui a légué un vaste patrimoine d'arbres fruitiers à ses enfants.
Au début il a juste aménager un lopin de terre où il faisait du jardinage.
Quelques années plutard, il a investit en arbres fruitiers en plantant une grande variété de fruitiers.
Aujourd'hui, plusieurs femmes font leur petit commerce en commandant les fruits chez ce vieux. Il approvisionne le marché local de plusieurs tubercules ( Manioc, Patates... ) et a fait fortune.
Il est décédé aujourd'hui ( Paix à son âme ) mais au moins il a su montré une autre voie de reussite autre que l'immigration.
D'autres exemples de reussites ont été citées comme celle de 2 jeunes hommes qui ont pu emigrer grâce à leurs economies faites via le metier de chauffeur de Taxi.
Ils sont aujourd'hui en Espagne.
En somme, ce que je tire que cette discussion à mon sens interessant est que tous les jeunes Soninkés diplômés ou pas revent de faire leur propre business au Pays.
Les questions qui se posent immédiatement sont :
Comment faire ce businness ?
Par où commencer ?
Dernière modification par makalou 02/06/2008 à 15h08
FB : bakelinfo departement de Bakel
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Bonjour makalou
de devellopement et projets , dans pratiquement toutes les conversations avec mes proches .
Il y a tant faire ( agriculture,restauration,commerce,transport,indust rie ) .
Au bout d un moment il faut se jeter à l 'eau , qui ne tente rien n 'a rien .
Mais faut il rentrer soi-même pour s' occuper de ses projets ?
Quels projets sont rapidement viable et permettent de garder un certain niveau de vie et de subvenir à la famille au pays ?
Faut-il confier ses projets à la famille avec tous les problèmes que nous entendont chaque jours ?
Dernière modification par Fodyé Cissé 05/06/2008 à 09h00
Je crois que dans un premier temps, il est important :
- de se déplacer soi-même sur place pour faire l'étude de faisabilité, bien étudier le projet, bien se renseigner, etc ...
- d'avoir une personne de confiance qui, en plus d'être sérieuse, connaît les rouages de l'Etat, etc...
- il est important de ne pas se précipiter et de maîtriser tous les paramètres du projet qu'on veut monter.
- Après, quant à s'installer définitivement au village tout en abandonnant son travail, ici en Europe, je trouve que c'est trop risqué à moins d'être sûr de son coup.
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
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