
Le Commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire Louis Michel a proposé lundi à la Commission européenne "l'ouverture de consultations au titre de l'Article 96 de l'Accord de Cotonou".
Ces consultations sont prévues notamment "en cas de violation" des principes démocratiques de cet accord par une des deux parties et doivent porter sur les mesures à prendre "pour remédier à la situation", rappelle Bruxelles.
L'accord stipule que "dans le cas où ces consultations éventuelles ne mèneraient pas à une solution acceptable, des mesures appropriées peuvent être prises, qui peuvent inclure une suspension partielle et même complète de la coopération".

Les Forces de libérations africaines de la Mauritanie (Flam) expriment toute leur indignation face au putsch militaire survenu en Mauritanie. En effet, dans un communiqué rendu public par le département de la communication de ladite structure, les Flam s’insurgent contre la fin brutale du régime du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, orchestrée par «un cartel de militaires mauritaniens constitués en Conseil d’Etat». Après avoir fermement condamnés cet acte, les Flam rappellent à la communauté internationale que les militaires sont les seuls responsables de la crise politique et institutionnelle que connaît le pays. En outre, elles déclarent que les généraux, aidés en cela par certains politiciens rétrogrades, sapent le processus de réconciliation nationale entamée par le Président Abdallahi. Cette situation s’explique par le fait que ces militaires ne veulent pas d’«une Mauritanie négro-africaine et arabe réconciliée».
En août 2005, 17 personnes étaient mortes dans un immeuble parisien vétuste.
Plus de 100 personnes ont manifesté à Paris à l'appel du 9e collectif parisien des sans-papiers, afin de dénoncer "ce qui se passe dans les centres de rétention" et demander la régularisation des travailleurs sans-papiers, a constaté une journaliste de l'AFP.