
Le barrage de Diama serait-il une coquille vide pour les populations riveraines ? Vingt-deux ans après son installation dans la zone de Maka-Diama, les retombées tardent à se concrétiser sur le terrain. Pis, la situation piétine et les autochtones, qui avaient nourri beaucoup d'espoir dans la construction de l'ouvrage commun au Sénégal, à la Mauritanie et au Mali, trouvent le temps long si elles ne se sont pas résignées.
'Cela fait vingt ans que le barrage de Diama est terminé, mais Diama est toujours resté un village. Il n'y a aucun décollage à Diama et environs. On est toujours en retard. C'est comme si le barrage n'était pas installé ici. Certaines populations boivent jusqu'à présent l'eau du fleuve. Il n'y a pas de château d'eau. Même les privilégiés qui bénéficient de l'eau de l'Omvs, sont obligés de payer. Et puis, ce n’est même pas de l'eau traitée, on leur donne de l'eau brute', se désole, en chœur, tout un pan de cette partie de la communauté rurale de Ross-Béthio.

Les élèves du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel ont procédé, le week-end dernier, à l'ouverture des activités de leur foyer socio-éducatif. Ainsi, l'occasion a été mise à profit pour les élèves entre autres invités pour rivaliser d’ardeur dans différents domaines : danse, chant, rap, culture générale, récitation de poèmes, théâtre, gymnastique, défilé de mode. . .
Soobe est un journal (ou magazine) édité par l'Association Culturelle des soninke en Egypte ( Sooninkon Maarinden Kafo Ejipti (Misira) ).