Le Soninké travaille pour les étrangers pour aller le donner à d'autres étrangers

[miss ében]

Salam

Tu as un sens de l'analyse extraordinaire. Tu comprends effectivement et voit bien les pistes de devolloppement.

Merci de visionner cette vidéo qui resume bien notre problème.Il s'agit du village de Yelimané.
Suivre ce lien:

Video France_3_national_-_Fatou,_rescapée_des_incendies_-2 PARTIE - mali, soninké, yélimané, kayes, reportage - Dailymotion Share Your Videos

Oui j'ai vu le reportage qui m'as fait pleurées d'ailleurs.
Effectivement la synthése de la situation actuelle y est trés bien exposé, ce qui est regrettable c'est que nous en avons conscience et malheuresment nous avançons toujours de la même manière sans même savoir ou nous allons.

NB : yélimané est à 10km de mon villlage tu reveille ma nostalgie là

[makalou]

Salam

Qui habites Montreuil ici ou originaire de Yélimané ?
Dans le reportage ( passage du maire gauche Jean P Brard), on voit que Montreuil est jumelé à Yelimané depuis des années.
Pouvez - vous alors nous exposer les réalisations issues de ce jumelage ?

Pourquoi le village selon les images presentent un état de delabrement avancé malgré bon nombre d'immigrés ?

[lass77]

Salam

Tu as un sens de l'analyse extraordinaire. Tu comprends effectivement et voit bien les pistes de devolloppement.

Merci de visionner cette vidéo qui resume bien notre problème.Il s'agit du village de Yelimané.
Suivre ce lien:

Video France_3_national_-_Fatou,_rescapée_des_incendies_-2 PARTIE - mali, soninké, yélimané, kayes, reportage - Dailymotion Share Your Videos

bonne analyse , l'etat de delabrement du village est tout a fait normal , les immigrés ne peuvent pas tout faire à la place de l'Etat malien. ils en font beaucoup d'ailleurs comme beaucoup de villages soninkés : ecole , hopital , mosquée etc... où passent les Etats ?

[makalou]

bonne analyse , l'etat de delabrement du village est tout a fait normal , les immigrés ne peuvent pas tout faire à la place de l'Etat malien. ils en font beaucoup d'ailleurs comme beaucoup de villages soninkés : ecole , hopital , mosquée etc... où passent les Etats ?

Salam

A ta question : Où est passé nos Etats africains ?

Je dirai qu'ils nous ont abandonné depuis la nuit des temps...
ça serait de la redondance d'en parler. Les Etats africains s'interessent aux villages surtout reculés que durant les elections. Pour se faire élire, ils viennent avec un arsenal de pacotille comme du temps de la traite négrière pour emerveiller les pauvres residents des villages. Après que ces derniers leur apportent leur voix, ils s'eclipsent.
Apres cela, il faut imputer une partie de la responsabilté aux villageois. Certains personnes, un peu instruits ou juste simple leader d'opinions exploitent ses jouts electoraux pour s'enrichir sur le dos des villageois en les corropant avec les sous que les politiciens les octroient. Ils sont aussi responsable de ce declin des actions gouvernementales dans nos villages.

Mais , moi je ne suis pas sidéré de ces problèmes evoqués car nos parents émigrés depuis belle lurette ont compris ce
jeu du chat et la souris entre les residents et les politiciens.
Tous les infrastuctures villagoises , dans la grande partie est le fruit de la sueur des émigrés.
Le seul hic est que ce genre de projets s'effoufle à nos jours. Il faut une releve et aussi un recentrage des actions vers d'autres secteurs afin de creer une synergie entre émigrés et locaux pour l'envol d'une devellopement économique local.

[miss ében]

Salam
Moi qui habite un village prés de yélimané j'ai remarqué que les réalisations de nos parents depuis leurs migrations jusq'aujourd'hui ont beaucoup etaient axés sur la construction : mosqué, ecole,maison à bamako etc, ce qui est tout à fait honorable.
Je pense que la relève si relève il y a doit diversifier ses champs d'action j'entend par là intervenir sur d'autres aspects du developpement.
Un exemple : l'hygiène qui est la cause de bon nombre de problème notamment de santé.
Dans mon village l'evacuation des eaux usées est assez laborieuse pour ne pas dire boiteuse, en effet l'eau utilisé pour les douches quotidiennes est deverser dans les ruelles (djoxos killous excusez mon ortographe !) quand on sait que les enfants jouent dans ces ruelles , un systéme d'egout serai le bien venu.
Dans un autre trhead il etait question des moyens qui peuvent être mis en oeuvre quand au rechauffement climatique il me senble, installer des poubelles un peu partout ce qui parait simple pourrai être un moyen, ainsi on pourrai recycler ce qui peut encore l'être.
Enfin ce sont des exemple parmis d'autre tout ça pour dire qu'il y beaucoup de choses qui doivent être revisés ce qui demande une réelle prise de conscience de la part des enfants d'immigrés.
PEACE

[makalou]

Salam
Moi qui habite un village prés de yélimané j'ai remarqué que les réalisations de nos parents depuis leurs migrations jusq'aujourd'hui ont beaucoup etaient axés sur la construction : mosqué, ecole,maison à bamako etc, ce qui est tout à fait honorable.
Je pense que la relève si relève il y a doit diversifier ses champs d'action j'entend par là intervenir sur d'autres aspects du developpement.
Un exemple : l'hygiène qui est la cause de bon nombre de problème notamment de santé.
Dans mon village l'evacuation des eaux usées est assez laborieuse pour ne pas dire boiteuse, en effet l'eau utilisé pour les douches quotidiennes est deverser dans les ruelles (djoxos killous excusez mon ortographe !) quand on sait que les enfants jouent dans ces ruelles , un systéme d'egout serai le bien venu.
Dans un autre trhead il etait question des moyens qui peuvent être mis en oeuvre quand au rechauffement climatique il me senble, installer des poubelles un peu partout ce qui parait simple pourrai être un moyen, ainsi on pourrai recycler ce qui peut encore l'être.
Enfin ce sont des exemple parmis d'autre tout ça pour dire qu'il y beaucoup de choses qui doivent être revisés ce qui demande une réelle prise de conscience de la part des enfants d'immigrés.
PEACE

Salam

C'est vrai...La salubrité est une question épineuse dans certains de nos villages. Les eaux usées, les ordures ménagères consituent une épine pour les villageois. Si l'on est d'accord que la santé est primordial pour l'ètre humain, il urge de revoir les contours de notre propreté.
J'ai fait le même constat que toi dans nos villages du Gajaga.
Les " Sissi mbotou " ( Joxu killou ) constituent un danger permanent pour les enfants. Je me rapelle que durant mon enfance, on jouait à proximité de ces " Siissi Mbotou" et que l'on mettait sans problème nos mains dans ces derniers pour extirper nos ballons qui y baignaient.
La santé est un priorité alors la propreté est une gage de celle-ci.

Concernant les ordures ménagères, il est très facile de voir sur les berges du fleuve Sénégal des tas d'imondices communément appelés " Fan xané " ou " Goumba ". Ces derniers consituent un serieux problème auquel les residents locaux n'ont pas encore trouvé de solutions. Ainsi il est frequent de voir des enfants marcher pieds nus dans ces ordures a la recherche de capsules, ou d'autres jouets de ce genre.
Il est clair que la propreté doit être un axe à inserer dans nos projets de devellopement car l'adage dit:

Un esprit sain dans un corps sain.

Comment solutioner ce problème:

Il faut creer des systèmes de canalisation comme l'a preconisé Miss Eben mais aussi il faudrait sensibiliser les locaux sur les mesures d'hygiène et de propreté. S'il le faut, pour les dissuader afin de les inciter à tenir des comportements sains, établir un système d'amendes.
Mieux, il faut en amont donner des outils permettant de conserver et de trier leurs ordures sainement et anémager des espaces communs de receptacles d'ordures.
On peut alors à partir de ces ordures fabriquer de l'engrais et autres produits phytosanitaires pour nos prochains " Ranchs".

[makalou]

Comparez ces 2 images ci-dessus.

Salam

Aujourd'hui l'agriculture constitue l'une des sources de revenus villageoises.
Que ça soit les cultures maraîchères, les cultures hivernales, les cultures du decrû, les villageois en quête de survie s'y mettent pour faire vivre leur famille et si possible generer una activité commerciale.

Il est facile aujourd'hui de voir de la salade en saison des pluies, des tomates fraîches tout au long de l'année ainsi que les certains fruits saisoniers. Les villageois ont d'une manière ou d'une autre compris que le salut vient par là.

Certes la plupart des personnes le font pour une question de survie ou juste pour avoir des revenus reguliers mais l'heure est venu d'y penser serieusement.

D'ailleurs je ne vous apprends rien car depuis des années les villageois surtout nos bonnes mères essaient de faire des coopératives afin de dynamiser la culture maraîchère.

C'est ainsi que dans plusieurs villages Soninkés, il est fréquent de voir de grands jardins communautaires gérées par des coopératives ou des groupements de femmes.

On assiste aussi à une percée de sortes de " Ranchs" à l'africaine avec des jardins privés oû l'on trouve une variété d'arbres frutiers, des légumes...
avec une elevage en amont.

La question que je me pose aujourd'hui est :

Comment moderniser ces differentes formes d'agriculture villageoise ?
La chine qui est considérée comme un des greniers du monde suit les traces des USA avec une modernisation intempestive de son agriculture.
Les chinois sont en phase de transition d'une agriculture traditionnelle ( aujourd'hui pratiquée encore dans nos villages ) vers une agriculture moderne.

Tout le monde a en tête le croquis du vieux chinois avec son gros chapeau entrain de repiquer ces tiges de riz. Aujourd'hui la chine change ce decor par le grognement des machines agricoles.

Je n'en vais vous dire alors :
Moderniser, beaucoup moderniser, toujours moderniser, encore moderniser !!!

Il est grand temps que les Soninkés investissent dans l'agriculture moderne. Il faut creer des grandes coopératives, GIE agricoles qui soit prennent des crédits soit s'autofinancent dans cette course efrennée de modernisation.

Chaque village ou chaque colonie villageoise ( villages proches ) doit oublier les differences et essayer de prendre leur courage en main en pour transformer nos forêts immenses en grandes rizières, champs de Maïs, champs de tubercules, de légumes d'arbres frutiers.

Il y a dejà des gens qui y ont pensé alors pourquoi pas généraliser cette pratique en mettant sur le coup notre jeunesse en proie à l'immigration clandestine.

Déjà voilà, une solution simple pour éradiquer l'immigration clandestine.

Les millions que nos parents investissent dans la venue clandestine de nos frères devaient être utilisées pour la formation dans les domaines concordant avec le devellopement local.

Il serait aussi interessant de reflechir a implanter un tissu industriel dans nos villages pour la transformation des recoltes.
La boisson, les confitures, les conserves de légumes, les cereales sont autant de choses que nous pouvons fabriquer localement.

Il suffit juste de nourrir un grain d'optimisme et de boire une tasse de motivation indéboulonable.

Certes cette mise en place n'est pas aisée mais il faut absolument essayer. A travers ces essais, nous aurons des experiences qui nous aideront à grandir.

L'adage Soninké dit :

<< An guémi liké bé woutou an lan ta khotéyé tounou >>.

Tu ne peux pas savoir la lourdeur d'un fardeau si tu ne prends pas.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Makalou, la première photo est jolie. Je rêve de voir un jour la même chose chez nous, car c'est tout ce qu'il nous faut, car nos terres sont d'une telle fertilité, qu'elles sont disposées à diverses cultures. Mais il faut que tout le monde travaille pour cela. Espérons...............

[miss ében]

Comparez ces 2 images ci-dessus.

Salam

Aujourd'hui l'agriculture constitue l'une des sources de revenus villageoises.
Que ça soit les cultures maraîchères, les cultures hivernales, les cultures du decrû, les villageois en quête de survie s'y mettent pour faire vivre leur famille et si possible generer una activité commerciale.

Il est facile aujourd'hui de voir de la salade en saison des pluies, des tomates fraîches tout au long de l'année ainsi que les certains fruits saisoniers. Les villageois ont d'une manière ou d'une autre compris que le salut vient par là.

Certes la plupart des personnes le font pour une question de survie ou juste pour avoir des revenus reguliers mais l'heure est venu d'y penser serieusement.

D'ailleurs je ne vous apprends rien car depuis des années les villageois surtout nos bonnes mères essaient de faire des coopératives afin de dynamiser la culture maraîchère.

C'est ainsi que dans plusieurs villages Soninkés, il est fréquent de voir de grands jardins communautaires gérées par des coopératives ou des groupements de femmes.

On assiste aussi à une percée de sortes de " Ranchs" à l'africaine avec des jardins privés oû l'on trouve une variété d'arbres frutiers, des légumes...
avec une elevage en amont.

La question que je me pose aujourd'hui est :

Comment moderniser ces differentes formes d'agriculture villageoise ?
La chine qui est considérée comme un des greniers du monde suit les traces des USA avec une modernisation intempestive de son agriculture.
Les chinois sont en phase de transition d'une agriculture traditionnelle ( aujourd'hui pratiquée encore dans nos villages ) vers une agriculture moderne.

Tout le monde a en tête le croquis du vieux chinois avec son gros chapeau entrain de repiquer ces tiges de riz. Aujourd'hui la chine change ce decor par le grognement des machines agricoles.

Je n'en vais vous dire alors :
Moderniser, beaucoup moderniser, toujours moderniser, encore moderniser !!!

Il est grand temps que les Soninkés investissent dans l'agriculture moderne. Il faut creer des grandes coopératives, GIE agricoles qui soit prennent des crédits soit s'autofinancent dans cette course efrennée de modernisation.

Chaque village ou chaque colonie villageoise ( villages proches ) doit oublier les differences et essayer de prendre leur courage en main en pour transformer nos forêts immenses en grandes rizières, champs de Maïs, champs de tubercules, de légumes d'arbres frutiers.

Il y a dejà des gens qui y ont pensé alors pourquoi pas généraliser cette pratique en mettant sur le coup notre jeunesse en proie à l'immigration clandestine.

Déjà voilà, une solution simple pour éradiquer l'immigration clandestine.

Les millions que nos parents investissent dans la venue clandestine de nos frères devaient être utilisées pour la formation dans les domaines concordant avec le devellopement local.

Il serait aussi interessant de reflechir a implanter un tissu industriel dans nos villages pour la transformation des recoltes.
La boisson, les confitures, les conserves de légumes, les cereales sont autant de choses que nous pouvons fabriquer localement.

Il suffit juste de nourrir un grain d'optimisme et de boire une tasse de motivation indéboulonable.

Certes cette mise en place n'est pas aisée mais il faut absolument essayer. A travers ces essais, nous aurons des experiences qui nous aideront à grandir.

L'adage Soninké dit :

<< An guémi liké bé woutou an lan ta khotéyé tounou >>.

Tu ne peux pas savoir la lourdeur d'un fardeau si tu ne prends pas.

Tu as vraiment tout c'est un plan d'espoir pour ceux qui y croivent encore .
PEACE

[Badem]

Makalou, la première photo est jolie. Je rêve de voir un jour la même chose chez nous, car c'est tout ce qu'il nous faut, car nos terres sont d'une telle fertilité, qu'elles sont disposées à diverses cultures. Mais il faut que tout le monde travaille pour cela. Espérons...............

Pour que tout le monde travaille, il serait temps de diminuer le débit du robinet EUROS venant de France.
Car dans le monde soninké, ce sont ceux qui ont rien qui sont obligés de travailler. Ainsi, par exemple, en période d'hivernage ma famille réussit à récolter 200 kg de riz, une famille qui vit à proximité de nous qui n'ont aucune famille en France ou ailleurs, réussit à récolter 2 tonnes de riz!!!!