C’est fait. Le mandat du président de l’Assemblée nationale au Sénégal passe de cinq à un an, ce qui amène le pays de la Teranga à faire figure d’exception sur le continent.
Ainsi en ont décidé les parlementaires de la majorité. L’article 2 de la proposition de loi prévoyant que la rétroactivité s’applique au mandat en cours de l’actuel président de l’institution, les jours de Macky Sall sont désormais comptés. Bien sûr, il fallait s’attendre à ce que les défenseurs de la loi mirent en avant leurs arguments : en permettant à tout parlementaire de se prononcer à intervalle régulier sur le sort du président qu’il s’est librement choisi, on crée ainsi les conditions pour que celui-ci ne soit jamais en rupture de ban avec la majorité parlementaire qui l’a élu. Mais cette modification constitutionnelle participe-t-elle vraiment "de la sécurisation et de la stabilisation de la loi fondamentale", comme le prétendent ces députés ?

Tambacounda - Un Centre d’hébergement d’un coût de 130 millions de francs CFA mis en place par l’ONG Kinkéliba et destiné aux jeunes filles a été visité lundi à Tambacounda (Est) par le gouverneur de région Cheikh Tidiane Dieng en compagnie des autorités académiques, syndicales et d’autres partenaires de l’école.
Les leaders des partis membres du Front «Siggil Sénégal» (Fss) étaient hier en conclave au domicile d’Amath Dansokho. Face à un probable report des élections locales, le Fss exige le respect du calendrier électoral.
Après avoir bataillé ferme pour obtenir la destitution du bientôt ex-président de l’Assemblée nationale, les libéraux s’apprêtent à livrer un autre combat. Celui de trouver un remplaçant à Macky Sall au perchoir de l’Assemblée nationale. Déjà, des noms circulent dans les cercles des libéraux.