Pour ma part, l'article de ce journaliste (voir ci-dessous) peut être objectif si l'on remet les choses dans leurs contextes. C'est-à-dire, d'abord précisez que cet article qui est débattu dans notre forum n'est en fait qu'une reprise d'un autre article sur le web. Par conséquent, ce n'est pas dans notre forum où il est dit que la victime serait une congolaise. C'est une simple reprise

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entre parenthèse, je précise que dans le 1er thread de cette discussion, on voit bien que la source de l'article a été précisée, donc, Soninkara.com n'est pas à l'origine de cette affaire ou rumeur, c'est selon. Les Soninkaranautes ne font que débattre d'une affaire dont tout le monde en parle.

Je sais que l'auteur de l'article paru dans le parisien a écrit ceci : "En tout cas, « l’affaire » se retrouve également sur Internet. Selon le forum africain Soninkara.com, la victime serait congolaise. Et les pompiers auraient « retrouvé ledit serpent bien assis tranquillement sous les produits ». Un autre blog, Ivoirenews, affirme que la défunte est ivoirienne.", Mais, toute personne qui fait des recherches et tombe sur cet article, comprendra que Soninkara n'est pas à l'origine de la rumeur, mais ne fait que débattre sur cette affaire.
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Mise à part cela, je pense en outre que le journaliste a fait son enquête sur le terrain. Il est allé voir le marché, a posé des questions aux usagers du marché, aux commerçants, etc., a fait une recherche sur Internet sur l'affaire avant de tomber sur Soninkara.com et de voir l'affaire discutée dans ce forum.

A la lecture de l'article, on sent que le journaliste s'est également informé auprès des pompiers, de la police, de la préfecture et des hôpitaux.

Le journaliste a pu se rendre compte qu'il y a plusieurs versions de cette affaire. Même pour les commerçants du marché, les versions des faits sont différentes. Les policiers, les hôpitaux, les pompiers affirment n'avoir pas eu connaissance d'une telle affaire, mais, une chose est sûre (elle l'a constatée elle-même) : le magasin où se serait produit l'incident est fermé. Même si c'est mentionné pour raison de travaux, c'est dans ce magasin que l'accident aurait tout de même eu lieu (un petit extrait : Un de ses collègues en sait plus…« C’est un serpent, et non trois, qui l’a mordue. C’est arrivé dans le magasin chinois situé dans cette rue à gauche. Maintenant, la boutique est fermée pour l’enquête. Je pense qu’ils font un trafic de serpents… » )
La folle rumeur du serpent de Château-Rouge

Au sein de la communauté africaine, le bruit court toujours : un serpent, caché sous des légumes, aurait tué une femme au marché exotique. Les pompiers démentent.

Mairam Guissé | 10.02.2009, 07h00
On ne sait pas très bien quand. Ni exactement qui. Ni précisément où. Mais on ne parle que de ça… De la mort d’une femme, tuée par un serpent venimeux caché dans un bac de légumes, au marché Dejean, le marché africain de Château-Rouge (XVIII e ). Les pompiers de Paris qui sont systématiquement avisés des accidents causés par des animaux dangereux n’ont pas eu connaissance de cette histoire.

Ni le commissariat du XVIII e , la préfecture de police ou le réseau hospitalier de l’AP-HP. Mais la rumeur enfle dans la communauté africaine de la région parisienne.

A chacun sa version

Vendeur de fruits et légumes au marché Dejean, Aniss était formel hier matin : « Elle s’est fait mordre par trois serpents, rue des Poissonniers, en fouillant dans une caisse de gombos (NDLR : des légumes africains). » A peine cette histoire est-elle évoquée, qu’un attroupement se forme devant l’étal coloré et chacun y va de sa version. « C’est l’amie d’une amie qui la connaît qui m’a raconté l’affaire », détaille une quinquagénaire plantureuse, debout derrière ses cartons de fruits violets. Une « mamma » habituée du marché l’interrompt de son doux accent ivoirien : « C’est faux ! Comment un serpent aurait-il pu se retrouver ici ? »
« Je n’étais pas là, mais je sais que c’est vrai. Elle est morte dans un hôpital parisien à cause du venin », insiste Aniss. Un de ses collègues en sait plus… « C’est un serpent, et non trois, qui l’a mordue. C’est arrivé dans le magasin chinois situé dans cette rue à gauche. Maintenant, la boutique est fermée pour l’enquête. Je pense qu’ils font un trafic de serpents… » La boutique en question a bel et bien baissé son rideau de fer, mais une affichette indique « Fermeture pour travaux ». « C’est ce qu’ils veulent nous faire croire », chuchote le vendeur… A côté du magasin chinois, Camara vend des tissus africains. « C’est du n’importe quoi », lâche-t-il, agacé. Mais la psychose est là. « J’ai même vu des femmes en empêcher d’autres d’acheter des gombos à cause des serpents… » rigole son camarade Issa. En tout cas, « l’affaire » se retrouve également sur Internet. Selon le forum africain Soninkara.com, la victime serait congolaise. Et les pompiers auraient « retrouvé ledit serpent bien assis tranquillement sous les produits ». Un autre blog, Ivoirenews, affirme que la défunte est ivoirienne. « C’est vrai, y témoigne Mourtada dans un commentaire du 14 janvier. Ma tante connaît la dame en question. Elle est partie chez elle pour dire les condoléances à sa famille, car elle a laissé un orphelin de 13 ans. » Un autre site précise que les serpents du bac de gombos étaient trois mambas verts…
Une vraie histoire à l’africaine où le bouche-à-oreille est roi. Hier sur le marché de Château-Rouge, c’était un peu… le serpent qui se mord la queue.
Le Parisien