Etre marabout au Mali est devenu une profession rentable, très éloignée des pratiques traditionnelles. Pourtant, les clients sont toujours plus nombreux à les consulter, au risque de se faire abuser.
A.D. a passé vingt-cinq ans en France. Il rentre au pays pour se bâtir une maison et profiter de sa retraite. Il rencontre un marabout qui lui dit : « Donne-moi 10 000 Fcfa, je t’en ferais 30 000 ». L’opération se répète trois fois et, à chaque fois, A.D. touche son argent. Puis un jour, le marabout insiste : "Vends ta maison, je t’en ferais aussi trois fois le montant". Séduit par l’argent facile, A.D. se laisse convaincre. Il ne touchera jamais la somme promise.
Le marabout s’est servi des petites sommes pour gagner sa confiance. Il est parti avec l’argent de la maison. « Ma pension ne me permettra pas d’avoir une autre maison et d’entretenir ma famille comme je le faisais avant, se lamente A.D… Comme lui, des comptables, des caissiers, des trésoriers d’associations, des commerçants ont perdu des fortunes aux mains de faux marabouts.

Dans le cadre des activités commémoratives du premier anniversaire de l’AJD/MR, la section du parti en France a prévu d’organiser une journée de conférences et de débats le Samedi 16 Août 2008 à Massy, à la salle de conférence de la CIMADE, à partir de 14h00.
Tombeur du président mauritanien, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le 6 août dernier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, 52 ans, aura réussi son second coup d'Etat en trois ans. La première fois, en août 2005, il n'était encore que colonel, chef du BASEP (bataillon de la sécurité présidentielle), un groupe d'élite formé dans les années 80, et aide de camp du président Maaouya Ould Taya. Cette fois, toujours responsable du BASEP, il était, depuis janvier dernier, chef d'état-major particulier du président Ould Cheikh Abdellahi. C'est pourtant lui qui était allé le chercher en 2007 pour qu'il se présente à la présidence soutenu par le groupe d'officiers putschistes de 2005. Les deux hommes avaient d'ailleurs des relations de famille, puisque le général Ould Abdel Aziz est un cousin de la présidente avec laquelle il entretenait des relations d'affaires.