Depuis le 15 avril, ils dorment sur des palettes. Ils mangent et ils se lavent au milieu de bennes, de chariots élévateurs ou de bonbonnes de gaz. Des voisins, des élus, des profs viennent les soutenir et les soulagent en apportant couvertures et nourriture. Et aussi un peu d'argent, près de 1 000 euros en quelques jours. Ils sont 46, des Maliens pour la plupart, à "lutter" ainsi, jour et nuit, dans ce drôle de décorum de 1 000 m2 : le siège de Millenium, leur entreprise de nettoyage industriel basée à Igny, dans l'Essonne.
La musique de Youssou N'Dour, échappée d'un vieux poste radio, a beau distiller une onde de chaleur, les visages sont marqués par l'inquiétude. Une seule chose obsède ces hommes : la régularisation. Leur combat, c'est obtenir une carte de séjour, des papiers en règle et continuer de vivre en France sans l'angoisse quotidienne "d'un retour direct pour Bamako". Pour parvenir à leurs fins, ils se sont lancés dans une grève illimitée. Ce mouvement social leur offre une tribune inespérée pour dénoncer leurs conditions de travail. Eux qui n'ont jamais signé de contrat d'embauche et qui sont payés à la tâche.
Ils ne sont pas seuls dans leur lutte. La grève est également suivie par plus de 600 autres Africains répartis dans cinq départements d'Ile-de-France. Mais de toutes les entreprises occupées, Millenium est la plus touchée par ce mouvement qui a été initié par la CGT et l'association Droits devant ! Cyril Jagoury, le jeune directeur général de Millenium (300 employés, 4,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007), se dit "extrêmement surpris" par cette occupation des locaux. "C'est psychologiquement difficile, ce qui nous arrive", lance-t-il.

Faire en sorte que les populations des communautés rurales de Gabou et de Moudéry, dans le département de Bakel, d’Orkediéré, Aouré et Bokiladji dans le Kanel puissent avoir facilement accès à une eau potable respectant les normes de consommation requises, tel est un des objectifs majeurs du projet Accès et gestion de l'eau potable et assainissement (Agepa) initié par le Groupe de recherche pour le développement rural (Grdr). Il s'agit d'un projet de trois ans, co-financé par l'Union européenne, l'Agence française de développement (Afd), l'Association française des volontaires du progrès (Afvp) et les cinq communautés rurales des départements de Bakel et Kanel, pour un coût global de 790 millions 33 mille 299 F Cfa.
Par Yaya SY :
L'Afrique pleure Aimé Césaire, poète antillais et chantre de la négritude décédé jeudi, considéré par de nombreux intellectuels comme un "éveilleur de conscience" qui a contribué à rendre sa "dignité" à l'Homme noir, notamment dans sa lutte contre le colonialisme.