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  • Ces hooro qui quémandent (ñaagene) !

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Discussion: Ces hooro qui quémandent (ñaagene) !

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  1. 26/06/2010, 14h08 #1
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
    Cheikhna Mouhamed WAGUE est déconnecté
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    juin 2006
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    Par défaut Ces hooro qui quémandent (ñaagene) !

    Bonjour,

    Dans la société soninkée dite « traditionnelle », un individu appartenant au groupe social hoore ne devait pas quémander (ñaagene) qui que ce soit, même en cas d’extrême indigence. Cet acte était considéré comme rabaissant et vil pour lui. Même quand il était le plus pauvre des pauvres, il s’abstenait, par fierté, de demander les services matériels de quelqu’un, fût-il son parent proche. Il faisait tout pour garder sa dignité et pour ne pas risquer la honte (yaagu). Il montrait toujours une image améliorée de lui-même. Le ñaagaye (le fait de quémander) était plutôt l’apanage des komo et des ñaxamalo. Il y a incontestablement encore des gens dans la catégorie sociale des hooro qui restent profondément attachés à cet état d'esprit. Mais force est toutefois de noter qu'avec la multiplication des besoins matériels et ce que j'appelle des rapports marchands, nombreux sont également les hooro qui n’hésitent plus à quémander au même titre que les autres groupes sociaux. Alors discutons de ces mutations comportementales dans le monde soninké. Bien à tout le monde.
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    "Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
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  2. 26/06/2010, 19h25 #2
    FAKOLY94
    FAKOLY94 est déconnecté
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    janvier 2010
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    Par défaut

    Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
    Bonjour,

    Dans la société soninkée dite « traditionnelle », un individu appartenant au groupe social hoore ne devait pas quémander (ñaagene) qui que ce soit, même en cas d’extrême indigence. Cet acte était considéré comme rabaissant et vil pour lui. Même quand il était le plus pauvre des pauvres, il s’abstenait, par fierté, de demander les services matériels de quelqu’un, fût-il son parent proche. Il faisait tout pour garder sa dignité et pour ne pas risquer la honte (yaagu). Il montrait toujours une image améliorée de lui-même. Le ñaagaye (le fait de quémander) était plutôt l’apanage des komo et des ñaxamalo. Il y a incontestablement encore des gens dans la catégorie sociale des hooro qui restent profondément attachés à cet état d'esprit. Mais force est toutefois de noter qu'avec la multiplication des besoins matériels et ce que j'appelle des rapports marchands, nombreux sont également les hooro qui n’hésitent plus à quémander au même titre que les autres groupes sociaux. Alors discutons de ces mutations comportementales dans le monde soninké. Bien à tout le monde.
    mr je ne dit pas le contraire de ce que vous avez dit parceque vous avez dit la vérité.a savoir que tout le monde a changé de mentalité ils y a beaucoup de prétexte pour demande d'aide moi je le dit comme ça mais c'est pareil comme une personne qui quemade.exemple je suis malade ou ma femme va accouché ,j'ai pas de nourriture tant d'autre moyen pour arrivé a leurs fin hors que les professionels qui ont tout et que c'est leurs métiers ils n'ont pas besoin de raconté leurs vie mais celui de toi meme pour que tu leurs donnent. ce ne pas honnete de demande tout le tempt et a tout le monde meme si tu est mieu que eux ,ce que je peut dire les gent n'ont plus honte .quémader c'est pas aussi facile quant je vois les mendiants dans les transport a raconté des histoires je me dit qu'il faut chercher du boulot.pour la fin je dit la main qui donne est mieu que c'elle qui reçoive
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  3. 26/06/2010, 20h04 #3
    walibanna
    walibanna est déconnecté
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    février 2010
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    Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
    Bonjour,

    Dans la société soninkée dite « traditionnelle », un individu appartenant au groupe social hoore ne devait pas quémander (ñaagene) qui que ce soit, même en cas d’extrême indigence. Cet acte était considéré comme rabaissant et vil pour lui. Même quand il était le plus pauvre des pauvres, il s’abstenait, par fierté, de demander les services matériels de quelqu’un, fût-il son parent proche. Il faisait tout pour garder sa dignité et pour ne pas risquer la honte (yaagu). Il montrait toujours une image améliorée de lui-même. Le ñaagaye (le fait de quémander) était plutôt l’apanage des komo et des ñaxamalo. Il y a incontestablement encore des gens dans la catégorie sociale des hooro qui restent profondément attachés à cet état d'esprit. Mais force est toutefois de noter qu'avec la multiplication des besoins matériels et ce que j'appelle des rapports marchands, nombreux sont également les hooro qui n’hésitent plus à quémander au même titre que les autres groupes sociaux. Alors discutons de ces mutations comportementales dans le monde soninké. Bien à tout le monde.

    bonjour Cheikhna,

    Effectivement ce que tu dis là est un constat general, les hooro sont devenus des gnaxamala. Le fait de quémander n'est plus nune affaire de gnaxamala.
    Nous vivons dans un monde de matérailisme qui oblige les uns et les autres à vouloir posseder ce dont ils n'ont les moyens. On ne se contente plus de ce qu'on a, on a tjrs l'oeil sur ce que les autres ont ou veulent avoir.
    Cette situation
    fait aussi que la honte "yaagu" n'a plus de poids dans notre société actuelle

    Dans la société soninké d'antan, quémander était une pratique reservée aux gnaxamala ou autres castes. Quémander pour un hoore était inimaginable à cette époque meme entre memebres d'une meme famillle.

    Je me souviens de cette histoire entre 2 frères pendant la fete du mouton. Le plus jeune n'avait les moyens d'acheter son mouton et il dit à son épouse ceci: "Nous ne mangerons pas aujourd'hui que le mouton de mon frère, bien que je n'aie pas les moyens d'achetr un mouton, je participerai aussi selon mes moyens au repas de cette fete".
    Sur ces mots, il prit son filet de peche et sa ligne et gagna le fleuve. Par chance, au bout de quelques minutes, il attrapa un gros poisson (gnexen binne) de plus de dix kg.
    Content, il regagna la concession familiale avec son butin.
    Dans la journée, la famille s'était regalée avec la viande, le soir et le lendemain, ce fut le poisson qui était au menu de cette famille.

    C'est pour dire qu'à cette époque, il y'avait des valeurs respectées de tous.

    De nos jours, on les perd de plus en plus, ce qui conduit à ce constat parmi tant d'autres.

    Merci
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  4. 26/06/2010, 23h55 #4
    lass77
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    Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
    Bonjour,

    Dans la société soninkée dite « traditionnelle », un individu appartenant au groupe social hoore ne devait pas quémander (ñaagene) qui que ce soit, même en cas d’extrême indigence. Cet acte était considéré comme rabaissant et vil pour lui. Même quand il était le plus pauvre des pauvres, il s’abstenait, par fierté, de demander les services matériels de quelqu’un, fût-il son parent proche. Il faisait tout pour garder sa dignité et pour ne pas risquer la honte (yaagu). Il montrait toujours une image améliorée de lui-même. Le ñaagaye (le fait de quémander) était plutôt l’apanage des komo et des ñaxamalo. Il y a incontestablement encore des gens dans la catégorie sociale des hooro qui restent profondément attachés à cet état d'esprit. Mais force est toutefois de noter qu'avec la multiplication des besoins matériels et ce que j'appelle des rapports marchands, nombreux sont également les hooro qui n’hésitent plus à quémander au même titre que les autres groupes sociaux. Alors discutons de ces mutations comportementales dans le monde soninké. Bien à tout le monde.
    Meme si il est difficile d'admettre ce constat , je crois c'est une question de preservation de dignité tout simplement que d'une manifestation d'orgueil. On quemande par necessité ce qui n'est pas un plaisir peut etre meme pour les gens qui s'y donnent .
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    traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
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  5. 27/06/2010, 11h49 #5
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
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    Citation Posté par lass77 Voir le message
    Meme si il est difficile d'admettre ce constat , je crois c'est une question de preservation de dignité tout simplement que d'une manifestation d'orgueil. On quemande par necessité ce qui n'est pas un plaisir peut etre meme pour les gens qui s'y donnent .
    Sociologiquement et rationnellement parlant, tu n'as pas tort de dire que c'est par nécessité que les gens quémandent, peu importe l'appartenance sociale. Mais en milieu soninké dit "traditionnel", les choses ne suivaient pas forcément cette logique. Les gens appartenant au groupe social hoore pouvaient, par fierté, et même en cas de nécessité, s'abstenir de quémander pour ne pas perdre la face. Dans ce cas, les logiques de fierté statutaire défiaient les logiques de nécessité. Bien à toi.
    Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 28/06/2010 à 10h52
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