
Les travailleurs migrants originaires des pays en développement ont rapatrié dans leurs terroirs au cours de l’année 2007 plus de 240 milliards de dollars, a révélé jeudi à Dakar, un représentant du Bureau régional de l’Organisation mondiale des migrations (OIM).
"En 2007, les travailleurs migrants originaires de pays en développement ont rapatrié par les voies officielles plus de 240 milliards de dollars’", a notamment indiqué Geertrui Lanneau qui parlait au nom du représentant régional de l’OIM lors de l’ouverture d’un séminaire de sensibilisation sur la main d’œuvre migrante.
Co-organisé par la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) et la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), le séminaire qui dure deux jours vise à renforcer les capacités des centrales syndicales en matière de défense des travailleurs migrants.

Dans 36 pays, les transferts de fonds familiaux représentent la principale source de devises.
Dans cette réflexion, notre ambition n'est nullement de faire une étude exhaustive du mythe de l'ailleurs chez les Soninké. Ce sujet, il est vrai, peut faire l'objet d'une étude scientifique approfondie. Notre objectif, de fait, est de donner, d'une manière très concise, une idée, un aperçu sur la manière dont la communauté soninké de la Mauritanie, du Sénégal et du Mali conçoit la migration. Cette migration, comme nous allons le voir brièvement, est toujours accompagnée d'une sorte d'idéalisation du pays d'immigration qui fait que pour tout jeune homme soninké le voyage en Occident, en France ou en Espagne particulièrement, est synonyme de la réussite totale. Cette réflexion n'étant pas exhaustive, nous "conseillons" aux lecteurs qui veulent approfondir ce sujet la lecture de : Les Diasporas des travailleurs soninké (1848 – 1960) de François MANCHUELLE et Les Soninké en France de Mohammad TIMERA. Avant de présenter sommairement ce mythe de l'ailleurs chez les Soninké, un bref rappel historique des mouvements migratoires des Africains vers la métropole s'impose afin de mieux saisir le contexte dans lequel ce mythe a vu le jour.