PARIS (AFP) — La Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris organise samedi et dimanche un week-end "portes ouvertes" à l'occasion de l'ouverture de la médiathèque Abdelmalek Sayad, indique mercredi un communiqué de la Cité.
Après l?ouverture, en octobre 2007, de son musée national, installé sur le site du Palais de la Porte Dorée, construit à l'occasion de l'exposition coloniale de 1931, la Cité inaugure la première médiathèque en France spécialisée dans les thématiques de l?histoire, de la mémoire et des cultures de l?immigration.
La médiathèque porte le nom du sociologue de l'émigration et de l'immigration, Abdelmalek Sayad. En 2006, son épouse Rebecca Sayad a fait à la Cité la donation des archives de son époux. Ouverte à un large public, la médiathèque propose 80 places en accès libre et gratuit pour consulter 20.O00 références : 10.000 ouvrages (dont 500 livres jeunesse), 8.000 articles de périodiques, 1.000 films (documentaires ou fictions), des témoignages écrits et sonores, des bases de données.

Le 25 mars 2009, dans les locaux de la Présidence, à Nouakchott, une série de consultations confidentielles, entre des représentants de certaines associations de victimes, les pouvoirs publics et des sommités religieuses, aboutit à un protocole d’accord pour une réparation matérielle au profit de quelques centaines de personnes, particulièrement les veuves et les rescapés militaires, sur les milliers de négro-africains de Mauritanie, victimes de violations massives et graves des droits humains sous la dictature de Ould Taya. La partialité du geste, d’ailleurs négocié dans le secret et la clandestinité , pour exclure et d’isoler les ONG les plus actives dans la lutte contre l’impunité, consacre la volonté, par la junte sous la direction du Haut Conseil d’Etat, de diviser les rangs de la communauté nationale des Droits de l’Homme et d’annuler tous les efforts vecteurs du consensus exceptionnel des journées de concertation de novembre 2007.
Il n’y a pas un Bakélois qui n’a pas ressenti une profonde douleur après la disparition de Moustapha Zeynil Abédine Tandian. C’est que ce vieux « noble » décédé vendredi 20 mars 2009, à l’âge de 73 ans, est considéré dans sa ville natale, Bakel, comme le « pionnier en tout ». Il est décédé le dernier jour de la campagne électorale. Bâtisseur du Gadiaga, il est surnommé « pionnier en tout ». Samedi matin, lors de la levée du corps, les Bakélois étaient unanimes à reconnaître et saluer les qualités d’homme de paix, de réconciliateur mais surtout de bâtisseur que fut « Papa Tandian ». Il introduit le cinéma à Bakel, le transport, l’agriculture mécanisée, à ouvrir des ateliers de menuiserie métallique et de tôlerie. Né en 1936 à Bakel, Moustapha Zeynil Abédine a obtenu le diplôme de soudeur, travaillé à Kaolack avant de retourner au bercail en 1964. « C’était l’ami de tout le monde », ont unanimement reconnu les responsables politiques locaux du terroir.