Le moment est grave par l’envahissement des toxines dans le vivier de l’apartheid financier mondial, il l’est aussi par la victoire de la démocratie sur l’obscurantisme. Le quatre novembre restera gravé dans les annales de la lutte des peuples pour la liberté, l’égalité et la démocratie au sens noble des termes. Mais en face ce chiffre en sept fois nous mène à l’aube de la souveraineté nationale, à l’indépendance de notre République Islamique, avènement au comble de la frénésie, des espoirs. Mais événement que nous attendions chaque année avec fierté a été terni par cet autre quatre fois sept, cette fois macabre de vingt huit soldats sacrifiés sur l’autel d’un nationalisme enivré. On efface l’homme pour sanctifier le nombre ! Par cet ostracisme, certains, imbus de valeurs tronquées de toute moralité, ont érigé des barricades étanches entre les filles et les fils de cette réalité nationale structurant un même ensemble. Est-on capable de regarder notre vingt huit novembre avec courage, avec les mêmes émotions ?

Ils se sont engagés à accompagner la région pour la réussite de ce grand rendez-vous culturel. La biennale artistique et culturelle de Kayes, c’est pour bientôt. Le gouverneur de la 1ère Région et une délégation composée de membres du comité de pilotage de l'organisation de la biennale 2008, ont séjourné du 6 au 10 novembre en France. Objectif : convaincre les ressortissants de Kayes de s’impliquer dans l'organisation humaine, financière et matérielle de ce grand rendez-vous culturel que leur région va accueillir le 20 décembre prochain.
Cette 7ième édition, toujours organisée par l’association 2ième génération, a été à la hauteur des attentes du public. Un accueil digne de ce nom dans un cadre à la hauteur d’un tel évènement : le théâtre des variétés. J’entends encore quelqu’un qui cherchait les lieux dire à son camarade « mais ça ne peut pas être ici ce n’est pas possible, y’a écrit Michel Sardou comment 2ième génération a pu avoir une salle comme ça ! » et oui c’est ça 2ième génération des gens qui œuvrent pour montrer qu’on peut y arriver, même nous nous avons notre place au théâtre des variétés au même titre que Michel Sardou.