Tambacounda, 7 jan (APS) - Le gouverneur de Tambacounda a plaidé mercredi pour l’envoi dans la région orientale d’un nombre plus important de médecins et souhaité qu’une fois en place, ces derniers y restent. Cheikh Tidiane Dieng qui présidait une cérémonie de présentation des vœux, a plaidé ‘’pour qu’au niveau régional des efforts soient faits pour avoir beaucoup plus de médecins, et que les médecins, une fois sur place, y restent’’. Il recevait dans l’enceinte de la gouvernance les différents chefs de services régionaux, ainsi que les représentants des ONG, de la société civile, ainsi que les autorités religieuses.

Malgré les projets de construction d’infrastructures sanitaires à propos desquelles ‘’le tableau (de la région) n’est pas tout à fait rose’’, ‘’le point noir concerne les ressources humaines’’, a souligné le gouverneur de la région de Tambacounda.

Wade accusé de complicité de coup d'etat

Le Président Wade est attrait, ce vendredi, au tribunal de ses pairs de la Cedeao, dont le président en exercice a convoqué un sommet extraordinaire pour demander des sanctions contre la Guinée et rappeler à l’ordre les Présidents Abdoulaye Wade et Mouammar Kadhafi. Ils sont accusés de complicité de coup d’Etat pour leur soutien manifeste à la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara.  Le Président nigérian Umaru Musa Yar’Adua, président en exercice de la Cedeao, a convoqué ce vendredi un sommet extraordinaire des pays membres de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la Guinée, en général, et sur les attitudes des Présidents sénégalais Abdoulaye Wade et libyen Mouammar Kadhafi. Ces deux chefs d’Etats africains sont considérés par leur homologue nigérian comme des complices de la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée, le 24 décembre 2008.

Une délégation française est attendue ce mercredi 7 janvier à Bamako pour tenter de signer un accord bilatéral sur l'immigration et le co-développement. Un rassemblement est prévu à Paris pour dénoncer ce projet. Côté malien, on craint que les sans-papiers ne soient expulsés plus facilement, alors même que les transferts financiers des émigrés dépassent de loin l'aide publique au développement. Environ 250 millions d'euros sont envoyés chaque année vers la région de Kayes d'où viennent la plupart des Maliens vivant en France.

Source : http://www.mediapart.fr

La Biennale artistique et culturelle 2008 qui vient de se tenir à Kayes a été une réussite sur plusieurs plans. A commencer par l’organisation.

Comme en 2005 à Ségou, elle s’est tenue dans une capitale région, mais pour la première fois, l’organisation a été assurée par un comité local créé à cet effet.
Une autre grande innovation de la Biennale 2008, c’est la participation d’une troupe de la diaspora, en l’occurrence celle de France (voir l’Essor du 30 décembre). Et cette troupe a frappé les esprits. Forte de 55 personnes, elle était composée de 45 artistes et instrumentistes et de 10 encadreurs. La troupe est constituée à presque 90 % de jeunes dont les parents viennent de la région de Kayes. Beaucoup d’entre eux foulaient le sol de la mère patrie pour la première fois.

Ces jeunes ont prouvé que malgré la distance, ils conservent jalousement les valeurs culturelles de leur pays d'origine.

Avant de repartir pour la France, la troupe a animé un dernier show à Bamako. C'était vendredi dernier au palais de la Culture.