Jusqu'ici, le chef de l'Etat fait comme si de rien n'était… alors que la presse continue d'être matraquée et attaquée de façon continue et impunie par ceux qui incarnent l'Etat. Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf), a alors pris sa plume pour adresser une missive au Président Wade, pour lui demander d'intervenir en tant que «garant de l'Etat de droit et de la paix civile» avant que la situation n'atteigne un autre palier, après le saccage «inacceptable» des rédactions de 24 Heures Chrono et de L'AS. Dans cette lettre datée d'hier mardi, Rsf souhaite surtout attirer l'attention de Me Wade sur le bras de fer entre le ministre Farba Senghor et une partie de la presse, qui a «pris des proportions inquiétantes et pourrait avoir de graves conséquences, si rien n'est fait pour que le climat s'apaise».


Les Forces de libérations africaines de la Mauritanie (Flam) expriment toute leur indignation face au putsch militaire survenu en Mauritanie. En effet, dans un communiqué rendu public par le département de la communication de ladite structure, les Flam s’insurgent contre la fin brutale du régime du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, orchestrée par «un cartel de militaires mauritaniens constitués en Conseil d’Etat». Après avoir fermement condamnés cet acte, les Flam rappellent à la communauté internationale que les militaires sont les seuls responsables de la crise politique et institutionnelle que connaît le pays. En outre, elles déclarent que les généraux, aidés en cela par certains politiciens rétrogrades, sapent le processus de réconciliation nationale entamée par le Président Abdallahi. Cette situation s’explique par le fait que ces militaires ne veulent pas d’«une Mauritanie négro-africaine et arabe réconciliée».
En août 2005, 17 personnes étaient mortes dans un immeuble parisien vétuste.