re-Bonjour
Merci d'avoir été plus précise. J'ai effectivement bien compris cette fois-ci. Pour te répondre, je note que s'il est vrai que, d'un point de vue socioculturel, de tels reniements sont monnaie courante dans notre société, il n'en va pas de même pour la religion qui ne les reconnait pas, d'autant qu'il est d'ailleurs interdit à un musulman d'être en embrouille avec un autre musulman jusqu'à ne plus s'adresser la parole au-delà de trois jours. En plus, même si un père musulman renonce à son enfant musulman ou le renie pour je ne sais quelle raison, il ne peut nullement annuler le lien d'héritage qui lie l'un a l'autre. L'enfant renié héritera sans aucune condition son père. Et rien ne peut s'opposer à cela, ce qui revient à dire que les reniements sont plutôt des décisions personnelles, individuelles, et très souvent insensées pour tout celui qui se respecte. Cela n'a aucun fondement religieux.
Attention : si les reniements n'ont aucun fondement religieux, il n'est pas dit aussi que l'enfant qui a été renié a toujours raison. On doit toujours faire, autant que l'on peut, pour ne pas provoquer le courroux de nos parents. On doit toujours ménager leurs sensibilités, car ils nous aiment tellement que, même s'il leur arrivait de prendre de telles décisions, ils reviennent vite aux bons sentiments. Les liens entre parents et enfants sont tellement forts que les renonciations, les renoncements et les reniements sont très souvent de courte durée ; ils sont vite oubliés. Dans ces conditions, que l'enfant n'hésite pas à s'excuser, sans honte, auprès d'eux. Bien à toi.


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ça confirme ce que je pensais. Voilà ça me semblait bizarre que l' Islam autorise le reniement d' un de ses proches, je trouvais cette attitude contraire aux principes fondamentaux de notre religion.
