Rattraper et/ou réparer une prière en Islam

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam modi Wagué!

Tout dépend de la façon dont on a craché. On peut cracher, discretement, dans la paume de sa main sans aucun son (pas de prononciation de lettre) et ensuite le jeter. Ou encore sur le bout de son vêtement. Cela ne fait rien en la prière. Par contre cracher comme on le fait sur le trottoir cela invalide la prière, ce n'est pas du respect pour celle-ci. Wa-Allahou a'lam wa ahkam. fraternellement.

Tout à fait. Quand on est contraint de cracher au cours d'une prière à la suite d'un rhume, d'un jeûne, on doit le faire sans aucun son. On peut l'enlever par sa main ou par un morceau ou un mouchoir qui est dans votre poche ou avec un coin de votre boubou. Quoi qu'il en soit, cracher de la façon que l'on a l'habitude de voir dans la rue, annule la prière. Si on peut l'eviter, c'est d'ailleurs encore mieux.

Je me souviens encore une fois je me suis rendu avec mon père, au garage de Kaédi, pour réparer le pneu de notre charette chez un michelin. Il était vers 17h. Un groupe de gens priaient à côté de nous. Et celui qui dirigeait la prière a craché par terre. Et quand il a fini la prière mon père s'adressa à lui, en lui disant quelque chose. Et tout de suite, j'ai vu qu'ils reprenaient la prière. J'étais adolescent d'une douzaine d'années. J'ai fixé mon père comme pour lui dire de m'expliquer la chose. Et il a compris, il m'a dit qu'on ne crache pas quand on prie, on doit le faire de façon discréte. J'ai capté cette leçon jusqu'au jour où Allah a fait qu'il me donna un cours de théologie sur cette question. J'ai profité pendant ce cours pour lui dire que le même cas s'étatit présenté un jour au garage de Kaédi et qu'il m'avait expliqué les choses de cette façon, et cela, avant l'heure. Lui, avait déjà oublié, mais moi non. C'était juste une parenthèse heureuse, pour dire que tout ce qu'on dit à un enfant, il ne l'oublie presque jamais.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam 'alaykoum!

Dans cette partie de ce fil de discussion, je vous propose des questions/ réponses relatives à la prière. Toute personne ayant constaté un erreur dans les réponses pourra en faire signe. Merci.

Q: Qu'en est-il de celui qui souffle involontairement en pleine prière?


R: Il aura a se prosterner deux fois après les deux salutations finales (soudjoud al-ba'diy).

Bien fraternellement.

Sans remettre tes propos en doute, je suis curieux de savoir qu'est ce que tu appelles soufler dans la prière. Je n'ai pas bien compris.
Dans la la théologie musulmane, il est connu que le souflement involantaire ou qui résulte d'une maladie, est un acte non comdamnable et n'annule pas la prière. C'est dans cadre qu'Abdourahmane Al Khadri que tu connais mieux que moi dit ceci "wa tanahnouhou lil maridi moukhtafaroune", c'est-à-dire les essouflements ou les gemissements liées à une maladie, aux douleurs d'une grossesse, etc, sont excusés.
Peut-être, je ne te comprends pas. Tu voudras nous expliquer réellement ce que tu entends par cela. Merci.

[msin]

salam aleykoum
ns savons tous que de manger pendent la priere l'annule directement.
Q: il arrive par fois d'avoir des restes de nourritures ds la bouge;
une personne qui avale ce genre de chose pendent la priere, serait il comdamnable? sa priere est elle valable ou non?
R: selon les oulamas, ce genre de reaction n'annule pas la priere.
bien a tout le monde.

[Abdoulaye DIAGANA]

Sans remettre tes propos en doute, je suis curieux de savoir qu'est ce que tu appelles soufler dans la prière. Je n'ai pas bien compris.
Dans la la théologie musulmane, il est connu que le souflement involantaire ou qui résulte d'une maladie, est un acte non comdamnable et n'annule pas la prière. C'est dans cadre qu'Abdourahmane Al Khadri que tu connais mieux que moi dit ceci "wa tanahnouhou lil maridi moukhtafaroune", c'est-à-dire les essouflements ou les gemissements liées à une maladie, aux douleurs d'une grossesse, etc, sont excusés.
Peut-être, je ne te comprends pas. Tu voudras nous expliquer réellement ce que tu entends par cela. Merci.

Salam mon neveu!

Peut-être que le verbe a été mal choisi vu que je fais une traduction de l'arabe (ici d'un extrait du petit lakhdari). En effet, la même question m'a été posée par mariamou. De quoi revoir ma traduction de ce passage! Je vais ressayer mais, avant, je voudaris souligner que je n'ai pas dit que le soufflement involontaire invalide la prière mais, plutôt, le soufflement volontaire qui est assimilé à la parole (selon le charh) dans la prière. Et bien sûr dans le cas général (pour un fidèle hors de contraintes).

Pour en revenir au verbe souffler (chasser de l'air avec la bouche dans ce contexte) c'est la traduction que j'ai faite du verbe nafakha en arabe = نفخ. Tu sais, c'est le passage qui dit: و من نفخ فى صلا ته سا هيا سجد بعد ا لسلا م و ا ن كا ن عا مد ا بطلت صلا ته (et celui qui "souffle" dans sa prière par inadvertance applique la règle du soudjoud al-ba'diy, si son acte est volontaire, sa prière devient caduque). Et dans le charh il dit: حكم ا لنفخ با لفم فى الصلا ة حكم ا لكلا م فتبطل بعمد ه و جهله و لا تبطل بسهو ه (le soufflement est traité, au même titre que la parole, dans la prière, cette dernière s'annule si cet acte est volontaire ou, même, par ignorance et ne s'annule pas dans le cas de l'oublie). Pour les cas de nécessité ou de maladie bien sûr nul grief et la prière reste valable! Sinon, tu voudras bien me die ce que tu penses de la traduction de ce passage ou du choix du verbe souffler pour nafakha en arabe. Merci. Bien à toit, fraternellement.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam mon neveu!

Peut-être que le verbe a été mal choisi vu que je fais une traduction de l'arabe (ici d'un extrait du petit lakhdari). En effet, la même question m'a été posée par mariamou. De quoi revoir ma traduction de ce passage! Je vais ressayer mais, avant, je voudaris souligner que je n'ai pas dit que le soufflement involontaire invalide la prière mais, plutôt, le soufflement volontaire qui est assimilé à la parole (selon le charh) dans la prière. Et bien sûr dans le cas général (pour un fidèle hors de contraintes).

Pour en revenir au verbe souffler (chasser de l'air avec la bouche dans ce contexte) c'est la traduction que j'ai faite du verbe nafakha en arabe = نفخ. Tu sais, c'est le passage qui dit: و من نفخ فى صلا ته سا هيا سجد بعد ا لسلا م و ا ن كا ن عا مد ا بطلت صلا ته (et celui qui "souffle" dans sa prière par inadvertance applique la règle du soudjoud al-ba'diy, si son acte est volontaire, sa prière devient caduque). Et dans le charh il dit: حكم ا لنفخ با لفم فى الصلا ة حكم ا لكلا م فتبطل بعمد ه و جهله و لا تبطل بسهو ه (le soufflement est traité, au même titre que la parole, dans la prière, cette dernière s'annule si cet acte est volontaire ou, même, par ignorance et ne s'annule pas dans le cas de l'oublie). Pour les cas de nécessité ou de maladie bien sûr nul grief et la prière reste valable! Sinon, tu voudras bien me die ce que tu penses de la traduction de ce passage ou du choix du verbe souffler pour nafakha en arabe. Merci. Bien à toit, fraternellement.

Là, rien à dire. J'ai trés bien compris. Ta traduction est impeccable. En fait, c'est parce que tu n'avais pas assez expliqué. Je fais mienne ton argumentation. Merci beaucoup pour cette clarification. On n'en attendait pas moins de toi. Bien à toi.

[Abdoulaye DIAGANA]

Salam tout le monde!

Q: Que dire de celui qui, en pleine, fait un sourir ?

R: Sa prière est valable sauf s'il en abuse de façon à donner l'impression de n'être pas en prière.

Wa-Allahou a'lam. fraternellement.

[Abdoulaye DIAGANA]

Là, rien à dire. J'ai trés bien compris. Ta traduction est impeccable. En fait, c'est parce que tu n'avais pas assez expliqué. Je fais mienne ton argumentation. Merci beaucoup pour cette clarification. On n'en attendait pas moins de toi. Bien à toi.

Merci à toi, je serai heureux si mes traductions, comme tu le dis, sont impeccables!

[Abdoulaye DIAGANA]

Salam 'alaykoum!


Q: Qu'en est-il de celui qui , en pleine prière, pleur par piété ?



R: Sa prière est valable.




Bien fraternellement.

[Abdoulaye DIAGANA]

Salam 'alaykoum!


Q: Qu'en est-il de celui qui , en pleine prière, pleur par piété ?



R: Sa prière est valable.




Bien fraternellement.

Salam!

Précisons que les pleurs, sans discretion, qui ne sont pas liés à la piété invalident la prière. Mais lorsqu'ils sont discrets, même hors piété, ne l'invalident pas. Cela dit même si c'est plut fort que lui (le fidèle). Le fidèle doit, cependant, éviter l'excès de lamentations dans les pleurs discrets liés à la piété.

Wa-Allahou a'lam wa ahkam. fraternellement.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam!

Précisons que les pleurs, sans discretion, qui ne sont pas liés à la piété invalident la prière. Mais lorsqu'ils sont discrets, même hors piété, ne l'invalident pas. Cela dit même si c'est plut fort que lui (le fidèle). Le fidèle doit, cependant, éviter l'excès de lamentations dans les pleurs discrets liés à la piété.

Wa-Allahou a'lam wa ahkam. fraternellement.

Exact, moodi Diagana.