Trois ans ont passé et toujours, chez les familles, le sentiment de se heurter à un mur de silence. Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traore (soninké), 15 ans, mouraient électrocutés dans un transformateur électrique de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) où ils s'étaient réfugiés pour échapper à un contrôle de police. Suivirent trois semaines d’émeutes et de violences dans les banlieues françaises.
Ce matin, à Clichy, trois ans jour pour jour après le drame, familles et proches sont venus déposer des gerbes de fleurs devant la stèle érigée en 2006 près du collège Robert-Doisneau, où étaient scolarisés les deux victimes. L'après-midi, les mêmes se sont rendus au Palais de justice de Bobigny pour «réclamer justice». Car la procédure s'éternise. «Ça traîne, ça traîne, depuis trois ans, et toujours rien. Je ne comprends pas. C'est politique, c'est la seule explication», soupire le père de Zyed sur le parvis du tribunal de Bobigny. Derrière lui, sous une pluie battante, une cinquantaine de jeunes tiennent bien haut la banderole «Zyed et Bouna, morts pour rien».

C’est une exclusivité de RFI. Pour la première fois depuis son passage spectaculaire devant la commission Vérité et réconciliation le 29 août, Prince Johnson, l’ancien chef rebelle libérien, a donné des détails ce week-end sur son rôle dans la mort du président burkinabè, tué en octobre 1987. Cette fois-ci c’est au micro de RFI qu’il s’est confié. A l’époque, Prince Johnson s’entraînait au Burkina Faso. Selon lui la mort de Sankara aurait été décidée par son bras droit et successeur, l’actuel numéro un burkinabè Blaise Compaoré, avec l’aval du président ivoirien de l’époque, Félix Houphouët-Boigny. Blaise Compaore a toujours démenti avoir joué le moindre rôle dans la mort de Thomas Sankara.
LES BILLETS SERONT EN VENTE A PARTIR DU
Les comités de Bambey, Kaffrine, Vélingara, Linguère, Louga et Dagana, dont l'installation et le début des consultations ont été programmés le week-end dernier, viennent s’ajouter aux nombreuses structures « citoyennes » qui poussent comme des champignons selon les initiateurs, ici et à l’étranger. Les consultations citoyennes battent leur plein.