LONDRES (AFP) - Au moins un milliard de personnes vont migrer d'ici à 2050, en conséquence du réchauffement climatique qui va exacerber les conflits et les catastrophes naturelles actuels, et en créer de nouveaux, prévient lundi dans un rapport une organisation humanitaire britannique.
Dans ce rapport intitulé "Marée humaine: la véritable crise migratoire", Christian Aid émet un "avertissement sans ambages sur le rythme d'accélération des déplacements de population au 21e siècle".
"Le nombre de personnes qui ont quitté leurs foyers à cause des conflits, des catastrophes naturelles et des grands projets de développement (mines, barrages, ndlr) est déjà étonnamment élevé (163 millions selon les estimations de l'ONG)", selon l'organisation.
"A l'avenir, les changements climatiques vont le faire grimper encore plus", écrit l'ONG, qui demande une "action urgente" de la communauté internationale afin de prendre de "fortes mesures de prévention".
Elle estime qu'"au rythme actuel, un milliard de personnes supplémentaires seront forcées de quitter leurs foyers entre maintenant et 2050", précisant que le réchauffement climatique va exacerber les facteurs actuels de migration forcée et accélérer la "crise migratoire émergente".

Forum sur le partenariat Europe-Afrique jeudi à l’Ivoire: Albert Bourgi dénonce les entraves à la liberté de circulation
Nicolas Sarkozy a été élu président de la République française avec le confortable score de 53,4%. Un large quitus lui est donc donné pour appliquer le projet de société qu’il ne cesse de décliner depuis plusieurs années. Le candidat Sarkozy s’était voulu celui de la rupture. Rupture avec l’ordre ancien qu’il estime dépassé dans un monde mondialisé, rupture avec une certaine façon de faire de la politique. Transposée dans les relations franco-africaines, cette volonté affichée par le désormais président français pourrait signifier la mise à mort du type de relations nimbé d’un parfum foccardien et un rien barbouzard qui a parfois marqué les relations de la France avec l’Afrique il n’y guère longtemps.
Maintenir la paix dans la famille, lutter contre l’impunité et toutes les violences faites aux femmes afin de développer chez les populations les réflexes d’assistance à personne violentée sont les maîtres mots des organisations féminines de Tambacounda réunies au sein du comité régional contre les violences. Devant l’autorité, elles ont décrié l’impunité.