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  • Le Soninké travaille pour les étrangers pour aller le donner à d'autres étrangers

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Discussion: Le Soninké travaille pour les étrangers pour aller le donner à d'autres étrangers

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  1. 07/05/2008, 15h23 #71
    Fodyé Cissé
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    Cet autre article est un vrai signal d'alarme. Dire qu'ils comptent sur les décideurs politiques pour que les choses changent.

    LES TROIS MAUX QUI PREOCCUPENT LE GIC.

    Le Groupement d’Intérêt Communautaire (GIC) de Bakel tire la sonnette d’alarme et se penche deux jours durant sur les difficultés qui plombent le décollage socio économique de la contrée. Il s’agit essentiellement de la problématique de la maîtrise de l’eau, celle relative à la gestion des ressources naturelles ainsi que l’épineuse et récurrente question de l’enclavement interne. Un document sera ficelé dans ce sens et adressé aux décideurs politiques pour une meilleure prise en charge de cette situation qui maintient à des niveaux très bas les indicateurs du développement.

    Par Boubacar Tamba, Sud Quotidien, vendredi 2 mai 2008

    Ce sont les dispositions prises à l’article 239 de la loi 96-06 du 22 mars 1996 portant code des collectivités locales qui stipulent que « plusieurs communautés rurales peuvent décider de constituer entre elles, ou avec une ou plusieurs communes, un Groupement d’Intérêt Communautaire ayant pour objet la gestion ou l’exploitation des terres du domaine national, de biens d’équipements, d’infrastructures ou de ressources intéressant plusieurs communautés rurales et une ou plusieurs commune ». Les quelque 13 communautés rurales du département de Bakel se sont engouffrées dans la brèche pour, avec le concours de la coopération française, à travers le projet ADDEL, mettre en place cette structure fédérative qui a capitalisé 3 bonnes années d’expérience et qui envisage entre autres perspectives, de se positionner comme un acteur incontournable du développement à l’échelle départementale ou encore prendre en charge des problématiques transversales de développement.


    Lundi et mardi, les présidents des conseils ruraux, les responsables de services techniques, les membres de l’administration territoriale, les représentants des jeunes et des femmes, ont passé au peigne fin trois sujets d’une brûlante actualité dans le département de Bakel et pour la résolution desquels, tous estiment qu’il faut une entente inter communautaire. Il s’agit de la maîtrise de l’eau, de la gestion des ressources naturelles et de l’enclavement interne du département. « Malgré la présence du fleuve Sénégal et de la Falémé ainsi qu’un régime pluviométrique relativement acceptable, le département demeure confronté à des difficultés d’accès à l’eau potable. La nature du sol n’est pas pour faciliter les choses », reconnaîtra d’entrée de jeu le préfet du département qui s’est donc félicité de l’initiative du GIC pour dire qu’elle est venue à point nommé. Les présidents de conseils ruraux présents à ce conclave sont unanimes sur les problèmes d’eau qui assaillent les populations et qui sont par endroits très aigus, comme dans les communautés rurales de Sinthiou Fissa, Goudiry, Moudéry, Bala et Gathiary.


    La plupart des forages sont à l’arrêt sinon ont des débits très faibles. Il n’y a, de l’avis des élus locaux, aucun bassin de rétention encore moins de lacs artificiels et des micro barrages dignes de ce nom pour permettre de maîtriser l’eau, même si des promesses font état d’un programme qui serait conçu et en voie d’être exécuté dans toute la région orientale. S’il est clairement établi une inter relation entre une bonne politique de maîtrise de l’eau et la gestion des ressources naturelles (la maîtrise de l’eau est synonyme de bonnes productions halieutiques, agricoles et forestières), il y a alors de réels motifs d’être inquiet dans le département de Bakel où l’eau est devenue très rare.


    Par rapport à la gestion des ressources naturelles, les élus membres du GIC ont exprimé leur courroux relatif à l’agression subie par le couvert végétal et quelques forêts du fait de la forte transhumance transfrontalière (le département de Bakel est frontalier à la Mauritanie et au Mali). Le commandant Baba Bâ inspecteur régional des eaux et forêts présentera à l’assistance la quintessence de la politiques forestière du Sénégal, les opportunités offertes aux collectivités locales par les textes de loi, mais également pas mal de contraintes de nature à porter un coup dur à la gestion par les collectivités locales, des ressources naturelles. L’inspecteur régional des eaux et forêts de préciser d’ailleurs qu’une étude est en cours pour voir de près tous les problèmes liés à la gestion des ressources naturelles afin de faire des propositions concrètes aux décideurs politiques. Les présidents de conseils ruraux diront ne pas comprendre que ce soit le conseil régional, qui n’a pas de territoire, qui autorise les amodiations et que l’Etat empoche tous les droits y afférents sans la moindre ristourne aux communautés rurales concernées.


    Le récurrent problème de l’enclavement interne du département de Bakel est posé sur la table par les élus locaux. Bakel qui s’étend sur 24 000 km2 n’a aucune piste carrossable reliant ses différentes localités. Une étude faite à la suite du conseil inter ministériel du 17 août 2006 relatif au programme d’urgence dans la région, fait ressortir « la difficulté de se déplacer, l’inaccessibilité de plusieurs zones surtout en période hivernale, les coûts onéreux des transports, etc. ».


    Les populations, si l’on en croit Baganda Sakho le président du GIC de Bakel, souffrent terriblement de cette inexplicable situation d’enclavement interne qui ne fait qu’accentuer la pauvreté dans la mesure où des études ont également établi une très forte inter relation entre l’enclavement et les indicateurs de développement. Dans les temps, l’Association pour le Développement de l’Arrondissement de Moudéry avait manifesté le désir de réaliser l’axe Djimbé- Gandé et était même prête à casser sa tirelire si les pouvoirs publics en avaient fait une de leurs priorités. Les routes départementales sont toutes impraticables, des ouvrages d’art menacent de s’écrouler.


    L’exposé du condensé des voies et ouvrages retenues dans le cadre du programme d’urgence semble ne pas trouver l’assentiment des élus et de certains techniciens qui ont proposé de revoir le document pour des amendements tenant en compte cette nouvelle donne qu’est le GIC. Un document final sanctionnera les travaux et il sera soumis aux pouvoirs publics. Le GIC de Bakel, faut-il le rappeler, est appuyé et conseillé par le Groupe de Recherches et de réalisations pour le Développement Rural (GRDR). La fausse note qui a failli faire échouer ces journées thématiques, est venue de certains chefs de services techniques qui n’ont pas daigné se présenter à l’ouverture des travaux pour lesquels ils devaient faire d’importantes communications dans leur domaine d’activité. Joint par le préfet, l’un d’entre eux mettra sur la table le fallacieux prétexte de ne point recevoir l’invitation.


    Pire, c’est l’inexplicable et inqualifiable attitude du sous préfet de Kidira qui, pour des questions de « prise en charge », menaçait de quitter la rencontre, et a fait perdre pour cela, énormément de temps en donnant de la voix comme un collégien qui en veut à son professeur. Une attitude fortement décriée par la quasi-totalité de l’assistance.
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  2. 07/05/2008, 15h32 #72
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Cet autre article est un vrai signal d'alarme. Dire qu'ils comptent sur les décideurs politiques pour que les choses changent.

    Salam

    Quel rôle doit jouer les associations de ces dites communautés rurales ?

    Un vrai combat de longue haleine mais qui n'a toujours pas prit son envol.
    Grave, les émigrés contribuent en rang dispersés au lieu de quantifier les besoins et de boucher les trous selon l'urgence et les priorités.

    Vivement que mes rêves MLK se realisent pour extirper ces localités du gouffre dont elles sont actuellement.
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  3. 15/05/2008, 12h49 #73
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    Salam

    Ne croyez - vous pas que le conjoncture mondiale associée aux catastrophes naturelle nous interpelle avec insistance ?

    Hier, la Birmanie a été frappée par le cyclone Nargis qui en plus d'avoir decimé la population active, a aussi detruit les rizières et les greniers agricoles. La birmanie qui devait aider le monde a jugulé la faim dans le monde via sa production agricole crie au secours. Il a faim et ses voisins qu'il aidait sont ou seront aussi frappés.

    Aujourd'ui la chine aussi pleure sous les decombres d'un tremblement de terre qui en plus d'avoir tué prés de 15.000 morts a detruit les terres et les recoltes. La chine est l'un des premiers producteurs de l'or blanc dans le monde. Le riz déjà prisé, suit la trajectoire du pétrole et inquiète les ménages modestes.

    L'Afrique, principal ventre de ce riz chinois est plus que jamais dans la merde. Nos gouvernements qui n'ont jamais pu juguler la faim dans nos pays sont plus que jamais sur la selette. Voyez par là de possibles instabilités dans plusieurs pays.

    Soninkara dont les villages se situent au find fond des pays Ouest Africains où le prix du kilo de riz multiplie 10 fois avant de franchir la bouche de ces personnes.

    Hélàs, les villages Soninkés sont dans le rouge. Les jeunes se ruent vers les pirogues, viennent clandestinement en France; les vieux retraités ne partent plus voilà que les ventres demandent encore plus d'efforts de la part des émigrés. Il est urgent de trouver des solutions. Il est l'heure de se serrer les coudes. Il est grand temps de penser à une autre façon de faire.

    L'adage dit " Avant de donner tous les jours du poisson à une personne, il est plus judicieux de l'apprendre a pêcher"...

    Alors Soninkara, comme on l'a dit et redit doit revoir ses modes de fonctionnement.
    Que dois t-on faire ?

    Ne dois t-on pas se reunir autour d'une table afin de bien quantifier les problèmes et de trouver une solution?

    Merde ! j'ai oublié que les Soninkés ne croient pas à ce genre de débats.
    Hélàs, comment peut t-on jeter les bases d'une autosuffisance aliementaire de nos villages en diminuant par voie de conséquence l'envoi mensuel de ration au profit d'autres investissements.

    Je soule les forumistes avec mes chroniques mais bon je crois dur comme fer que c'est l'une de nos portes de sortie de cette crise qui guette le monde.
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  4. 15/05/2008, 12h56 #74
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    Ne croyez - vous pas que le conjoncture mondiale associée aux catastrophes naturelle nous interpelle avec insistance ?

    Hier, la Birmanie a été frappée par le cyclone Nargis qui en plus d'avoir decimé la population active, a aussi detruit les rizières et les greniers agricoles. La birmanie qui devait aider le monde a jugulé la faim dans le monde via sa production agricole crie au secours. Il a faim et ses voisins qu'il aidait sont ou seront aussi frappés.

    Aujourd'ui la chine aussi pleure sous les decombres d'un tremblement de terre qui en plus d'avoir tué prés de 15.000 morts a detruit les terres et les recoltes. La chine est l'un des premiers producteurs de l'or blanc dans le monde. Le riz déjà prisé, suit la trajectoire du pétrole et inquiète les ménages modestes.

    L'Afrique, principal ventre de ce riz chinois est plus que jamais dans la merde. Nos gouvernements qui n'ont jamais pu juguler la faim dans nos pays sont plus que jamais sur la selette. Voyez par là de possibles instabilités dans plusieurs pays.

    Soninkara dont les villages se situent au find fond des pays Ouest Africains où le prix du kilo de riz multiplie 10 fois avant de franchir la bouche de ces personnes.

    Hélàs, les villages Soninkés sont dans le rouge. Les jeunes se ruent vers les pirogues, viennent clandestinement en France; les vieux retraités ne partent plus voilà que les ventres demandent encore plus d'efforts de la part des émigrés. Il est urgent de trouver des solutions. Il est l'heure de se serrer les coudes. Il est grand temps de penser à une autre façon de faire.

    L'adage dit " Avant de donner tous les jours du poisson à une personne, il est plus judicieux de l'apprendre a pêcher"...

    Alors Soninkara, comme on l'a dit et redit doit revoir ses modes de fonctionnement.
    Que dois t-on faire ?

    Ne dois t-on pas se reunir autour d'une table afin de bien quantifier les problèmes et de trouver une solution?

    Merde ! j'ai oublié que les Soninkés ne croient pas à ce genre de débats.
    Hélàs, comment peut t-on jeter les bases d'une autosuffisance aliementaire de nos villages en diminuant par voie de conséquence l'envoi mensuel de ration au profit d'autres investissements.

    Je soule les forumistes avec mes chroniques mais bon je crois dur comme fer que c'est l'une de nos portes de sortie de cette crise qui guette le monde.
    Dieu sait que tout ce que tu dis est vrai. Non tu ne soûles pas tous ceux et toutes celles qui suivent l'actualité comme toi. Ce sont des urgences du moment. Personnellement, je ne réponds pas trop car je suis "cadenassé" par le travail. Mais je suis pour une table ronde, un débat autour de toutes ces questions plus qu'urgentes.
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  5. 15/05/2008, 13h03 #75
    makalou
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    Dieu sait que tout ce que tu dis est vrai. Non tu ne soûles pas tous ceux et toutes celles qui suivent l'actualité comme toi. Ce sont des urgences du moment. Personnellement, je ne réponds pas trop car je suis "cadenassé" par le travail. Mais je suis pour une table ronde, un débat autour de toutes ces questions plus qu'urgentes.

    Salam

    Cheikhna,

    Je comprends très bien ta situation.

    Le problème est que même si tu organises une telle table ronde, tu compteras pas plus de 20 personnes alors à quoi ça servira.

    En attendant, on regarde les choses prendre de l'ampleur jusqu'au point de non retour... C'est avec mélancolie que je réagisse ainsi.

    Beaucoup ne donnent pas de crédits à ce genre de tables rondes alors que c'est des probables issues.
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  6. 16/05/2008, 12h43 #76
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    Ne croyez - vous pas que le conjoncture mondiale associée aux catastrophes naturelle nous interpelle avec insistance ?

    Hier, la Birmanie a été frappée par le cyclone Nargis qui en plus d'avoir decimé la population active, a aussi detruit les rizières et les greniers agricoles. La birmanie qui devait aider le monde a jugulé la faim dans le monde via sa production agricole crie au secours. Il a faim et ses voisins qu'il aidait sont ou seront aussi frappés.

    Aujourd'ui la chine aussi pleure sous les decombres d'un tremblement de terre qui en plus d'avoir tué prés de 15.000 morts a detruit les terres et les recoltes. La chine est l'un des premiers producteurs de l'or blanc dans le monde. Le riz déjà prisé, suit la trajectoire du pétrole et inquiète les ménages modestes.

    L'Afrique, principal ventre de ce riz chinois est plus que jamais dans la merde. Nos gouvernements qui n'ont jamais pu juguler la faim dans nos pays sont plus que jamais sur la selette. Voyez par là de possibles instabilités dans plusieurs pays.

    Soninkara dont les villages se situent au find fond des pays Ouest Africains où le prix du kilo de riz multiplie 10 fois avant de franchir la bouche de ces personnes.

    Hélàs, les villages Soninkés sont dans le rouge. Les jeunes se ruent vers les pirogues, viennent clandestinement en France; les vieux retraités ne partent plus voilà que les ventres demandent encore plus d'efforts de la part des émigrés. Il est urgent de trouver des solutions. Il est l'heure de se serrer les coudes. Il est grand temps de penser à une autre façon de faire.

    L'adage dit " Avant de donner tous les jours du poisson à une personne, il est plus judicieux de l'apprendre a pêcher"...

    Alors Soninkara, comme on l'a dit et redit doit revoir ses modes de fonctionnement.
    Que dois t-on faire ?

    Ne dois t-on pas se reunir autour d'une table afin de bien quantifier les problèmes et de trouver une solution?

    Merde ! j'ai oublié que les Soninkés ne croient pas à ce genre de débats.
    Hélàs, comment peut t-on jeter les bases d'une autosuffisance aliementaire de nos villages en diminuant par voie de conséquence l'envoi mensuel de ration au profit d'autres investissements.

    Je soule les forumistes avec mes chroniques mais bon je crois dur comme fer que c'est l'une de nos portes de sortie de cette crise qui guette le monde.

    Salam

    Quelles sont les solutions que vous proposez ?
    Avez- vous pensé à apporter votre contribution ?
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  7. 16/05/2008, 14h50 #77
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    Par défaut diversifir et s approprier

    Bonjour makalou

    Le riz a été introduit en afrique de l 'ouest en prenant large ( pour être sur de ne pas me tromper ) dans les années 50 .
    Je suis étonné de la facon dont les africains se sont approprié cette céréale , au point d en faire des plats mondialement apprécié et leur appartenant culturellement de facon indéniable ( thieb diene , yassa .......).

    Donc pourquoi ce qui a été fait par le passé n est pas possible aujourd hui ?
    Pourquoi ne pas introduire dans notre nourriture plus de :
    - pomme de terre
    - légumes verts
    - .......

    Pourquoi manger de la viande , du poisson ou du poulet a chaque repas et ne pas se contenter que des légumes au moins pour le repas du soir ?

    je pense aussi que en tant qu 'immigrés et disposant de plus de moyens que la plupart des gens au pays nous devons apporter notre contribution pour rendre l agriculture plus productive .
    Au début du siècle dernier, en france il fallait une famille de la campagne pour produire de quoi nourir une famille de la ville ainsi que la sienne .
    maintenant je crois qu il faut une famille de la campagne pour nourrir 20 famille de la ville .

    L' industrialisation est je pense une solution .
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  8. 16/05/2008, 15h44 #78
    makalou
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    Citation Posté par youssou Voir le message
    Bonjour makalou

    Le riz a été introduit en afrique de l 'ouest en prenant large ( pour être sur de ne pas me tromper ) dans les années 50 .
    Je suis étonné de la facon dont les africains se sont approprié cette céréale , au point d en faire des plats mondialement apprécié et leur appartenant culturellement de facon indéniable ( thieb diene , yassa .......).

    Donc pourquoi ce qui a été fait par le passé n est pas possible aujourd hui ?
    Pourquoi ne pas introduire dans notre nourriture plus de :
    - pomme de terre
    - légumes verts
    - .......

    Pourquoi manger de la viande , du poisson ou du poulet a chaque repas et ne pas se contenter que des légumes au moins pour le repas du soir ?

    je pense aussi que en tant qu 'immigrés et disposant de plus de moyens que la plupart des gens au pays nous devons apporter notre contribution pour rendre l agriculture plus productive .
    Au début du siècle dernier, en france il fallait une famille de la campagne pour produire de quoi nourir une famille de la ville ainsi que la sienne .
    maintenant je crois qu il faut une famille de la campagne pour nourrir 20 famille de la ville .

    L' industrialisation est je pense une solution .

    Salam

    Oui Youssou, il faut bien diversifier notre alimentation.
    Le riz est primordial dans nos villages mais il est pas indispensable.Depuis que l'on a donné une importance capitale au riz, Soninkara est tombé dans le fénéantisme.
    Le riz brisé, on l'achète on le cultive pas. Le riz que Soninkara cultive n'est pas approprié pour nos plats preferés. On utilise juste pour le " Sombi". Les émigrés en remplissant les greniers du bon riz brisé a permis de delaisser peu a peu l'agriculture. Pire, en remplaçant le bouillie matinal par le café au lait plus pain, Soninkara a commis une grosse erreur.
    En effet comme le mil n'est plus base de notre alimentation les jeunes perdent l'habitude de l'agriculture. On cultive plus pour notre survie mais pour le plaisir. Ainsi les jeunes deviennent fénéants et delaissent les travaux champetres qui etaient aussi une formation pour nous jeunes Soninkés. Cultiver le champ permet de bien se former physiquement et à apprendre de resister aux difficultés.Mais hélas, cultiver signifie être pauvre au lieu qu'il soit une source de leur contribution à la ration alimentaire.

    Il est temps qu'on retourne aux champs avec des moyens plus sophystiqués pour sortir d'autres aliments qui remplaceront peu a peu le riz dans notre alimentation.

    L
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  9. 16/05/2008, 16h50 #79
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
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    Salam

    Oui Youssou, il faut bien diversifier notre alimentation.
    Le riz est primordial dans nos villages mais il est pas indispensable.Depuis que l'on a donné une importance capitale au riz, Soninkara est tombé dans le fénéantisme.
    Le riz brisé, on l'achète on le cultive pas. Le riz que Soninkara cultive n'est pas approprié pour nos plats preferés. On utilise juste pour le " Sombi". Les émigrés en remplissant les greniers du bon riz brisé a permis de delaisser peu a peu l'agriculture. Pire, en remplaçant le bouillie matinal par le café au lait plus pain, Soninkara a commis une grosse erreur.
    En effet comme le mil n'est plus base de notre alimentation les jeunes perdent l'habitude de l'agriculture. On cultive plus pour notre survie mais pour le plaisir. Ainsi les jeunes deviennent fénéants et delaissent les travaux champetres qui etaient aussi une formation pour nous jeunes Soninkés. Cultiver le champ permet de bien se former physiquement et à apprendre de resister aux difficultés.Mais hélas, cultiver signifie être pauvre au lieu qu'il soit une source de leur contribution à la ration alimentaire.

    Il est temps qu'on retourne aux champs avec des moyens plus sophystiqués pour sortir d'autres aliments qui remplaceront peu a peu le riz dans notre alimentation.

    L
    Bonjour!

    En tout cas, tant que l'on ne retourne pas à la terre, on ne courbe pas l'échine devant les injonctions agricoles et qu'on ne essaie pas de mécaniser et de favoriser la culture irriguée, le pays soninké continuera de sombrer. Disons la vérité tout le monde ne peut pas être dans les bureaux, tout le monde ne peut pas être diplômé. Il faut tout pour faire un monde. Mais maintenant, tout le monde cherche à émigrer, tout le monde veut être diplômé, même de façon fictive, en prenant tous les matins un sac rempli des papiers qui ne servent à rien, sinon de lui perdre du temps. Honnêtement, dans la vie l'individu doit être pragmatique dans tout ce qu'il fait. On peut se tromper, mais on ne peut nullement tromper le temps, qui finira par révéler tout au grand jour. En résumé, pour que le pays soninké sorte de l'ornière, il faut que ses résidents retournent à la terre, qu'ils modernisent leurs méthodes culturales. Le temps de la houe et de la daba est plus que révolu. Bon weekend!
    Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 16/05/2008 à 18h19
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    "Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
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  10. 16/05/2008, 18h48 #80
    sylla youssouf
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    Envoyer un message via MSN à sylla youssouf

    Par défaut quel moyen de developpement

    les soninkés ne font que travailler pour les etrangers.la preuve en est que le nombre de soninkés residants en france est inestimable mais peine perdue.cela n'a pas empecher les .mais les soninkés continuent de galerer partout dans les villages et meme en france.
    pour que les soninkés et meme l'afrique sort de cette misère,ilm faut qu'il tente de moderniser l'agriculture et implantzer des usines de transformation dans les pays.
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    la meilleure des connaissances est celle qui mène l'homme vers les hommes. SEYDOU BADIAN
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