La chasse, la pêche en milieu Soninké

[Hadiya WAGUE]

J’ai été marqué durant le peu de période que j’ai passé au village sur les pratique de la chasse et de la pêche entre jeunes de mêmes âges que cela soit dans les marigots « xaaru » ou dans le fleuve. Cette remarque est identique également en ce qui concerne la chasse avec nos lance-pierres « nboqo ». Comment on les fabriquait et les moments passés en pleine brousse à chasser !

J’ouvre ce sujet afin qu’on puisse, pour ceux qui ont eu l’occasion de le pratiquer ou qui le pratique toujours, mémoriser ces fabuleux moments !

[Fodyé Cissé]

J’ai été marqué durant le peu de période que j’ai passé au village sur les pratique de la chasse et de la pêche entre jeunes de mêmes âges que cela soit dans les marigots « xaaru » ou dans le fleuve. Cette remarque est identique également en ce qui concerne la chasse avec nos lance-pierres « nboqo ». Comment on les fabriquait et les moments passés en pleine brousse à chasser !

J’ouvre ce sujet afin qu’on puisse, pour ceux qui ont eu l’occasion de le pratiquer ou qui le pratique toujours, mémoriser ces fabuleux moments !

J'avais aussi participé à quelques rares parties de pêche dans une marre (située de l'autre côté du fleuve -côté mauritanien-). Les scènes ressemblent un peu à ça : http://www.soninkara.com/component/o...ectlink/id,93/

Pour la chasse, on appelait ça chez nous : Wale. On partait avec des chiens pour attraper des écureuils dans la brousse (J'y reviendrai insha ALLAH).

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour

Je n'ai jamais eu l'occasion de participer à une chasse pour la simple et bonne que les gens de ma génération sont nés dans les rudes années de sécheresse où l'on ne trouvait pratiquement plus quelque chose à chasser, à abattre dans la brousse. Par contre, j'ai beaucoup fait du simpi tuguye (piège consistant à capter les oiseaux) et les sulaxu (piège qui consistait à capter les pigeons). Je ne sais pas comment on les appelle ailleurs, dans le pays soninké.

La chose à laquelle j'ai participé aussi est la petite pêche dans les champs de riz. Généralement on trouve dans les eaux stagnantes, au moment de la moisson, des poissons. Ainsi, il nous arrivait de nous livrer à la capture des poissons, piégés dans les trous. Mais arrivés à la maison, on faisait du chat et de la sourie avec notre très chère mère, qui ne voulait nullement voir des poissons pareils dans la maison. Elle disait qu'on salissait tout, que l'on doit pas toucher aux ustensiles lavés. Mais entre une mère et ses fils, un compromis est toujours vite trouvé. Elle finit à chaque fois par nous l'accorder. Ainsi, on faisait notre sauce, en volant de l'huile par-ci, du jumbo par là, en demandant 5 ouguiyas à une tante ou à une soeur. En tout cas, on finissait toujours par nous faire plaisir dans notre yaxanba konpe. Mais aujourd'hui, tout cela est devenu des lointains et bons souvenirs que j'aurais souhaité revivre. Mais comme on dit : " Tout est en devenir."

[makalou]

Bonjour

Je n'ai jamais eu l'occasion de participer à une chasse pour la simple et bonne que les gens de ma génération sont nés dans les rudes années de sécheresse où l'on ne trouvait pratiquement plus quelque chose à chasser, à abattre dans la brousse. Par contre, j'ai beaucoup fait du simpi tuguye (piège consistant à capter les oiseaux) et les sulaxu (piège qui consistait à capter les pigeons). Je ne sais pas comment on les appelle ailleurs, dans le pays soninké.

La chose à laquelle j'ai participé aussi est la petite pêche dans les champs de riz. Généralement on trouve dans les eaux stagnantes, au moment de la moisson, des poissons. Ainsi, il nous arrivait de nous livrer à la capture des poissons, piégés dans les trous. Mais arrivés à la maison, on faisait du chat et de la sourie avec notre très chère mère, qui ne voulait nullement voir des poissons pareils dans la maison. Elle disait qu'on salissait tout, que l'on doit pas toucher aux ustensiles lavés. Mais entre une mère et ses fils, un compromis est toujours vite trouvé. Elle finit à chaque fois par nous l'accorder. Ainsi, on faisait notre sauce, en volant de l'huile par-ci, du jumbo par là, en demandant 5 ouguiyas à une tante ou à une soeur. En tout cas, on finissait toujours par nous faire plaisir dans notre yaxanba konpe. Mais aujourd'hui, tout cela est devenu des lointains et bons souvenirs que j'aurais souhaité revivre. Mais comme on dit : " Tout est en devenir."

Salam

J'étais champion de " Sinssi tougouyé " dans notre quartier. C'était vraiment la belle époque.
Connais tu le " Demba Koutel " avec la tête jaune ?

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

. Je me souviens encore ces pirogues de " Wandoné " qui jalonnaient le long des berges.
Je reviendrai sur le sujet...

J'aime bien que notre frère Marigatta nous parle un peu des wandoonu (ces petits poissons) qu'il aimait beaucoup et qu'il faisait cuire dans le coin de la maison. Ah, comme quoi on grandit.

Salam
Connais tu le " Demba Koutel " avec la tête jaune ?

Non moi connais pas ça dé. Peut-être, il y a une différence au niveau des noms.

[makalou]

Salam

J'étais champion de " Sinssi tougouyé " dans notre quartier. C'était vraiment la belle époque.
Connais tu le " Demba Koutel " avec la tête jaune ?

Salam

Le Sissigné :
Mode d'emploi au Gajaaga :
Il y a 2 façons de le faire...

Premier mode :

1) Trouver de la boue au fleuve ou en faire
2) trouver de petits cailloux
3) Couper quelques fils ( Sikhohké ) sur la queue du cheval.
3 ) Entremêler les fils en faisant un grand trou à la hauteur de la tête de l'oiseau.
4 ) Poser délicatement les fils sur la bout que tu mets dans un plat.
5 ) Fixer les fils avec les petits cailloux.
6) Mettre le tout au soleil pour que cela sèche.

Dés que le Sissigné est sec, il faut chercher une bonne place prisée par les oiseaux généralement sur les arbres... Mettre quelques grains de mil sur le Sissigné pour attirer les oiseaux... Et c'est bon.
Il faut surveiller de temps en temps le Sissigné sinon tu trouveras tes prises sans vie... Et c'est écœurant.

2 ème mode:

1 ) Trouver un épi de mil
2 ) Entremêler ses fils ou meches de queue de cheval...
3) Attacher les fils aux petites branches de l'épi.
4 ) Trouver un arbre prisé par les oiseaux et le placer

Surveiller le piège... de temps en temps.


c'était trop délirant ces moments. Moi, je vendais les oiseaux aux petits gamins du quartier ou simplement les griller si j'ai faim...

Quelle délire !!! Ah la vie de blédard...

[Lassana Bathily]

Salam

Le Sissigné :
Mode d'emploi au Gajaaga :
Il y a 2 façons de le faire...

Premier mode :

1) Trouver de la boue au fleuve ou en faire
2) trouver de petits cailloux
3) Couper quelques fils ( Sikhohké ) sur la queue du cheval.
3 ) Entremêler les fils en faisant un grand trou à la hauteur de la tête de l'oiseau.
4 ) Poser délicatement les fils sur la bout que tu mets dans un plat.
5 ) Fixer les fils avec les petits cailloux.
6) Mettre le tout au soleil pour que cela sèche.

Dés que le Sissigné est sec, il faut chercher une bonne place prisée par les oiseaux généralement sur les arbres... Mettre quelques grains de mil sur le Sissigné pour attirer les oiseaux... Et c'est bon.
Il faut surveiller de temps en temps le Sissigné sinon tu trouveras tes prises sans vie... Et c'est écœurant.

2 ème mode:

1 ) Trouver un épi de mil
2 ) Entremêler ses fils ou meches de queue de cheval...
3) Attacher les fils aux petites branches de l'épi.
4 ) Trouver un arbre prisé par les oiseaux et le placer

Surveiller le piège... de temps en temps.


c'était trop délirant ces moments. Moi, je vendais les oiseaux aux petits gamins du quartier ou simplement les griller si j'ai faim...

Quelle délire !!! Ah la vie de blédard...

Makalou,tu me rappelles mon enfance;je suis aussi par là mais contrairement à toi moi j'ai eté chassé avec des jeunes de mon âge, des singes , des renards,des rats palmistes avec nos chiens.C'etait vraiment fantastique cette epoque là
Souvent on se mettaient meme en danger car on allait retrouver certains animaux dans leurs sanctuaires ce qui n'est pas sans danger car on y rencontraient souvent des invités surprise comme des serpent venimeux;des phacocheres,ect............

[Hadiya WAGUE]

Salam

Le Sissigné :
Mode d'emploi au Gajaaga :
Il y a 2 façons de le faire...

Premier mode :

1) Trouver de la boue au fleuve ou en faire
2) trouver de petits cailloux
3) Couper quelques fils ( Sikhohké ) sur la queue du cheval.
3 ) Entremêler les fils en faisant un grand trou à la hauteur de la tête de l'oiseau.
4 ) Poser délicatement les fils sur la bout que tu mets dans un plat.
5 ) Fixer les fils avec les petits cailloux.
6) Mettre le tout au soleil pour que cela sèche.

Dés que le Sissigné est sec, il faut chercher une bonne place prisée par les oiseaux généralement sur les arbres... Mettre quelques grains de mil sur le Sissigné pour attirer les oiseaux... Et c'est bon.
Il faut surveiller de temps en temps le Sissigné sinon tu trouveras tes prises sans vie... Et c'est écœurant.

2 ème mode:

1 ) Trouver un épi de mil
2 ) Entremêler ses fils ou meches de queue de cheval...
3) Attacher les fils aux petites branches de l'épi.
4 ) Trouver un arbre prisé par les oiseaux et le placer

Surveiller le piège... de temps en temps.


c'était trop délirant ces moments. Moi, je vendais les oiseaux aux petits gamins du quartier ou simplement les griller si j'ai faim...

Quelle délire !!! Ah la vie de blédard...

Grand makalou il faut rajouter la patience qu'il faut en avoir surtout car l'on pouvait rester des heures sous la chaleur !!

Les queues de vaches et de chevaux n'étaient en reste pour nos Simpi Tuguye !

Je me souviens également quand j'étais jeune nos grand frère les Talibo partaient à la chasse à une période de l'année et revenaient avec des sacs 100kg rempli d'oiseaux. Les enfants se ruaient dessus pour essayer de trouver des vivants.

Quelqu'un connait-il cette pratique des Talibo ?

L'explication qu'on m'avait donné à l'époque c'est qu'ils partaient dans des endroits à forte affluence d'oiseaux avec leur pétards ou lacrymogènes et une fois ces pétards et lacrymogènes balancés ils ne leur restaient plus qu'à ramasser les oiseaux et les mettre dans des sacs. C'est incroyable ils revenaient avec plusieurs sac de 100kg remplis d'oiseaux.

[SOMME]

SALAAM
simpi tuguye (piège consistant à capter les oiseaux) et les sulaxu (piège qui consistait à capter les pigeons).
que des souvenirs......

Etant grandi à dakar je le pratiquais pas, une fois au village avec mes cousins, ils m'ont appris comment le faire mais j'étais pas doué comme eux. Ils arrivaient tous a attraper des oiseaux . on etait environ dix personnes . Du coup fallait trouver une solution: j'ai du attendre que le simpi attrape les oiseaux et que tout le monde court vers le simpi pour récuperer son butin et moi je restais sur place pour prendre quelques oiseaux qu'ils avaient attraper avant et les mettre de cote. finalement ils ont vu que j'en avais plus qu'eux et la je me suis fait avoir mais j'ai crée un boucant pour m'en sortir.
De retour a dakar j'en ai parlé a mes potes qui le savaient pas.
aujourd'hui ils me taquinent de ces betises et on en ricole encore

[Hadiya WAGUE]

SALAAM
simpi tuguye (piège consistant à capter les oiseaux) et les sulaxu (piège qui consistait à capter les pigeons).
que des souvenirs......

De retour a dakar j'en ai parlé a mes potes qui le savaient pas.
aujourd'hui ils me taquinent de ces betises et on en ricole encore

C'était pareil pour moi ! je racontais tout aux potes au retour à Dakar !! que des barres !!