Communiqué de l’AARAO (Association d’Alphabétisation des Ressortissants d’Afrique de l’Ouest) - Terres au curé
Voir aussi la pétition de soutien Nous sommes une petite association d’alphabétisation créée par des migrants et des parisiens, il y a dix ans, au sein du foyer de travailleurs de la rue des Terres-au-Curé dans le 13ème arrondissement. Depuis ce foyer, nous souhaitons faire entendre la voix de ceux qui se rencontrent dans les cours du soir, les activités culturelles, tout au long de l’année depuis dix ans, la voix de ceux, français ou étrangers, qui partagent le quotidien de la vie d’un foyer de travailleurs migrants en France.
Les résidents du foyer sont pour la plupart maliens, ce sont des hommes, ils sont originaires de villages de l’un des pays considérés comme les plus pauvres du monde, dans la région de Kayes, au sud du Sahel, menacée par la désertification.
Cette région longtemps oubliée des pouvoirs publics, qu’ils aient été français ou maliens, ne se dote d’équipements et d’infrastructures que parce que les migrants se mobilisent pour investir eux-mêmes, presque village par village, dans les premiers services publics que sont les écoles et les centres de santé.

A Bakel, les pères ou mères de famille devront, pour se ravitailler en riz, débourser un peu plus encore. Une hausse du prix de vente est passée par là qui s’expliquerait, selon les commerçants, par la hausse du prix du carburant entraînant une augmentation des frais de transport.
À cause d’un bélier volé à Bakel le charlatan Mahamadou Fofana a été placé sous mandat de dépôt à Bakel. C’était tard dans la nuit d’hier que Mamby Séméga, le propriétaire du bélier, en partance pour un voyage, a aperçu son bélier à la station Shell de Bakel, alors que le voleur s’apprêtait à prendre ce même car mouride ralliant quotidiennement Bakel et Tamba. Jugé, hier, il a été condamné à 10 mois de prison ferme.
Les membres de l'association "Sooninkon Maarinden kafo Ejipt" ont organisé récemment une conférence pour réflechir sur les moyens à mettre en oeuvre afin de mieux développer l'enseignement de la langue Soninké dans le monde.