La stérilité : ses problèmes et ses enjeux en milieu soninké!

[rokia]

Oui moi mon point de vue je le vois, comme tu dit, l' insémination par le sperme du mari, pour le remariage, ou seconde épouse , c' est pour cela que je n' arrive pas à répondre au sondage, donc tout reviens pour moi à zéro, laisser le mari prendre une seconde, mais sans moi, c' est mon simple avis, je sais, je sais, la polygamie est tolérée par l' islam, mais je ne pourrais supporter, ça feras trop de question dans ma tête, aimer deux femmes, ça ne passe tjrs pas malgré les problèmes de stérilité ou autres...

Je respècte entièrement vos votes, en ce qui me concerne, je m' abstient, aucune réponse ne me conviens...

La polygamie ne règlera rien si c'est l'homme qui a une défaillance!
C'est vrai que dans notre société, dès qu'il ya stérilité, on pense automatiquement que ça vient de la femme....
Les stérilités masculines sont plus rares mais visiblement plus difficiles à soigner .....
En France, ils ont fait beaucoup de progrès mais chez nous, un couple qui se trouve confronté à ce problème a beaucoup de mal à s'en sortir.
A titre d'exemple, j'ai une collègue qui, il ya seulement trois ans, n'avait même pas de règles (problème hormonal suite à une anorexie ), mais grâce à une pompe à hormone qu'elle a trimbalé sous ses vêtements pendant un an, elle a eu un petit garçon le 31/01/08 ......

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

La polygamie ne règlera rien si c'est l'homme qui a une défaillance!

Tout à fait. Mais le souci c'est que plein d'hommes ne pensent jamais que le problème peut provenir d'eux. Ils préfèrent régler leur stérilité non assumée par le cumul de femmes. Et enfin de compte, ils sacrifient la carrière de toutes ces femmes qui, si elles avaient épousé d'autres hommes, auraient vraisemblablement eu des enfants. Et ben, c'est injuste et égoïste de la part de ces hommes qui usent de cette stratégie, qui ne pensent qu'à eux-mêmes. Autant ils ont droit de faire tout pour avoir des enfants (ils auraient été mieux s'ils se soignaient), autant ils n'ont pas droit de condamner en toute connaissance de cause les femmes à ne pas pouvoir aller faire leurs vies avec les hommes qui peuvent leur donner la chance d'avoir des enfants.

[ami wague]

Qu'il s'agisse de l'homme ou de la femme l'autre doit soutenir son conjoint dans cette épreuve parce que c'est une cicatrice à vie et ce n'est pas de sa faute c'est Dieu qui a voulu tout simplement et il est capable de faire tous les miracles du monde, alors peut-être qu'un jour les deux amoureux auront un enfant qui sait rien n'est impossible seul Allah est grand (souvenez-vous de l'histoire d'Abraham(psl) avec sa femme Sarah(psl) qui ne pouvait pas avoir d'enfants puis finalement Dieu leur a répondu puis il les as tester pour savoir s'ils pouvaient se séparer de cet enfant unique). Alors il faut juste rester courageux et se reposer sur Dieu s'il a décidé on aura un enfant.

Personnellement si c'est moi qui est stérile j'accepterai que mon mari prenne une deuxième femme il doit avoir au moins un héritier j'avoue ça me fera mal de le voir avec cette femme et ses enfants mais je ne peux pas le lui refuser.
Après si c'est lui qui est en faute je resterai près de lui parce que même si je peux divorcer je penserai toujours à lui car mon coeur lui appartient. Seul l'amour et Allah peuvent nous sauver.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!
Un article édifiant sur la question, car il s'appuie sur un cas concret.

RELATIONS CONJUGALES : La souffrance silencieuse des couples sans enfants

Au Sénégal, la meilleure prière qu’on puisse formuler à l’endroit des couples est d’avoir des enfants. Certains d’entre eux salivent déjà à l’annonce de telles prières. Que seraient ces couples sans enfants ? Incursion dans un univers sans progénitures…
La trentaine bien sonnée, Ndèye Fatou fait partie de ces femmes que la nature a dotées d’une forme généreuse. Après une décennie de mariage, elle n’arrive pas à mettre au monde un enfant. Elle vit un drame intérieur. Ndèye Fatou se laisse aller à des confidences : « J’avoue que je vis très mal. Chaque jour que Dieu fait, je m’éloigne d’avantage de mon mari. La raison ? Notre union n’a encore généré aucune créature ». Et notre interlocutrice d’ajouter : « Une femme inféconde est perçue dans notre société comme un dysfonctionnement. J’entends toutes sortes de pics provenant de ma belle-mère et de mes belles-sœurs. Mes parents voient en moi Lucifer 'le démon" ? Et subitement la voix de Ndèye Fatou change de tonalité.
L’émotion l’étreint, la souffrance la pénètre au plus profond de ses entrailles. Son visage devient moins radieux. Elle revient non sans peine sur une phrase lâchée par sa belle-mère lors d’une dispute : « Comme tu es incapable d’enfanter, il faut rompre avec mon fils ». Des souvenirs s’enchevêtrent dans sa tête enveloppée par un foulard bleu. Elle ne pouvait plus continuer ses confidences. La vie est parfois cruelle. Cruel destin pour cette femme qui jure la main sur le cœur qu’elle n’est pas à l’origine de cette situation. Malgré tout, elle encaisse et continue de recevoir les foudres de son entourage.
Autre personne, autre complainte. Mame Aïcha enseignante de son état en est à sa huitième année de ménage. Son seul rêve est de procréer. Mame Aïcha a fait des pieds et des mains pour bouleverser la donne : « mon époux et moi, nous avons tout tenté. Nous avons essayé avec la médecine moderne. Aucun progrès n’a été enregistré dans ce domaine. Les charlatans nous ont soutiré beaucoup d’argent » fait-elle remarquer. Après de multiples esquisses de solutions, Mame Aïcha opte pour la résignation : « Je prie jour et nuit le bon Dieu pour qu’Il me donne des enfants. Mon mari qui m’aime beaucoup ne pourra pas résister à l’érosion du temps ». Son conjoint qui en fait un sujet tabou, n’a pu s’empêcher de se confier en ces termes : « Je suis vexé. Je subis le poids du regard des autres. Je me sens sous-homme. » Et l’époux d’ajouter : « je suis blessé profondément quand mon cousin sur un ton sarcastique me demande de lui prêter ma femme….. C’est une blague de mauvais goût mais pleine de sens. »
Ce à quoi semble adhérer Mor Talla, un informaticien résidant dans la capitale du Baol. Cet homme a tout pour être heureux : une belle villa, une fée comme épouse, une grosse cylindrée et des affaires qui marchent. Son seul regret et que le créateur ne lui a pas encore procuré ce que l’écrivain Sembène Ousmane appelle des « Bouts de bois de Dieu ».

La plus grande erreur de ma vie a été de signer la monogamie

Il ne cache pas son mal-vivre : « J’ai des biens matériels et un capital financier énorme. Tout cela ne profite qu’aux enfants de mes frères. À quand ma propre progéniture aura-t-elle le privilège d’en jouir ? » Il reconnaît l’erreur de sa vie : « La plus grande erreur de ma vie aura été de signer la monogamie avec biens communs. Actuellement, je ne peux pas marier à une autre femme ? Alors que l’Islam me permet d’en avoir jusqu’à quatre ». Dans beaucoup de couples, l’absence d’enfants a précipité la rupture. « J’ai divorcé parce que je ne supportais plus une relation matrimoniale sans enfants. Je devenais de plus en plus trop agressif à l’endroit de mon épouse. Elle incarnait pour moi tout le malheur de ce monde », confesse Pape Bâ, un commerçant de la banlieue. Et avoue-t-il : « J’ai contracté un autre mariage. Mais jusqu’à présent, je n’ai pas d’enfant. Je suis maintenant acquis à la conviction qu’on ne peut pas échapper à son destin ».
Et le bonhomme de dérouler son chapelet d’interrogations : « Qu’ai-je fait à Dieu pour mériter un tel sort ? Aurais-je fait du tort à un homme de Dieu sans le savoir ? Pourquoi des pauvres, incapables d’entretenir un seul enfant ont la tonne et le quintal ? ». Ces questions trouveront peut-être des réponses dans ces conseils d’un septuagénaire du nom de Baye Malick. Ce dernier lui aussi vit le même supplice : « Après 70 ans de vie bien remplie, je n’ai pas eu l’opportunité de procréer. Peut-être aurais-je mis au monde des caïds ? Les forces des uns et les faiblesses des autres font le charme de la vie. Une vie sans problèmes serait une vie cadaverisée ».
Les solutions ne manquent pas. Certains fous de progénitures optent pour l’adoption. Peut-être même la fécondation in vitro serait un mode de résolution de cette lancinante équation. Mais avertit Baye Malick : « La réalité sociale sénégalaise a sa dynamique propre qui récuse certaines libertés ».
Auteur: Mademba Ramata DIA
Source : Le Matin

[Bawague]

Bonjour!
Un article édifiant sur la question, car il s'appuie sur un cas concret.

AH la vie
Que Dieu leur donne "des bouts de bois de Dieu"
mais celui qui se prive de la polygamie en signant la monogamie a tord
et personne ne peux donner soi même un enfant c'est la volonté divine
parfois la defaillance vient des problêmes psychologiques et si on arrête pas tout de suite on aura des problêmes et pour cela je conseillerais à quiconque qui pense qu'il n'est pas capable d'arrêter de se creer des problêmes psychologiques qui le menera à la derive.il faut esperer avoir et être sur de soi même .

[ja-net]

Moi je trouve encore plus admirable les hommes qui restent avec leurs femmes sachant qu'elles ne peuvent pas avoir d'enfants, et ce sans en épouser d'autres. En effet ils acceptent le fait que leur couple ne peut procréer, et ne cèdent pas à la tentation de la polygamie, alors qu'elle pourrait résoudre leur problème.

C'est intéréssant comme situation car souvent quand le mari est stérile la femme reste avec son mari et se sacrifie alors qu'elle pourrait avoir des enfants avec un autre. peu d'hommes en font autant...

Au jour d'aujourd'hui je dirais que si j'étais avec un homme stérile je resterais avec, même si ce n'est pas facile, car comme on dit le mariage c'est dans le bonheur et l'adversité. J'aimerais avoir la réciproque, car je crois que la polygamie peut être encore plus difficile quand on sait que l'autre à quelque chose de plus que soi, et qu'on désire soi même ardemment, mais bon la vie est pleine de surprise...

[kiitee]

Moi je trouve encore plus admirable les hommes qui restent avec leurs femmes sachant qu'elles ne peuvent pas avoir d'enfants, et ce sans en épouser d'autres. En effet ils acceptent le fait que leur couple ne peut procréer, et ne cèdent pas à la tentation de la polygamie, alors qu'elle pourrait résoudre leur problème.

C'est intéréssant comme situation car souvent quand le mari est stérile la femme reste avec son mari et se sacrifie alors qu'elle pourrait avoir des enfants avec un autre. peu d'hommes en font autant...

Au jour d'aujourd'hui je dirais que si j'étais avec un homme stérile je resterais avec, même si ce n'est pas facile, car comme on dit le mariage c'est dans le bonheur et l'adversité. J'aimerais avoir la réciproque, car je crois que la polygamie peut être encore plus difficile quand on sait que l'autre à quelque chose de plus que soi, et qu'on désire soi même ardemment, mais bon la vie est pleine de surprise...

salut

Je respete ton point de vu, mais bon ça depens de la personnalité de la personne dans certain cas oui,mais dans d'autre cas je trouve que ça sera plus sage pour l'homme de prendre une deuxieme.

[ROUMBALOVE]

C'est un sujet que je trouve intéressant, comment un couple réagit face a un obstacle partiel On se marie pour fonder un foyer, et vivre heureux...on aimerait avoir des enfants avec un être que nous avons choisi pour partager sa vie. Mais si on n’arrive pas....

D'abord, il faut se mettre vraiment a la place de l'autre, vivre cette situation pour pouvoir s'exprimer et je pense que tout d'abord dans ce cas la femme ou l'homme doit apaiser la souffrance de l'un.

Le destin personne ne le sait, mais le bon dieu le sait , tout le monde aimerai bien avoir les enfants, et on ce précipite même desfois pour dire combien on aura d'enfants plus tard

Maintenant c'est vrai qu'il y a plusieur solution qui s'offre à nous : FIV, adoption, coepouse ou encore mieux la patience, car il arrive bien qu'aprés 5,10 voir même 15 ans plus tard, que dieu exauce nos souhaits.

Whaouuu je viens d'apercevoir le sondage et il y'a comme même 25% qui quitterai leur epoux.