Durant cinq jours, la région de Tamba s’est engagée sur trois fronts dans le domaine de l’amélioration de la santé des populations notamment avec l’élimination de la filariose lymphatique pour ces 5 années, la survie de l’enfant et la campagne de détection de masse des malvoyants. Cette opération a permis de dégager les enjeux du contrôle de l’onchocercose et la lutte contre les helminthiases (infestations liées aux vers parasites de l’intestin de l’homme ou de certains animaux).*
Maladie des populations dites pauvres, totalement négligées et ignorées au Sénégal, où elle menace plus de cinq millions d’habitants des régions endémiques comme Tambacounda, Kolda, Louga, Kaolack, St-louis, la filariose lymphatique est un ver qui s’installe dans la lymphe et est transmise par le moustique comme l’anophèle qui pique des personnes infectées. Les larves migrent vers les pièces buccales du moustique et sont injectées vers la personne saine lors d’un prochain repas de sang du moustique, selon Dr Lt colonel Lamine Diawara, médecin-chef de la région de Tambacounda. Il s’agit, selon lui, par le traitement en cinq ans, d’arriver à interrompre la transmission par l’administration de deux médicaments l’Abendozole et l’ivermectine pour les sujets qui ont dépassé les 90 cm de taille.

C'est devenu une coutume serait-on tenté de dire. A Bakel, comme dans bien d’autres localités du pays, l’on a célébré la fête de la Tabaski dans la division totale. Pour cause, 'la fête du mouton' y a été célébrée en deux jours avec un jour de décalage. C’est-à-dire le mercredi et le vendredi. En effet, se référant à la Mecque, une partie des musulmans a prié mercredi dernier, le même jour que ce Lieu saint. Dans beaucoup de villages environnants, la Tabaski a, également, été célébrée mercredi. Tandis qu’au niveau de la commune notamment, une autre partie des fidèles a préféré attendre le surlendemain, plus précisément le vendredi, jour retenu par la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, pour perpétuer le geste d’Abraham.
Quatre membres d'une famille française, dont au moins deux enfants, ont été tués et un cinquième a été grièvement blessé par balles lundi en Mauritanie dans une agression à main armée perpétrée par trois inconnus sur une route près d'Aleg (250 km à l'est de Nouakchott).
Plusieurs centaines de travailleurs sans papiers, plus d'un millier selon les organisateurs, 480 selon la police, ont manifesté vendredi à Paris pour demander la régularisation de l'ensemble des travailleurs clandestins en France, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une campagne nationale de sensibilisation sur la loi incriminant les pratiques esclavagistes en Mauritanie a été lancée lundi à Nouakchott par le président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a constaté APA sur place.